(Le Figaro 26/03/2013) La France a confirmé samedi la mort d'Abdelhamid Abou Zeid,
l'un des principaux chefs d'Aqmi, tué dans des opérations militaires menées par
l'armée française dans le nord du Mali en février dernier.
Le corps
d'Abdelhamid Abou Zeid, dont la mort a été confirmée samedi par la présidence
française, devrait d'ici à quelques jours être évacué vers Debdeb. C'est là, à
environ 1000 km au sud-est d'Alger à la frontière avec la Libye, que vit la
famille du leader d'Aqmi, Mohammed Ghadir de son vrai nom. C'est en tout cas
l'identité officielle donnée par les autorités algériennes depuis 2011, après
une polémique sur l'identité du terroriste, un temps pris pour Abid Hammadou, un
autre chef terroriste du même âge, de la région de Toggourt. «L'identification
du corps d'Abou Zeid a été possible grâce au recoupement d'ADN prélevé sur le
cadavre avec celui de membres de sa famille et celui enregistré dans le fichier
national, explique une source sécuritaire algérienne. Car après les attentats de
2007 (devant le siège des Nations unies et le Conseil constitutionnel), Alger a
créé un fichier national avec l'ADN de tous les terroristes.»
«Des
analyses sont en cours sur tous les djihadistes d'origine algérienne ou non
identifiables tués au nord du Mali.» Parmi eux: le corps de l'autre chef
terroriste, Mokhtar Belmokhtar. D'après le président tchadien, il aurait été tué
lors de combats dans la vallée d'Ametettai (Adrar des Iforas), une information
démentie par les islamistes.
Par Mélanie
Matarese
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Figaro
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