(BBC Afrique 29/03/2013)
Pour la première fois, une brigade de l'ONU sera dotée d'un
mandat offensif dans l'Est de la RDC.
La résolution 2098 du Conseil de
Sécurité de l'ONU crée pour la première fois une brigade d'intervention rapide
pour combattre les groupes armés en RDC
La brigade sera intégrée au sein
de la Mission des Nations Unies en République Démocratique du Congo, la MONUSCO.
Elle sera composée de 3069 éléments.
Elle aura un mandat robuste
qui lui permettra de combattre l'expansion des groupes armés en
RDC.
Kinshasa attendait une telle décision depuis plusieurs
mois.
"Nous avons la conviction qu'elle aidera à faire la différence, et
que bientôt, les forces négatives et les groupes armés ne seront plus qu'un
mauvais souvenir", a indiqué Raymond Tshibanda, le ministre des affaires
étrangères de la RDC.
La 2098 dote en en effet la brigade d'intervention
rapide d'un mandat offensif afin d'empêcher l'expansion des groupes armés, de
les neutraliser et de les désarmer.
Objectif: la stabilisation de l'Est
du pays.
Le Rwanda a salué l'adoption de la résolution.
Mais il a
insisté sur la nécessité de s'assurer de l'impartialité de la composante
militaire de la MONUSCO.
Kigali a été accusé à plusieurs reprises par des
experts de l'ONU d'aider et d'équiper le M23 dans l'Est de la
RDC.
D'après les autorités rwandaises, la nouvelle dynamique de
consolidation de la paix que suscitera la mise en oeuvre de la 2098 permettra au
Conseil de se libérer des idées préconçues.
Dernière mise à jour: 29
mars, 2013 - 04:22 GMT
© Copyright BBC
Afrique
dimanche 31 mars 2013
Le président chinois s'engage à renforcer la coopération avec la République du Congo et l'Afrique (PAPIER GENERAL)
(Xinhuanet 30/03/2013) BRAZZAVILLE -- Le président chinois Xi Jinping, en visite en
République du Congo, a déclaré vendredi que la Chine renforcerait sa coopération
avec la République du Congo et demeurerait un ami et un partenaire tout-temps de
l'Afrique.
Lors d'une rencontre avec le président congolais Denis Sassou Nguesso, M. Xi a fait l'éloge de l'amitié traditionnelle profonde entre les deux pays, indiquant qu'ils s'étaient soutenus fermement l'un l'autre et avaient maintenu une coopération amicale.
La Chine est actuellement le plus important partenaire commercial de la République du Congo. Les échanges bilatéraux entre les deux pays ont bondi de 290 millions de dollars en 2002 à 5 milliards de dollars en 2012.
La Chine et la République du Congo célébreront l'année prochaine le 50e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques, a indiqué le président Xi, qui a émis l'espoir que les deux pays feront des efforts communs pour approfondir leur amitié et leur confiance mutuelle afin de passer au niveau supérieur leur partenariat global de coopération, de solidarité et d'aide mutuelle.
M. Xi a déclaré que la Chine accorde une grande importance à la demande de la République du Congo de coopérer dans certains domaines, et s'est engagé à faciliter la mise en oeuvre des projets de coopération bilatérale, encourageant les entreprises chinoises à participer au développement de zones économiques spéciales dans le pays africain.
De son côté, M. Sassou Nguesso a salué les progrès des relations bilatérales, ainsi que les résultats fructueux de leur coopération dans divers domaines.
Le président congolais a dit que son pays apprécie l'assistance précieuse de la Chine au niveau du développement économique et social de son pays, et espère renforcer la coopération avec la Chine dans la construction de routes et de chemins de fer, ainsi que dans d'autres domaines.
M. Sassou Nguesso a également rejeté le soi-disant néo-colonialisme chinois en Afrique, ajoutant que "les peuples africains ne seront pas induits en erreur par ces allégations, leur propre histoire leur ayant enseigné ce qu'était le vrai colonialisme".
La Chine respecte l'Afrique, aide l'Afrique, et ne s'ingère pas dans les affaires intérieures des pays africains, a noté le président congolais.
Les peuples africains soutiennent la coopération sino-africaine et espèrent que la Chine jouera un plus grand rôle dans la promotion de la paix, de la stabilité et du développement en Afrique, a-t-il ajouté.
M. Xi a réaffirmé l'engagement de la Chine dans le développement de la coopération amicale avec les pays africains et la promotion de la paix et du développement sur le continent.
Dans un discours prononcé devant l'Assemblée nationale de la République du Congo, le président chinois a déclaré que la Chine demeurerait un ami et partenaire tout-temps de l'Afrique.
"Peu importent les changements qui surviendront sur la scène internationale, la Chine demeurera un ami et partenaire tout-temps", a déclaré le président Xi Jinping.
M. Xi, maintenant à la dernière étape de sa tournée dans quatre pays qui l'a déjà conduit en Russie, en Tanzanie et en Afrique du Sud, a dit avoir rencontré de nombreux dirigeants africains au cours de sa tournée et avoir entretenu de nombreux contacts avec les peuples africains de divers secteurs.
"Je sens que l'Afrique est un continent plein de vitalité et d'espoir", a indiqué M. Xi, "la coopération Chine-Afrique a un grand potentiel et de belles perspectives".
