(Les Afriques 03/12/2012)
La Cour d'assises de Paris devra élucider l'opinion
ivoirienne et internationale d'ici la mi -décembre sur les circonstances et les
conditions du meurtre du jeune ivoirien Firmin Mahé. Quatre ex éléments de la
force Licorne sont présumés coupables.
Sept ans après la mort tragique
d'un jeune ivoirien, répondant au nom de Firmin Mahé, aux environs de Bangolo (
ouest du pays), l'énigme qui entoure ce meurtre est entier. La haute juridiction
française s'est saisie du dossier et vient d'ouvrir le procès , mardi 27
novembre 2012. A l'époque, la responsabilité de quatre anciens militaires
français appartenant à la force d'interposition onusienne Licorne dont un
colonel, Eric Burgaud, l'adjudant chef Guy Raugel, le brigadier chef, Johannes
Schnier avait été avancée dans "l'homicide volontaire" à l'encontre de Firmin
Mahé.
La cour d'assises de Paris a exigé la comparution de ces quatre
hommes afin de les entendre dans le fond du dossier. Abidjan avait exigé à
l'époque toute la lumière autour de cette affaire. Aujourd'hui, le régime a
changé de main avec l'arrivée d’Alassane Dramane Ouattara dont le ministère de
la Justice suit de très près ce procès.
Selon les trois anciens
militaires, ils ont agi implicitement sur ordre du général, Henri Poncet, lequel
aurait demandé d'éliminer Firmin Mahé. Ce dernier a dû succomber en cours de
route après avoir été étouffé avec l'aide d'un sac en plastique sous les yeux de
ses "bourreaux". L'horreur s’était déroulée dans un véhicule blindé immatriculé
Licorne. Beaucoup de zones d'ombres qui devront être élucidées par la Cour
d'assises de Paris qui livrera son verdict avant le 15 décembre
prochain.
Par Ismael Aidara, à Paris
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