(CRI 09/06/2012) Le président béninois et président en exercice de l'Union
africaine (UA), Thomas Yayi Boni, a appelé vendredi soir à Libreville au Gabon,
à l'ouverture du forum de réflexion économique New York Forum Africa, à une plus
grande solidarité africaine et internationale envers le Mali, face au fléau du
terrorisme.
"La question du terrorisme est une question non négociable", a
indiqué le président Yayi Boni, évoquant la menace incarnée par le Mouvement
national pour la libération de l'Azawad (MNLA), le groupe Ansar Dine et Al-Qaïda
du Maghreb islamique (AQMI), groupes qui mettent le Mali en coupes réglées
depuis le putsch militaire du 21 mars contre le régime du président Amadou
Toumani Touré.
Dans un nouvel appel à "débarrasser le Mali de ce fléau",
Yayi Boni, qui rentre d'une visite officielle à Paris en France où il s' est
entretenu avec le nouveau président français François Hollande de la question, a
appelé à y apporter une solution appropriée, craignant de voir le Mali devenir
une République islamique basée sur la charia.
Il a rappelé que la
Communauté économique des Etats de l' Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a saisi le
Conseil de sécurité des Nations Unies "pour une intervention militaire".
"Je crois (que) dans deux semaines le Conseil de sécurité va légiférer
(..) C'est un dossier qui est à notre portée", a-t-il dit.
Dans la
recherche d'une solution à ce dossier malien, a-t-il en outre relevé, trois
préoccupations sont examinées : le renforcement de l'ordre constitutionnel, la
restauration de l' intégrité territoire après la scission imposée par le MNLA
entre le Nord et le Sud, et la nécessité de dégager l'espace de la CEDEAO pour
en faire une zone économique viable.
2012-06-09 09:16:22 xinhua
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