La BEAC révise de 5,8% à 4,1% la prévision de croissance pour la zone. Un écart dû à la chute de la production pétrolière en Guinée équatoriale et à une diminution des investissements publics dans ce pays ainsi qu’au Congo et au Tchad.
La prévision de croissance de la zone CEMAC pour 2013 se situe à 4,1%, a annoncé Lucas Abaga Nchama, gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), à l’issue d’une réunion du comité de politique monétaire, le vendredi 22 mars. Il y a trois mois, la banque centrale sous-régionale tablait sur 5,8%. « Nous n’avions pas toutes les données en provenance des États à ce moment là, notamment leurs projections budgétaires », s’est justifié Lucas Abaga Nchama pour expliquer un tel écart en un trimestre. La BEAC projette un « ralentissement de l’activité » consécutif à la baisse des investissements publics et au recul de la production pétrolière.
Production d'or noir en berne
La production d’or noir attendue de la zone (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Centrafrique et Tchad) se situe à 48,9 millions de tonnes, contre 49,9 millions en 2012. La baisse anticipée de 1,9 millions de tonnes en Guinée équatoriale, premier producteur de la sous région, explique cette contreperformance. Ce pays revoit également ses prévisions d’investissement à la baisse, en même temps que le Congo et le Tchad. La conséquence étant un écart de 1495,7 milliards de F CFA (2,3 milliards d’euros) par rapport à l’année écoulée en Afrique centrale.
Jeuneafrique.com
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