L'armée régulière a repris le contrôle de deux villes dans l'est de la République démocratique du Congo, profitant de divisions liées à des luttes de pouvoir au sein du mouvement rebelle du M23.
Les forces gouvernementales ont pénétré vendredi dans les localités de Rutshuru et Kiwania dont elles avaient été chassées il y a huit mois par une offensive des insurgés du Mouvement du 23-mars.
Les soldats sont intervenus dans ces deux villes afin de protéger les populations menacées par des pillards et des groupes armés qui ont profité du retrait du M23 pour s'en prendre aux civils, a indiqué un porte-parole de l'armée.
«Ces zones sont sous le contrôle du gouvernement depuis la nuit dernière. Le M23 a quitté la zone et nous devons en tant que forces régulières prendre nos responsabilités et assurer la sécurité contre les pillages, les viols et les tueries», a dit le colonel Olivier Hamuli, joint par téléphone.
Dirigés par le chef militaire Sultani Makenga
Pour l'instant, l'armée n'a pas prévu de poursuivre sa progression et s'attaquer aux positions des rebelles armés situées à proximité.
Le M23, qui contrôle de vastes étendues de territoires dans la province du Nord-Kivu dans l'est de la RDC, est agitée par des dissensions internes violentes liées à des luttes de pouvoir.
Les rebelles congolais sont désormais dirigés par le chef militaire Sultani Makenga qui a pris les rênes de l'organisation après avoir destitué le chef politique Jean-Marie Runiga.
Ce dernier est accusé de malversation financière et d'avoir soutenu une faction dissidente menée par le général renégat Bosco Ntaganda, recherché par la Cour pénale internationale pour des crimes de guerre lors d'un précédent soulèvement.
Ntaganda avait fait défection de l'armée congolaise pour rejoindre le M23 en avril 2012, apportant à l'organisation plusieurs centaines d'hommes armés.
Les forces gouvernementales ont pénétré vendredi dans les localités de Rutshuru et Kiwania dont elles avaient été chassées il y a huit mois par une offensive des insurgés du Mouvement du 23-mars.
Les soldats sont intervenus dans ces deux villes afin de protéger les populations menacées par des pillards et des groupes armés qui ont profité du retrait du M23 pour s'en prendre aux civils, a indiqué un porte-parole de l'armée.
«Ces zones sont sous le contrôle du gouvernement depuis la nuit dernière. Le M23 a quitté la zone et nous devons en tant que forces régulières prendre nos responsabilités et assurer la sécurité contre les pillages, les viols et les tueries», a dit le colonel Olivier Hamuli, joint par téléphone.
Dirigés par le chef militaire Sultani Makenga
Pour l'instant, l'armée n'a pas prévu de poursuivre sa progression et s'attaquer aux positions des rebelles armés situées à proximité.
Le M23, qui contrôle de vastes étendues de territoires dans la province du Nord-Kivu dans l'est de la RDC, est agitée par des dissensions internes violentes liées à des luttes de pouvoir.
Les rebelles congolais sont désormais dirigés par le chef militaire Sultani Makenga qui a pris les rênes de l'organisation après avoir destitué le chef politique Jean-Marie Runiga.
Ce dernier est accusé de malversation financière et d'avoir soutenu une faction dissidente menée par le général renégat Bosco Ntaganda, recherché par la Cour pénale internationale pour des crimes de guerre lors d'un précédent soulèvement.
Ntaganda avait fait défection de l'armée congolaise pour rejoindre le M23 en avril 2012, apportant à l'organisation plusieurs centaines d'hommes armés.
Reuters
20minutes.fr
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