(BBC Afrique 28/03/2013)
Les autorités centrafricaines tentent de rétablir l'ordre à
Bangui, où les pillages se poursuivent.
Des témoignages indiquent que des
rebelles participent aux exactions.
Une situation qui a mené le ministre
de la communication à demander à tous les hommes armés de se faire enregistrer
et donner un badge d'identification.
Les contrevenants seront arrêtés, a
indiqué Christophe Gazam Betty.
Le ministre, qui est également porte
parole de la Seleka, a tenu à indiquer que certains rebelles faisaient bien leur
travail de sécurisation de la capitale Bangui
D'après lui c'est une
frange des combattants de la Seleka, associée à d'autres groupes de pilleurs,
qui fait preuve d'indiscipline.
Ces personnes doivent être mises hors
d'état de nuire, a-t-il indiqué.
Autre mission pour le retour de l'ordre
dans la capitale: le démantèlement de milices armée qui avaient été mises en
place par le régime de François Bozizé
D'après Christophe Gazam Betty, il
reviendra aux patrouilles mixtes composées de la Force multinationale d'Afrique
centrale (Fomac) et de la Seleka , appuyées par un contingent des forces
francaices, de neutraliser tous ceux qui tous ceux qui enfreindront la
loi.
Les pillages se sont poursuivis, 4 jours après la prise du pouvoir
par la rébellion de la Seleka.
Plusieurs organes de presse ont notamment
été pillés.
Et selon la porte parole du Comité International de la
Croix-Rouge, les entrepôts et des résidences du CICR en Centrafrique ont été
pillés mercredi.
Ces actes mettent en péril l'action du CICR, indique
l'organisation, qui précise qu'une grande partie du matériel était destiné à
répondre aux situations d'urgence.
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