(Mediapart 03/12/2012) Pendant que des centaines de congolais mouraient dans
l’explosion des bombes et armes de guerre le 4 mars 2012 à Mpila, le pouvoir de
Brazzaville minimisait le lourd bilan humain, mais rivalisait de scénarios
farfelus.
On pensait que cela ne se répéterait plus, mais hélas, le crash
du cargo illouchine le vendredi 30 novembre 2012, nous rappelle que le
gouvernement de Brazzaville et sa propagande ne reculent devant rien pour
camoufler ses lacunes et les morts qui en résultent et endeuillent sans
discontinuer notre pays.
La version officielle communique sur le fait que
le crash du cargo se serait produit suite à un atterrissage raté, causé par une
défaillance des freins, et que l’appareil aurait terminé sa course dans un
ravin.
Pour tous ceux qui connaissent Brazzaville, ils savent qu’il n’y a
pas de ravin en bout de piste du côté de la poudrière , mais bien un quartier
populaire. Le ravin dont le pouvoir parle est celui de l’impact du crash de
l’avion. Ce qui met en lumière le mensonge officiel.
Selon des sources
hospitalières qui ont tenu à garder l’anonymat, le bilan humain est très lourd
et avoisinerait une soixantaine de mort. Ce qui n’est pas surprenant car cette
zone d’habitation est l’une des plus dense de la capitale congolaise.
La
vérité, le cargo a vraisemblablement explosé en vol, juste avant son
atterrissage, en s’étant sectionner en (2) deux, avec sa cargaison s’écrasant
sur les habitations de ce quartier populaire du sud de Brazzaville.
A
cette heure, le pouvoir de Brazzaville n’a fait aucun communiqué officiel et
laisse entendre que le cargo appartiendrait à la société Aéro-Service, ce qui
n’est pas du tout sûr.
L’affréteur de ce cargo pourrait en revanche être
l’armée de l’air congolaise qui détient ce type d’appareil pour le transport
d’armes de guerre, ou Maurice Nguesso, le frère aîné de Denis Sassou Nguesso qui
se taille la part du lion dans le fret aérien congolais.
La flotte
aérienne congolaise est l’une des plus vieilles et les plus dangereuses au monde
car issue d’avions originaires de l’ex Union Soviétique qui ne sont plus
utilisés là bas non plus.
Par Bari ma Mbida, le 01 décembre
2012
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