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22h12 : Les ravisseurs réclament « l'arrêt de l'agression » au Mali -Un groupe islamiste armé a revendiqué mercredi la prise d'otages massive sur un site gazier en Algérie, réclamant notamment « l'arrêt de l'agression » au Mali, dans un communiqué publié par le site mauritanien Alakhbar, qui publie régulièrement les communiqués de jihadistes. « Nous annonçons avoir réussi une attaque de taille en réaction à (...) la croisade menée par les forces françaises au Mali », selon le communiqué, qui évoque 40 otages étrangers, dont 7 Américains et 2 Britanniques et réclame « l'arrêt de l'agression » au Mali.
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20h45 : Pour Leon Panetta, le Mali n'est pas une guerre française. Le secrétaire d'Etat américain à la Défense a déclaré, au cours d'une rencontre avec la presse à l'ambassade américaine mercredi soir à Rome « Au Mali, je ne crois pas qu'il s'agisse d'une guerre française, mais il faut un effort international » qui devra être confirmé par l'ONU.
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20h22 : Deux morts à In Aménas -Un Britannique et un Algérien ont été tués et six autres personnes ont été blessées lors de l'attaque menée par une vingtaine d'hommes contre le bus d'un complexe gazier du sud de l'Algérie, a annoncé le ministre algérien de l'Intérieur, Dahou Ould Kablia. « Il y a eu deux morts, un Algérien et un Britannique », a dit le ministre à la télévision nationale qui a fait état d'un Britannique, un Norvégien et un Ecossais blessés, ainsi que deux gendarmes et un agent de sécurité algériens dans l'attaque, suivie d'une prise d'otages.
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20h03 : Origine des ravisseurs -Les auteurs de la prise d'otages dans le site gazier d'In Aménas, dans le sud-est de l'Algérie, ne sont venus ni de Libye ni du Mali, a déclaré le ministre algérien de l'Intérieur et des collectivités locales, Dahou Ould Kablia. « Le groupe terroriste qui a attaqué la base de vie n'est entré ni du Mali, ni de Libye », a souligné le ministre à la télévision nationale, en précisant qu'il s'agissait d'un groupe d' »une vingtaine d'hommes issus de la région ». Un assaillant joint par téléphone avait auparavant affirmé à l'AFP que les ravisseurs étaient des membres d'Al-Qaïda, venus du Mali.
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19h54 : Les ravisseurs veulent quitter l'Algérie -Le ministre de l'Intérieur et des collectivités locales algérien, Dahou Ould Kablia, a déclaré que les ravisseurs qui détiennent des otages dans le sud de l'Algérie auraient demandé à quitter le pays avec eux, ce qu'Alger refuse. « Il semblerait qu'ils veulent ressortir de cette région pour sortir du pays avec des otages, ce qui ne saurait être accepté par les autorités algériennes », a déclaré le ministre à la télévision publique. Il a également affirmé que les ravisseurs étaient « encerclés » par l'armée et les services de sécurité dans le complexe gazier d'In Aménas.
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19h37 : Alerte du Quai d'Orsay -La menace d'attentat et d'enlèvement, liée à la situation au Mali, s'accroît « encore tout particulièrement » dans la zone sahélienne, a indiqué mercredi le ministère des Affaires étrangères sur son site internet de Conseil aux voyageurs. « En raison de la forte dégradation de la situation sécuritaire au Mali, la menace d'attentat et d'enlèvement s'accroît encore tout particulièrement dans la zone sahélienne. Il est fortement recommandé, dans ces circonstances, d'éviter de s'exposer inutilement à des risques », indique le site du Quai d'Orsay, alors qu'une prise d'otages est en cours sur un site pétrolier dans l'est de l'Algérie.
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19h33 : Des Américains parmi les otages - Le département d'Etat américain a confirmé mercredi que des Américains figuraient parmi les otages détenus sur un site gazier de la compagnie britannique BP dans l'est de l'Algérie.« Selon les informations dont nous disposons, des citoyens américains figurent parmi les otages », a déclaré la porte-parole de la diplomatie américaine, Victoria Nuland, sans donner de détails sur leur nombre ou leur identité, au nom de leur sécurité.
