(BBC Afrique 28/03/2013)
Barack Obama va s'entretenir jeudi avec Macky Sall, du
Sénégal, Joyce Banda, du Malawi, Ernest Bai Koroma, de Sierra Leone, et José
Maria Pereira Neves, du Cap-Vert.
Le président américain s'est, au cours
des derniers mois, surtout intéressé a l'Afrique du Nord et à la région
sahélienne.
Il avait à gérer les retombées du renversement du colonel
Khadafi et la montée en puissance d'Al-Qaida, de la Libye au Mali en passant par
l'Algérie.
Mais la Maison Blanche indique que le président Obama accorde
« une importance stratégique a la construction de partenariats avec l'Afrique
sub-saharienne ».
Et ce sont notamment des pays comme le Sénégal, le
Malawi, la Sierra Leone et le Cap-Vert avec lesquels Washington estime avoir «
des valeurs démocratiques et des intérêts en commun ».
Lors de sa
rencontre avec les quatre dirigeants africains, le chef de la Maison Blanche
entend « discuter du renforcement des institutions démocratiques à travers la
région ».
Il compte aussi parler des moyens de soutenir les démocraties
émergentes en Afrique, en resserrant leurs relations économiques, commerciales
et financières avec les Etats-Unis.
Ce n'est pas la première fois que
Barack Obama réunit plusieurs chefs d'Etat et de gouvernement africains a la
Maison Blanche.
En juillet 2011, il y avait déjà invité les dirigeants
béninois, guinéen, nigérien et ivoirien.
Il a également invité l'an
dernier les dirigeants du Bénin, du Ghana, de Tanzanie et d'Ethiopie à
participer au sommet du G-8, qui se tenait dans sa résidence d'été de Camp
David.
Ils y ont discuté des moyens de mieux lutter contre l'insécurité
alimentaire en Afrique.
Néanmoins, Barack Obama, pourtant originaire du
Kenya par son père, a passé moins de 24 heures au total sur le sol africain
depuis le début de sa présidence, en janvier 2009.
Aux Etats-Unis,
commentateurs de politique étrangère et chroniqueurs de médias noirs américains
estiment que l'Afrique et les intérêts des Etats-Unis sur ce continent
mériteraient un engagement plus direct et plus important de la part
d'Obama.
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