Fini, officiellement, l’agriculture de subsistance. Lancée en 2007, la nouvelle politique agricole encourage la culture d’une seule plante sur de grandes superficies. Dans les campagnes, la résistance est parfois vive.
La forte érosion des terres, la culture en terrasses qui nécessite de longues périodes de jachère, une terre rouge très acide ainsi qu'un outillage rudimentaire sont autant d’obstacles à l’accroissement de la productivité agricole.
Kigali est souvent décrit par les médias occidentaux comme le «Singapour africain».
Un cyber-café de l'aéroport international de Kigali.
Le café et le thé constituent le socle des exportations du Rwanda.
Une machine à torréfier le café dans un bar de dégustation.
L’agriculture occupe encore près 90% de la population rwandaise.
Lors de l'élection présidentielle de 2010, Paul Kagamé a été réélu avec 93% des voix.
Une usine textile de la capitale Kigali. Reste que le secteur industriel est encore très peu développé au Rwanda.
Les collines rwandaises n'ont pas résisté à la déforestation massive.
Les quartiers pauvres du centre-ville de Kigali ont été rasés pour faire place à des immeubles flambant neufs.
A Kigali, certains centres commerciaux n'ont rien à envier à leurs équivalents occidentaux.
Dans les campagnes, la majorité des habitants n’a pas accès à l’eau potable ni à l’électricité.
Avec 430 habitants par kilomètre carré, le Rwanda est le pays le plus densément peuplé d’Afrique continentale.
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Les avenues propres et bien entretenues du centre-ville de Kigali n'ont rien à envier à celles des capitales occidentales. Le boom économique que vit le Rwanda ne passe pas inaperçu aux yeux du visiteur. Dans les campagnes, en revanche, les réformes imposées d'une main de fer par le président Paul Kagamé provoquent souvent frustration et mécontentement. (Samuel Jaberg, swissinfo.ch / agences)
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