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Le site d'In Amenas - Google Maps
19h03 : 150 otages locaux en Algérie - Cent cinquante employés algériens d'une filiale de la société CIS Catering sont retenus sur le site gazier d'In Amenas, dans l'est de l'Algérie, a déclaré mercredi le P-DG de la société. Interrogé par le JDD.fr , Régis Arnoux juge la situation « très préoccupante » car « de nombreuses vies sont en jeu ». « 150 employés algériens de notre filiale Cieptal sont actuellement retenus sur le site du consortium de BP. Ils n'ont pas le droit de sortir de la base », précise-t-il. « Selon mes informations, un groupe d'une soixantaine de terroristes venus de pays voisins, surarmés et très bien équipés, a attaqué la base cette nuit. Ils auraient alors pris en otages tous les expatriés, quelle que soit leur nationalité, les auraient regroupés et attachés », ajoute-t-il. Selon le P-DG, « les employés algériens, eux, n'ont pas la possibilité de partir » et « sont retenus à l'intérieur du site ». « S'il s'agit bien de terroristes venus de l'extérieur de l'Algérie, on peut supposer qu'ils agissent pour faire pression sur la France et ses alliés. J'espère qu'il y aura des négociations, mais l'armée algérienne encercle la base, des hélicoptères la survolent. »
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18h59 : Pas de négociations selon les autorités algériennes - Le ministre algérien de l'Intérieur et des Collectivités locales, Dahou Ould Kablia, a affirmé mercredi soir que les autorités ne négocieront pas avec les 'terroristes' qui retiennent, après une attaque meurtrière contre un complexe gazier, de nombreux otages. Les autorités algériennes « ne répondront pas aux revendications des terroristes et refusent toute négociation » a-t-il déclaré à la télévision nationale, en se référant à l'attaque, suivie de la prise d'otages d'étrangers et d'Algériens -dont des petits groupes ont été libérés-au complexe gazier de Tiguentourine à In-Amenas.
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18h38 : Les ravisseurs d'In Amenas cernés -Les islamistes qui ont enlevé plusieurs dizaines d'Occidentaux mercredi sur le site gazier d'In Amenas, dans l'est de l'Algérie, affirment être cernés par les forces algériennes et assurent que toute tentative pour libérer les otages conduira à une « fin tragique », rapporte l'agence de presse mauritanienne ANI. L'un des ravisseurs joint par l'agence a en outre indiqué que les abords du site avaient été minés.
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18h35 : Vote du Parlement - Le président François Hollande a déclaré mercredi que, conformément à l'article 35 de la Constitution, un vote du Parlement interviendra si l'opération militaire de la France au Mali « devait se prolonger au-delà de quatre mois ». C'est « la lettre de notre Constitution », a justifié M. Hollande, qui s'exprimait lors de ses voeux aux parlementaires. Il a également souligné que « l'unité de la Nation » avait « une condition: que le Parlement soit associé autant qu'il est possible aux décisions que je prends ou que je pourrais prendre ».
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AFP
18h26 : Otages en Algérie - François Hollande a indiqué qu'il n'y avait pas de certitude concernant la présence de ressortissants français parmi les 41 « Occidentaux » retenus en otages par des terroristes dans un site pétrolier en Algérie. « A l'instant où je parle, une prise d'otages a lieu en Algérie sur un site pétrolier, avec un nombre de personnes retenues dont nous ne pouvons pas encore connaître l'exactitude », a déclaré le chef de l'Etat, lors de ses voeux aux parlementaires. « De même pour les ressortissants français qui pourraient être concernées », a-t-il ajouté.
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18h24 : Washington en alerte - La Maison Blanche a affirmé mercredi qu'elle surveillait « de près » la situation en Algérie, où des jihadistes ont affirmé avoir pris en otage 41 « Occidentaux » dont sept Américains. « Nous surveillons de près la situation et sommes en contact avec les Algériens et nos autres partenaires dans la région », a déclaré le porte-parole du Conseil de sécurité nationale, Tommy Vietor.
