"Je réaffirme notre souhait que très très vite la libération puisse avoir lieu pour des raisons simplement humaines. Je crois que c'est vraiment l'objectif numéro 1", a-t-il ajouté.
Le chef de la diplomatie française, qui est arrivé au Cameroun vendredi soir, a rencontré le président camerounais Paul Biya.
"Nous avons bien évidemment parlé de la situation de nos compatriotes mais je souhaite rester sur cette ligne de discrétion (...) Il faut avoir à l'esprit (...) que parmi les sept personnes enlevées il y a quatre enfants dont le plus petit est âgé de moins de 5 ans", a poursuivi M. Fabius.
La famille, dont quatre enfants âgés de 5 à 12 ans, a été enlevée le 19 février dans le nord du Cameroun à Dabanga sur une route longeant la frontière avec le Nigeria. Le 25 février, des individus se réclamant de Boko Haram ont diffusé sur Youtube une vidéo montrant cette famille, en exigeant la libération de jihadistes détenus au Nigeria et au Cameroun contre celle des otages.
M. Fabius est également revenu sur la présence militaire française en Afrique, citant notamment la force Epervier basée au Tchad, destinée à "protéger nos compatriotes" mais également "aider à la sécurité des populations locales". "Heureusement que nous sommes présents sinon je ne vois pas comment nous aurions pu mener cette opération extrêmement efficace et saluée par tous les Africains au Mali".
"Si la France n'avait pas été là, le Mali actuellement serait un Etat terroriste et les pays voisins probablement sous le joug des terroristes", a-t-il ajouté.
Le ministre a conclu: "La France est là. Elle est bien là. Elle n'a pas de vocation à s'ingérer dans les affaires des Etats mais la France est en appui".
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire