Arrêté en 2011 avec son père Laurent Gbagbo, ancien chef d’Etat de la Côte d’Ivoire, Michel Gbagbo verra sa plainte déposée contre Guillaume Soro et neufs commandants des Forces Républicaines de la Côte d’Ivoire instruite par un juge français. Une décision dont se félicite son avocate.
A quarante-deux ans, Michel Gbagbo, fils de Laurent Gbagbo, l’ex-président de la Côte d’Ivoire, verra sa plainte instruite par un juge français. Très remonté contre l’actuel régime en place, il avait porté plainte pour « enlèvement, séquestration, traitement inhumain et dégradant ».
La plainte de Michel Gbagbo vise principalement Guillaume Soro, ancien Premier ministre de la Côte d’Ivoire, actuellement Président de l’Assemblée nationale du pays, ainsi que neuf commandants des Forces républicaines de la Côte d’Ivoire (FRCI).
« Une grande victoire pour Michel Gbagbo »
Une instruction de la justice française dont se réjouit l’avocate de Michel Gbagbo, Me Habiba Touré. « Il s’agit d’une grande victoire pour le fils du président Gbagbo, enlevé, séquestré et molesté en raison de son patronyme. Le temps de l’impunité est révolu », a-t-elle déclaré.
Michel Gbagbo, accusé d’infractions économiques dont le détournement de deniers publics, avait déjà déposé une plainte simple à Paris en novembre 2011. Mais, le procureur avait à l’époque décidé de ne pas engager de poursuites.
Le fils et le père devant la justice
Michel Gbagbo a été arrêté le 11 avril 2011 avec son père par les hommes du président actuel de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara. Depuis lors, le fils de l’ancien président ivoirien est toujours incarcéré dans la prison de Bouna, au nord-ouest du pays.
Son père est toujours en détention à la Cour Pénal Internationale (CPI), où il fait l’objet de quatre chef d’accusation : « meurtres, viols et autres violations sexuelles, actes de persécution et autres actes inhumains ».
© Afrik.com
La plainte de Michel Gbagbo vise principalement Guillaume Soro, ancien Premier ministre de la Côte d’Ivoire, actuellement Président de l’Assemblée nationale du pays, ainsi que neuf commandants des Forces républicaines de la Côte d’Ivoire (FRCI).
« Une grande victoire pour Michel Gbagbo »
Une instruction de la justice française dont se réjouit l’avocate de Michel Gbagbo, Me Habiba Touré. « Il s’agit d’une grande victoire pour le fils du président Gbagbo, enlevé, séquestré et molesté en raison de son patronyme. Le temps de l’impunité est révolu », a-t-elle déclaré.
Michel Gbagbo, accusé d’infractions économiques dont le détournement de deniers publics, avait déjà déposé une plainte simple à Paris en novembre 2011. Mais, le procureur avait à l’époque décidé de ne pas engager de poursuites.
Le fils et le père devant la justice
Michel Gbagbo a été arrêté le 11 avril 2011 avec son père par les hommes du président actuel de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara. Depuis lors, le fils de l’ancien président ivoirien est toujours incarcéré dans la prison de Bouna, au nord-ouest du pays.
Son père est toujours en détention à la Cour Pénal Internationale (CPI), où il fait l’objet de quatre chef d’accusation : « meurtres, viols et autres violations sexuelles, actes de persécution et autres actes inhumains ».
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