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17h59 : Enfants soldats et boucliers humains -Les groupes islamistes armés, contre lesquels le Mali mène la guerre avec l'appui de la France, utilisent des enfants soldats et « les populations comme boucliers » dans les zones qu'ils investissent, a affirmé mercredi un responsable de l'armée malienne joint depuis Dakar. Les islamistes armés « ont deux stratégies: les populations comme boucliers et des enfants soldats comme combattants », a déclaré ce responsable militaire sous couvert d'anonymat. Selon lui, c'est actuellement le cas à Diabali (400 km au nord de Bamako) ou, d'après des sources de sécuritaire, des combats « au corps à corps » opposaient mercredi soldats français des forces spéciales et combattants islamistes. A Diabali, les islamistes « sont en train de se servir des populations comme boucliers, c'est ce qui complique les choses pour nous. Et ils n'ont que des enfants soldats », a ajouté ce responsable, refusant d'en dire plus « parce que des opérations sont en cours en ce moment (mercredi après-midi) pour les en déloger ».
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AFP
17h55 : Le Tchad envoie un contingent -Le président tchadien Idriss Déby a décidé d'envoyer au Mali un contingent de soldats « pour soutenir les efforts de la communauté internationale », sans préciser le nombre des militaires, a appris l'AFP de source officielle mercredi. « Nous avons pris la décision de déployer sur le sol malien un contingent de l'armée nationale tchadienne pour soutenir les efforts de la communauté internationale en vue de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la République du Mali », a indiqué le président Déby dans un message adressé à l'Assemblée nationale.
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17h52 : La CPI ouvre une enquête sur des crimes de guerre -Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a ouvert une enquête mercredi sur les crimes de guerre présumés commis depuis janvier 2012 sur le territoire du Mali, où quelques 800 soldats français sont déployés, a annoncé le bureau du procureur. « Je suis parvenue à la conclusion que certains de ces actes de brutalité et de destruction pourraient constituer des crimes de guerre au regard du Statut de Rome », le traité fondateur de la CPI, a déclaré le procureur de la Cour, Fatou Bensouda, dans un communiqué.
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17h36 : Unanimité des sénateurs - Les sénateurs ont été unanimes, tous groupes confondus, communistes et écologistes compris, à apporter leur soutien mardi à la décision de François Hollande d'intervenir militairement au Mali. Le débat sans vote sur cette intervention au Mali a été introduit par le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, qui a lu l'intervention faite au même moment à l'Assemblée nationale par Jean-Marc Ayrault. « C'est à bon droit que le président de la République a pris la difficile décision d'engager nos forces armées », s'est ensuite félicité Christian Cambon (UMP). Il a mis en garde contre les « risques d'enlisement, d'isolement, pour la sécurité même de notre territoire si, rapidement, une solution politique ne vient pas se substituer au bruit des armes ».
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16h28 : les islamistes revendiquent 41 otages occidentaux dont 7 Américains, des Français, des Britanniques et des Japonais. 5 otages seraient retenus dans l'usine alors que les 36 autres se trouvent sur un « site d'hébergement » selon un porte parole du groupe islamiste, cité par deux sites d'informations mauritaniens, Agence Nouakchott information et Sahara Medias.
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15h43 : Nouveau bilan de l'attaque en Algérie -L'agence de presse algérienne APS indique que deux étrangers ont été tués dont un Britannique, citant une source préfectorale.
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15h18 : les députés UMP réclament une audition de Le Drian. Les députés UMP de la commission de la Défense « font part de leur vif étonnement de ne pas avoir encore auditionné le ministre de la Défense sur la situation au Mali et l'échec de l'opération en Somalie », écrivent-ils dans un communiqué. « Ils s'étonnent qu'une éventuelle audition ne soit prévue que la semaine prochaine, soit plus de 10 jours après le début des opérations. A l'heure où nos forces armées sont engagées au combat, ils demandent à auditionner le ministre de la Défense dans les plus brefs délais », expliquent-ils.
