dimanche 13 juin 2010

Un gabonais répond à Bruno Ben Moubamba

Libreville, 13 juin (Infosgabon) – Dans un article intitulé » le Gabon est attaqué » et publié sur www.lvdpg.org le jeudi 10 juin 2010, Bruno Ben Moubamba, Vice-président de l’Union Nationale (UN, Opposition), a fait état d’une opération de nettoyage politique en ce moment au Gabon, et ce, depuis des mois ! Selon lui, le nouveau pouvoir gabonais a distribué allègrement des poisons à qui de droit, y compris à des traitres dans l’opposition. Cette déclaration a suscité la réaction de plusieurs gabonais, comme le cas de ce compatriote.
Détails.
Monsieur Bruno Ben MOUBAMBA
Je suis extrêmement déçu par vos analyses sur un pays que vous prétendez aimer et être attaché : le Gabon.
Je vous rappelle qu’en votre qualité de philosophe, vous êtes tenu de dire les faits avec objectivité et sérieux, car celui qui est passé par la douleur, la patience et le travail du négatif a conquis sa liberté et peut donc libérer le peuple dans la caverne en lui apportant la lumière. Je l’ai déjà dit dans l’appel de Dakar, il est temps de refaire de la politique de manière sérieuse au Gabon. Nous ne voulons plus d’hommes politiques en robe de chambre mais en vêtements sacerdotaux comme le gouvernement de l’émergence.
Vous affirmez que « le nouveau pouvoir a distribué des poisons à qui de droit ». A qui faites vous allusion ?Etes-vous certain de pouvoir démontrer sinon affirmer cela devant les juridictions compétentes ?Je vous rappelle que vous êtes depuis votre activisme militant de 2008 un homme public gabonais et qui a accès à des médias sinon des vecteurs d’information et pas des moindres. Vous ne devez donc pas vous donner le loisir de dire et raconter tout ce qui vous enchante et faire transparaitre aussi clairement votre haine à l’endroit du nouvel exécutif gabonais. Les raisons pour lesquelles vous n’aimez pas la personne du Distingué camarade Ali BONGO ONDIMBA m’importent peu vue l’incommensurabilité paradigmatique qui vous sépare au plan politique et existentiel. Faites attention à vos propos, vous risquez de porter atteinte à la sureté de l’Etat. A un certain niveau de sérieux dans le débat politique je vous invite à plus de cohérence et de rigueur dans la méthode. Ne dites point des choses que vous ne pouvez prouver et mieux qui peuvent porter atteinte à la stabilité de votre pays. S’il vous manque des arguments politiques pour contredire le gouvernement de l’émergence ne prenez pas des incidents isolés et surtout des décès pour jeter l’opprobre sur vos adversaires. Ce n’est ni loyal ni crédible comme tactique et c’est indigne des études de philosophie que nous avons faites. Ce n’est plus de la politique en termes de combat d’idées, mais autre chose qui est le débat de personnes et qui est indigne de celui qui a été sur les bancs de Socrate ou de Platon. Laissez en paix reposer les morts et ne cherchez pas la petite bête là ou elle n’est pas. Je ne vous savais pas déjà médecin légiste qui fait aussi des autopsies et diagnostique des « poisons ». Arrêtez Bruno, cela n’est pas digne de vous,cessez de faire honte aux études combien nobles de philosophie. Lorsqu’on a été confronté aux textes cartésien, kantien, hégélien et nietzschéen au moins il y a des choses qui ne peuvent plus figurer dans votre vocabulaire. Le Gabon n’est pas attaqué, c’est plutôt vous qui voulez l’attaquer. Toutefois, je vous prie d’arrêter de semer la zizanie dans les cœurs et les esprits des gabonais qui ont énormément de choses à faire afin de faire sortir leur pays du retard accumulé par vos amis opposants qui n’ont aucune idée si ce n’est que la simple contestation. Le nouveau pouvoir a t-il réellement besoin d’empoissonner qui ? Pour quelles raisons ? Le Gabon sauf si nous ne parlons pas du même pays est un pays ou les hommes et les femmes se sont toujours exprimés en toute liberté. Nous avons encore en souvenir les différentes marches de protestation des années 90 jusqu’à la vôtre du 07 aout dernier. Quand bien même vous avez à chaque fois violé les dispositions réglementaires en enfreignant la consigne du ministère de l’intérieur via la préfecture de police mais elles ont tout de même eu lieu et sans heurts majeurs, sauf pour bien évidemment ramener à l’ordre ceux qui veulent en profiter pour faire du vandalisme. Les hommes sont libres au Gabon mais dans le respect des règles en vigueur et ça vous le savez plus que bien vu l’environnement dans lequel vous vivez au quotidien. Quand aurons un véritable état de droit au Gabon pour tous et pas seulement appliqué sur le PDG ? Car, je remarque et j’en profite aussi pour répondre à vos amis qui ont estimé qu’il y a eu fraude aux élections partielles. Comme par hasard au Gabon les lois sont faites pour