Aucune station de radio africaine n’a le souci de promotion du football africain, ou des joueurs professionnels africains évoluant dans les championnats européens. Aucune radio africaine ne se documente sur le Malien Salif Kéita, le Camerounais Roger Milla, le Guinéen Petit Sory, l’Ivoirien Laurent Pokou, le Libérien George Weah, ou le Ghanéen Baba Yarra. Ces talentueux joueurs africains, ont eu le privilège luxueux de participer aux premières éditions des coupes africaines, et de la coupe du monde. Les sportifs africains eux-mêmes, amoureux du football du continent, ne savent rien du championnat algérien, marocain, sénégalais, ou ghanéen. En matière de production et de documentaires sportifs, particulièrement de football, les radios africaines sont nulles. En communication, l’Afrique souffre. En information, le mal est aigu. Le continent africain n’a aucune agence de presse crédible, aucune radio pour les 54 Etats de plusieurs millions d’habitants, pour résoudre les ‘’ problèmes ‘’ d’information et de communication. D’Abidjan à Brazzaville, de Conakry à Dakar en passant par Monrovia, le Mal de la radio africaine est le même. Aucun sommet de l’Union africaine n’a le souci de créer une radio continentale, ou une agence africaine d’information. Aujourd’hui, pour avoir les résultats complets des championnats africains de football, les performances professionnelles des joueurs burkinabés, congolais, ivoiriens, algériens, ghanéens, force est de se référer aux auteurs africains, de radio France internationale. Je félicite la radio Française, pour avoir ouvert une grande lucarne, sur le sénégalais Jules Bocandé, décédé il y a quelques mois. De la coupe d’Afrique à Dakar, aux équipes professionnelles françaises, aucun détail du parcours de jules Bocandé, n’a échappé aux animateurs sportifs dé « radio France foot ». Je félicite cette formidable accélération de radio France internationale, dans sa conscience de l’information sportive pour l’Afrique. «Rfi ici… comma là-bas » est une vérité surtout dans l’actualité sportive africaine. Une vérité propice, aux millions de sportifs en Afrique, surtout les amoureux du football africain. Et, comme les radios africaines ne ‘’ rassurent’’ pas, Radio France internationale bénéficie d’une confiance indiscutable, dans les conquêtes des «marchés- médias» des compétitions africaines. La coupe d’Afrique des nations de football, le championnat de la League africaine. Aujourd’hui, j’évoque l’exemple de radio France internationale parce que ses émissions sportives, rendent la lecture sportive africaine jouisive. Dans la foulée, le salue «Radio Foot international» le Café de sport» et «Mondial Sportif». Des émissions remarquables qui, s’attèlent sans leurs rédactions à parler suffisamment du football africain : Radio France internationale parle de tout : Des Eléphants de Côte d’Ivoire, des Ecureuils du Bénin, du Djoliba du Mali, du Zamaleck d’Egypte, de Lions indomptables du Cameroun, l’Asec d’Abidjan, l’Espérance de Tunis. Et, toutes ces équipes africaines sont ‘’ traitées’’ sans pamphlet haineux. En toute sincérité les amoureux du football africain’’ s’amusent beaucoup en compagnie de Radio France internationale et ses prospectifs patrimoines : « Radio foot international, le Café du Sport, et mondial sport ». De ces émissions, les amoureux du football africain, ont la tête bourrée de tous les résultats des championnats africains de football, connaissent tous les joueurs congolais, tchadiens, togolais, ivoiriens, algériens, camerounais, qui animent les championnats anglais, italien, russe, français, espagnol, ou encore ukrainien. En Afrique, les radios africaines ne rassurent pas. Elles sont incapables de faire des documentaires, sur le football : que sont devenus les Zaïrois Kazavhy, l’immense gardien de but du Congo, l’Ivoirien Laurent Pokou, le Camerounais Mibapé Lépé, le Guinéen Petit Sory, le Malien Salie Keïta, le Ghanéen Ossey Koffi ? A chaque coupe du monde, la moitié du continent est exposée à l’angoisse. Le Niger, le Tchad, la Sierra-Léone, le Malawi, la Tanzanie, le Lesotho, auront-ils les images de la coupe du monde 2014 au Brésil ? La réponse n’est pas africaine, pour le moment. La réponse s’installe et se trouve chez les promoteurs européens de télévisions, qui atténueront l’angoisse de certaines populations africaines, amoureuses du football. En tout cas, sur le podium des médias extérieurs occidentaux, je peux écrire que Radio France internationale, en matière de développement du football africain, mérite son slogan « la Radio du monde ». Une appellation, à mon avis, dépouillée de tout humain. Surtout, quand les sportifs africains, reconnaissent le football de leurs propres pays… et en toutes performances.
Par Ben Ismaël
abidjan.net
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