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Jean-Marc Ayrault - DR
15h06 : « La France n'est pas seule » assure Jean-Marc Ayrault. devant les députés à l'occasion d'un débat sans vote sur l'intervention militaire française organisé au Parlement. L'initiative de la France a reçu une « large approbation internationale » et les « partenaires européens sont au rendez-vous ». Le Premier ministre justifie l'intervention française au Mali qui « change la donne » et rappelle le « triple objectif » de l'opération : « arrêter l'offensive des groupes terroristes », « préserver l'existence de l'Etat malien » et « préparer le déploiement de la force d'intervention africaine ». Il a salué « l'esprit de responsabilité dont toutes les forces politiques ont témoigné » depuis le début de l'opération 'Serval' le 11 janvier. Jean-Marc Ayrault a aussi évoqué le volet politique de la situation malienne. « Une paix durable au Mali passe bien sûr par une solution politique, c'est-à-dire l'adoption d'une feuille de route de la transition ouvrant la perspective d'élections démocratiques organisées sur tout le territoire malien », a-t-il expliqué. « D'après les indications recueillis à Bamako, le Premier ministre (Diango, ndlr) Cissoko souhaite aller vite, il a déjà consulté les partis politiques sur la feuille de route qui sera prochainement présentée au conseil des ministres, puis au Parlement malien. Une cellule de suivi sera créée pour en assurer la mise en oeuvre », a-t-il annoncé.
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15h03 : Premier bilan sur l'attaque en Algérie - Un étranger a été tué, deux blessés, et d'autres pris en otage lors d'une attaque à l'aube contre une base de vie d'employés d'installations pétrolières dans la région algérienne d'In Aménas, près de la frontière libyenne, a annoncé le ministère algérien de l'Intérieur. « Un ressortissant étranger est décédé lors de cette attaque repoussée par des unités d'escorte, alors que six personnes (deux étrangers, deux gendarmes et deux agents de sécurité) ont été blessées », indique un communiqué du ministère, cité par l'agence APS, sans préciser les nationalités impliquées. Le groupe s'est ensuite « dirigé vers la base vie dont il a investi une partie et y a pris en otage un nombre indéterminé de travailleurs, dont des étrangers », a-t-il ajouté.
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14h38 : Merkel monte au créneau - La chancelière allemande Angela Merkel a estimé mercredi que « le terrorisme au Mali » était « une menace pour l'Europe ». « L'Allemagne considère que la situation dans la région fait partie de sa propre situation sécuritaire, car bien entendu le terrorisme au Mali (...) n'est pas seulement une menace pour l'Afrique, mais aussi pour l'Europe », a déclaré Angela Merkel lors d'une conférence de presse à Berlin avec le président ivoirien Alassane Ouattara.
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14h19 : Alassane Ouattara en visite à Berlin a appelé « tous les Européens » à soutenir l'opération de la France au Mali, lors d'une conférence de presse avec la chancelière Angela Merkel. « Je souhaite que cette action soit soutenue par tous les Européens. Il était urgent d'agir et je félicite le président (français François) Hollande mais tout le monde doit se mobiliser », a déclaré Alassane Ouattara, qui préside aussi la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (Cédéao). Les pays membres de cette communauté pourraient déployer des contingents au Mali dans les prochaines 48 heures, a déclaré de son côté Ibrahim Dembele, chef d'état-major de l'armée malienne. « La difficulté que nous rencontrons est de nature logistique, et il nous faut également désigner les sites où ces équipes pourront être basées », a-t-il déclaré à Reuters Télévision en marge d'une réunion à Bamako des chefs d'état-major des pays de la Cédéao. « Ils vont se déployer dans un premier temps dans des zones de transit avant d'affronter l'ennemi sur le terrain, ce qui devrait intervenir sous peu, dans les prochaines 48 heures ».
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AFP
14h03 : La France, « seul pays occidental » à avoir la capacité d'intervenir - L'ancien ministre PS de la Défense Alain Richard estime que la France est le seul pays, sur le continent africain, à avoir la capacité d'intervenir au Mali, pays dont « nous sommes le plus proche partenaire politique », dans une interview au site internet du JDD . Pourquoi la France est-elle le seul pays occidental à intervenir, demande le JDD. « A la fois parce que nous sommes seuls à avoir cette capacité sur le continent (...) et parce que nous sommes le plus proche partenaire politique du Mali. Dans la crise où ils se trouvaient, ne pas les aider aurait signifié devant le monde entier que nous laissions tomber nos amis », répond Alain Richard.