que seuls les pédégistes les appliquent et quand elles ne vous arrangent pas vous criez sur tous les toits. Quand l’opposition gagne une élection alors elle est transparente, et lorsque le PDG gagne il y a fraude, monsieur Moubamba cher confrère philosophe, c’est de la sorcellerie politique véritable et pas celle que vous théorisez. Il n’y a que le PDG qui a en permanence le souci du respect des signes et des symboles de la République, vous les opposants n’hésitez pas à les bafouer dès que cela vous enchante.L’opposition gabonaise en manque d’idées fait dans la forfanterie et pratique la sorcellerie politique. A titre d’exemple, il n’y a qu’au PDG ou des gens ont été démis de leurs fonctions au secrétariat exécutif pour incompatibilité avec le statut de fonctionnaire, les autres continuent de faire la sourde oreille faisant dans le dilatoire. Entre autres, lorsque les hiérarques du PDG se sont vus retirés leurs passeports de service ou diplomatique pour défaut de fonction cela n’a pas couru les rues. Cependant il a suffit que quelques opposants soient empêchés de voyager pour les mêmes raisons pour que le monde entier soit secoué et remué juste pour des citoyens qui ont du mal à se mettre en règle ,et surtout nostalgiques d’un ordre ancien. Voilà votre opposition, tels des hommes en robe de chambre.
Par ailleurs, la mort est une réalité avec laquelle il ne faut guère jouer monsieur MOUBAMBA. Ne jouez pas avec des familles qui ont perdu un des leurs en instrumentalisant ce débat là sur des faits politiques. Si entre vous opposants vous vous faites la guerre pour des positionnements cela n’engage que vous mais n’emmenez pas le PDG. Distingué camarade Ali ne cesse de vous dire trêve de politique maintenant il est temps de travailler. Nous attendons votre contribution à l’émergence du Gabon et non une contribution qui sème la zizanie et la confusion dans l’esprit et les cœurs du peuple. Il faut savoir laisser avancer les autres, cher confrère, c’est cela aussi être un bon philosophe. Soyez humble comme le père Socrate et reconnaissez pour un instant que ce que vous savez n’est rien par rapport à ce qui vous reste à apprendre. Contentez vous s’il vous pait de bien faire votre travail d’opposant que vous avez choisi en toute liberté et vous verrez que le pays ira mieux. Quand le PDG fait mal dites le et quand il fait bien dites le aussi a répété le Distingué camarade Ali lors de son discours de vœux à la presse nationale. Et comme je sais que vous en êtes un, essayez je vous en prie de ne plus nous distraire à l’avenir. Le philosophe selon Aristote est celui qui sait tout autant que faire se peut. Inspirez vous en cher confrère non pour prêcher le faux mais pour dire la vérité au peuple. Vous n’êtes pas encore capable de diriger le Gabon mettez vous à l’école du PDG vous apprendrez beaucoup plus que ce que savez. A titre de rappel le PDG à lui seul formerait cinq gouvernements de 40 ministres s’il le faut et ce ne seront pas des ministres incompétents. C’est le plus grand vivier de compétences nationales et vous le stigmatisez de la sorte ? Non confrère Vous n’êtes pas un rêveur mais vous savez bien ce que vous faites. Et arrêtez car je vous vois et entre athéniens nous savons quel chemin tentez-vous d’emprunter. Je vous signale juste qu’il ne mènera nulle part. Mais ce n’est pas à cette allure que vous aurez une place au bord de mer ni au gouvernement de l’émergence. dans vos guéguerres de bas niveau. Le nouvel exécutif n’a nul besoin de distiller des poisons, il est très occupé à faire du Gabon un pays qui bouge un pays émergent. C’est vous qui distribuez des poisons dans la conscience du peuple par vos intoxications intellectuelles et la haine que vous portez à l’endroit de la politique de l’émergence et de son chef de file.
La dernière chose sur laquelle j’insiste est que les gouvernements d’union nationale sont faits non pas tant que le PDG ne peut le faire tout seul, juste que feu le Grand camarade a toujours voulu associer tous les fils de la nation à la gestion du pays quelque soit leur bord politique. Le Distingué camarade Ali s’inscrit dans la même logique de partage, de dialogue toutefois il vous demande de regagner la maison il y a de la place pour tout le monde. Il n’est pas encore trop tard la porte est ouverte et il n’y a pas de honte à reconnaitre que l‘on était sur le mauvais chemin, et pour un philosophe encore mieux. Le Gabon a besoin de vous Bruno pas dans la lutte armée ni la violence mais dans la construction en paix d’un idéal de développement un désir de voir ce pays porté aux plus hautes cimes du continent. Tout cela « ensemble » je dis bien « ensemble »

Junior NDONG NDONG
FIN/INFOSGABON/MM/2010
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