La validation de la candidature d'Abdoulaye Wade par le Conseil constitutionnel, entraîne des mouvements de colère au Sénégal, mais également à l'étranger. Les Etats-Unis se disent «préoccupés».Wahsington a officiellement demandé au président sortant de laisser «la place à la prochaine génération ».
Avec notre correspondant à Washington, Raphaël Reynes
Le ton employé par Washington est sans équivoque même s'il ne s'agit, pour l'instant, en tout cas, que d'une « invitation ».
« Nous respectons le processus politique et légal, et le fait qu'Abdoulaye Wade soit autorisé à briguer un second mandat », affirme Victoria Nuland. « Mais le message que nous lui adressons reste le même », ajoute la porte-parole du département d'Etat. « L'attitude digne d'un chef d'Etat serait de céder la place à la prochaine génération ».
Le ton employé par Washington est sans équivoque même s'il ne s'agit, pour l'instant, en tout cas, que d'une « invitation ».
« Nous respectons le processus politique et légal, et le fait qu'Abdoulaye Wade soit autorisé à briguer un second mandat », affirme Victoria Nuland. « Mais le message que nous lui adressons reste le même », ajoute la porte-parole du département d'Etat. « L'attitude digne d'un chef d'Etat serait de céder la place à la prochaine génération ».
Quelques heures plus tôt, le secrétaire d'Etat adjoint, William Burns, avait donné le ton : « Nous sommes préoccupés par le fait que la décision du président Wade de solliciter un troisième mandat pourrait mettre en péril la démocratie, le développement démocratique et la stabilité politique que le Sénégal a bâtis sur le continent, au cours des décennies ».
Et Washington appelle à un processus électoral pacifique qui permettra à tous les Sénégalais de s'exprimer librement.
Après les mises en garde et critiques de Paris, de l'Union européenne et de Washington, le ministre sénégalais de la Communication et porte-parole du gouvernement réagit.
par rfi
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