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13h28 : L'Italie prête à fournir un soutien logistique a indiqué le ministre italien des Affaires étrangères Giulio Terzi. L'opération lancée par la France est cohérente avec la résolution 2085 du 20 décembre du Conseil de sécurité » de l'ONU a t-il ajouté.
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13h26 : L'OCI se prononce pour l'intégrité du Mali -L'Organisation de la coopération islamique, qui regroupe 57 pays dont le Mali, a déclaré soutenir les actions visant au recouvrement de l'intégrité territoriale du Mali, revenant ainsi sur son appel à un « cessez-le-feu immédiat » après le lancement d'une opération française.
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Soldat français des forces spéciales - AFP
13h18 : Des combats « au corps à corps » opposaient soldats français des forces spéciales et combattants islamistes à Diabali, à 400 km au nord de Bamako, ont indiqué deux sources de sécurité. « Les forces spéciales sont actuellement à Diabali, au corps à corps avec les islamistes. L'armée malienne est également sur les lieux », a expliqué une source de sécurité malienne. L'information a été confirmée par une source de sécurité régionale.
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13h03 : Confusion en Algérie - Un Français et quatre Japonais auraient été pris en otage à l'aube lors de l' attaque islamiste contre un site de British Petroleum dans la région algérienne d'In-Aménas, proche de la frontière libyenne, a indiqué un député algérien, Mahmoud Guemama. Selon des sources diplomatiques occidentales, ces employés seraient des expatriés de plusieurs nationalités. Des source locales indiquent pour leur part qu'un Français a été tué mercredi dans l'attaque.
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13h02 : Hollande assume pour la Somalie - François Hollande a revendiqué « pleinement » l'opération menée en Somalie par la France pour tenter sans succès de récupérer l'agent de la DGSE Denis Allex retenu en otage depuis 2009, malgré « l'assassinat » de cet otage et la mort de deux militaires. Cette opération, « je l'ai décidée il y a plusieurs semaines, elle était prévue ce jour-là, ou plus exactement cette nuit-là », a-t-il dit à propos du raid du service action de la DGSE mené dans la nuit de vendredi à samedi en Somalie quelques heures après le début de l'offensive française au Mali. « Elle aurait pu réussir, elle devait réussir », a dit le chef de l'Etat en présentant ses voeux à la presse à l'Elysée. « En même temps, aussi lourdes soient les conséquences, puisqu'il y a eu la mort, l'assassinat de l'otage et deux soldats tués, je revendique cette opération pleinement », a poursuivi le président. « C'est aussi un message que nous envoyons: la France ne peut pas accepter que ses ressortissants soient détenus ».
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13h01 : Aide de l'Allemagne -Berlin a annoncé mettre deux avions de transport Transall à disposition de la Cédéao pour contribuer à l'opération militaire lancée le 11 janvier par Paris au Mali contre des islamistes. « L'Allemagne va participer (...) avec un soutien logistique », en l'ocurrence « la mise à disposition d'appareils de transport de type Transall » à l'opération, a déclaré le ministres de la Défense Thomas de Maizière lors d'un point presse aux côté de son homologue des Affaires étrangères Guido Westerwelle, précisant qu'il s'agissait de « deux avions ». « L'aide est à destination des Etats de la Cédéao », a précisé Thomas de Maizière. « Nous sommes prêts à transporter des troupes des Etats de la Cédéao vers Bamako », a-t-il ajouté. Le départ des appareils pourrait avoir lieu « sans délai, après que quelques questions techniques soient réglées », a indiqué de Maizière.
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AFP
12h56 : Plusieurs otages en Algérie, les assaillants affirment venir du nord Mali -L'attaque et la prise d'otages menées mercredi en Algérie contre un site BP ont été menées par des combattants d'al-Qaïda venus du nord du Mali, a affirmé l'un d'eux à l'AFP. « Nous sommes des membres d'Al-Qaïda et nous sommes venus du nord du Mali », a affirmé le combattant, joint par téléphone, à l'AFP. Un Français et quatre Japonais auraient été pris en otage.
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11h43 : Attaque islamiste en Algérie confirmée - Des islamistes ont attaqué mercredi un site de British Petroleum dans le sud de l'Algérie et pris en otage plusieurs de ses employés, notamment de nationalités britannique, norvégienne et japonaise, ont indiqué des sources diplomatiques occidentales. Une opération de l'armée algérienne est en cours contre les assaillants, a-t-on indiqué de mêmes sources. L'attaque a eu lieu dans la ville de In Amenas, près de la frontière avec la Libye.
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11h37 : Islamistes encerclés dans le centre -Les troupes françaises se sont déployées mercredi autour de la ville de Niono, dans le centre du Mali, dans le cadre d'une opération visant à bloquer l'avancée des rebelles qui se sont emparés de la localité voisine de Diabaly, apprend-on de source militaire malienne. « Les forces françaises ont sécurisé Niono pour arrêter l'avance des islamistes vers Ségou, pendant que l'armée malienne sécurise la zone frontière avec la Mauritanie », a-t-on déclaré. « Ils sont maintenant encerclés et l'assaut final n'est plus qu'une question de temps. » Par ailleurs, au sixième jour des bombardements français, les chasseurs français ont frappé le siège de la police islamique à Niafunké, près de Tombouctou, ont indiqué les habitants.
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AFP
11h22 : L'armée française sécurise un pont stratégique - Un détachement de l'armée française va « sécuriser » un pont stratégique sur le fleuve Niger à Markala, près de Ségou, dans l'ouest du Mali, qui mène vers le sud et la capitale Bamako, afin d'en empêcher l'accès au islamistes armés. « La mission qui nous est confiée est de tenir le pont afin d'interdire à l'ennemi l'accès au Sud », a déclaré le colonel Frédéric (son prénom) du 21e RIMA (Régiment d'infanterie de marine), venu du Tchad. « Nous allons mettre en place un dispositif pour sécuriser cette zone », a-t-il ajouté. De source militaire française, on précise que des combattants islamistes armés se trouvent à environ 80 km au nord de Markala, localité située près de Ségou, à 120 km au nord-est de Bamako. Le détachement français d'une centaine de soldats circulant à bord d'une vingtaine de véhicules, parti mardi en fin d'après-midi de l'aéroport de Bamako, y est arrivé mercredi matin.
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10h37 : Plusieurs expatriés enlevés mercredi par des rebelles islamistes sur un site pétrolier vers In Amenas, dans le sud de l'Algérie, a-t-on appris auprès de sources locales et diplomatiques.
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10h29 : Bayrou salue la « détermination » de Hollande - François Bayrou, le président du MoDem, a salué la « détermination » et la « rapidité » de réaction du président François Hollande au Mali. Le chef de l'Etat « ne pouvait pas prendre une autre décision » que de lancer une contre-offensive militaire contre les groupes islamistes, a assuré l'ancien candidat à l'Elysée sur BFMTV-RMC, qui a ajouté: « J'aurais fait la même chose ». « Il l'a fait avec suffisamment de détermination et de rapidité dans l'urgence pour que ça crée un coup d'arrêt, un stop à ce qui était en train de se produire », a assuré le responsable centriste. « Les troupes jihadistes, dont beaucoup viennent de l'ancienne armée de Kadhafi en Libye qui avaient pris le nord du Mali », où ils ont « fait des exactions énormes », avaient « décidé de conduire un assaut contre le sud », a argumenté M. Bayrou.
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08h38 : Copé inquiet - Jean-François Copé, le président de l'UMP, a exprimé une « inquiétude forte » au constat de « la solitude de la France » au Mali, tout en réaffirmant son soutien au gouvernement pour cette intervention militaire. « Lorsque des soldats sont engagés, des Français exposés -ceux qui habitent au Mali et dans toute la zone -des otages menacés, l'union nationale doit prévaloir », a assuré le député-maire de Meaux sur France 2. Les dirigeants de l'UMP ont donc « très rapidement dit que nous serions au côté du gouvernement », a noté l'ex-ministre. « Je suis d'ailleurs très étonné de voir la virulence de membres de la majorité tels que M. Mamère », député EELV de Gironde, qui a qualifié de « propagande » les raisons invoquées par le gouvernement pour s'engager militairement au Mali. « Il y a une inquiétude aujourd'hui, forte: la solitude de la France dans cette opération », a dit M. Copé. « C'est vrai que la situation est extrêmement préoccupante au Mali, mais elle n'est pas nouvelle », a-t-il relevé. « Elle date du mois de mars, du début de l'année 2012 en réalité ». « Nous avons attendu un certain temps, avant cette intervention ».
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08h04 : Les forces terrestres françaises engagées au Mali « sont en train de remonter vers le nord » du pays, a annoncé mercredi matin le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. « Jusqu'à présent, nous avions fait en sorte qu'il y ait quelques forces terrestres à Bamako, pour sécuriser d'abord nos populations, nos ressortissants, les ressortissants européens et la ville de Bamako. Maintenant les forces terrestres françaises sont en train de remonter vers le nord », a déclaré le ministre sur RTL. Interrogé peu après sur Europe 1, le chef d'état-major des armées Edouard Guillaud a précisé que 'dans les heures qui viennent, mais je ne suis pas capable de dire si c'est dans une heure ou dans 72 heures, nous combattrons directement'. L'opération au sol est engagée 'depuis quelques heures', a-t-il confirmé, précisant que des renforts continuaient d'arriver de France et que des combats directs auraient lieu 'dans les heures qui viennent' entre soldats français et rebelles islamistes. La France a, pour la première fois, engagé mardi des troupes au sol au Mali, pour reprendre Diabali -400 km au nord de Bamako -tombée mardi aux mains de jihadistes (voir la vidéo ci-dessous), un tournant après une campagne de bombardements aériens menée depuis le 11 janvier. Dans l'attente de l'arrivée de la force ouest-africaine, la France a également poursuivi mardi ses frappes aériennes contre les combattants islamistes et annoncé le déploiement à terme de 2.500 soldats au Mali.
Jean-Yves Le Drian invité de Jean-Michel Aphatie par rtl-fr
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04h05 : Tout juste revenu des Emirats, François Hollande préside mercredi matin un nouveau Conseil de Défense à l'Elysée sur le Mali. La tenue de ce débat sans vote avait été annoncée lundi soir à l'issue d'une rencontre entre le Premier ministre et les principaux responsables du Parlement. Elle constituait la première étape de la saisine des parlementaires promise par le président vendredi au premier jour de l'intervention militaire au Mali. Lors du Conseil des ministres avancé à 09H00, la question devrait être évoquée dans la communication de Laurent Fabius sur la 'situation internationale'. A 13H00, ce dernier sera auditionné à huis clos par les commissions des Affaires étrangères et de la Défense de l'Assemblée.
Même exercice devant les commissions du Sénat pour le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Dans une ambiance d'union sacrée, Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault représentera le gouvernement lors du débat à l'Assemblée -qui remplace à 15H00 l'habituelle séance de questions d'actualité. Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius officiera lui devant les sénateurs à la même heure. Dans la matinée, c'est à l'Elysée que l'opération Serval pour repousser les islamistes armés au Mali sera au centre des discussions. François Hollande, à peine revenu d'une visite aux Emirats arabes unis où il a cherché des soutiens à l'intervention française, y préside à 10H30 un Conseil de défense, le quatrième depuis vendredi.
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01h55 : Une réunion sur la situation humanitaire et des droits de l'homme au Mali est prévue jeudi au Centre de crise du Quai d'Orsay à Paris en présence d'ONG, a indiqué mardi le ministère des Affaires étrangères, au moment où plusieurs d'entre elles exprimaient des inquiétudes. A Bamako, l'ambassadeur de France Christian Rouyer devait aussi réunir des ONG à l'ambassade, a indiqué Philippe Lalliot, porte-parole du ministre français des Affaires étrangères lors d'un point-presse, sans préciser de date. Il a rappelé que la résolution 2085 du Conseil de sécurité des Nations unies sur le Mali comportait un volet sur les sujets humanitaires et de développement. La Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH) a évoqué mardi des risques de « représailles » des populations noires ou de l'armée malienne à l'encontre des populations touareg ou arabes du Nord.
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