Le développement de la Chine offrira des opportunités sans précédent à l'Afrique, alors que le développement de l'Afrique fournira aussi des opportunités sans précédent au développement de la Chine, a souligné M. Xi, qui invite les deux parties à continuer à suivre la voie de la réciprocité, de la coopération et du développement commun.
La Chine maintiendra le climat de solidarité et d'assistance mutuelle avec les pays africains, s'efforcera de renforcer la confiance mutuelle, et maintiendra une coopération étroite en augmentant la coordination avec l'Afrique dans les affaires internationales, a déclaré le président chinois.
Le nouveau modèle de partenariat stratégique entre la Chine et l'Afrique se base sur les relations étroites entre leurs peuples, a indiqué M. Xi, ajoutant que l'amitié sino-africaine pourra seulement maintenir sa vigueur et consolider sa coopération bilatérale à travers la participation active du public.
Le développement de telles relations ne peut obtenir un soutien plus large et plus ferme que lorsque la coopération bilatérale bénéficie continuellement aux peuples des deux parties, a-t-il souligné.
Le président Xi a proposé de mettre en place davantage de plateformes permettant des contacts directs entre les peuples chinois et africains et de fournir davantage de sources d'informations pour favoriser la compréhension mutuelle.
M. Xi, le premier chef d'Etat chinois à se rendre en République du Congo depuis l'établissement des relations diplomatiques entre les deux pays en 1964, est arrivé vendredi à Brazzaville en provenance de Durban, en Afrique du Sud, où il a participé à un sommet des pays des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud).
M. Xi doit terminer samedi sa tournée de quatre pays, son première voyage à l'étranger depuis son accession au poste de président chinois plus tôt ce mois-ci.
© Copyright Xinhuanet
Lors d'une rencontre avec le président congolais Denis Sassou Nguesso, M. Xi a fait l'éloge de l'amitié traditionnelle profonde entre les deux pays, indiquant qu'ils s'étaient soutenus fermement l'un l'autre et avaient maintenu une coopération amicale.
La Chine est actuellement le plus important partenaire commercial de la République du Congo. Les échanges bilatéraux entre les deux pays ont bondi de 290 millions de dollars en 2002 à 5 milliards de dollars en 2012.
La Chine et la République du Congo célébreront l'année prochaine le 50e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques, a indiqué le président Xi, qui a émis l'espoir que les deux pays feront des efforts communs pour approfondir leur amitié et leur confiance mutuelle afin de passer au niveau supérieur leur partenariat global de coopération, de solidarité et d'aide mutuelle.
M. Xi a déclaré que la Chine accorde une grande importance à la demande de la République du Congo de coopérer dans certains domaines, et s'est engagé à faciliter la mise en oeuvre des projets de coopération bilatérale, encourageant les entreprises chinoises à participer au développement de zones économiques spéciales dans le pays africain.
De son côté, M. Sassou Nguesso a salué les progrès des relations bilatérales, ainsi que les résultats fructueux de leur coopération dans divers domaines.
Le président congolais a dit que son pays apprécie l'assistance précieuse de la Chine au niveau du développement économique et social de son pays, et espère renforcer la coopération avec la Chine dans la construction de routes et de chemins de fer, ainsi que dans d'autres domaines.
M. Sassou Nguesso a également rejeté le soi-disant néo-colonialisme chinois en Afrique, ajoutant que "les peuples africains ne seront pas induits en erreur par ces allégations, leur propre histoire leur ayant enseigné ce qu'était le vrai colonialisme".
La Chine respecte l'Afrique, aide l'Afrique, et ne s'ingère pas dans les affaires intérieures des pays africains, a noté le président congolais.
Les peuples africains soutiennent la coopération sino-africaine et espèrent que la Chine jouera un plus grand rôle dans la promotion de la paix, de la stabilité et du développement en Afrique, a-t-il ajouté.
M. Xi a réaffirmé l'engagement de la Chine dans le développement de la coopération amicale avec les pays africains et la promotion de la paix et du développement sur le continent.
Dans un discours prononcé devant l'Assemblée nationale de la République du Congo, le président chinois a déclaré que la Chine demeurerait un ami et partenaire tout-temps de l'Afrique.
"Peu importent les changements qui surviendront sur la scène internationale, la Chine demeurera un ami et partenaire tout-temps", a déclaré le président Xi Jinping.
M. Xi, maintenant à la dernière étape de sa tournée dans quatre pays qui l'a déjà conduit en Russie, en Tanzanie et en Afrique du Sud, a dit avoir rencontré de nombreux dirigeants africains au cours de sa tournée et avoir entretenu de nombreux contacts avec les peuples africains de divers secteurs.
"Je sens que l'Afrique est un continent plein de vitalité et d'espoir", a indiqué M. Xi, "la coopération Chine-Afrique a un grand potentiel et de belles perspectives".
Le développement de la Chine offrira des opportunités sans précédent à l'Afrique, alors que le développement de l'Afrique fournira aussi des opportunités sans précédent au développement de la Chine, a souligné M. Xi, qui invite les deux parties à continuer à suivre la voie de la réciprocité, de la coopération et du développement commun.
La Chine maintiendra le climat de solidarité et d'assistance mutuelle avec les pays africains, s'efforcera de renforcer la confiance mutuelle, et maintiendra une coopération étroite en augmentant la coordination avec l'Afrique dans les affaires internationales, a déclaré le président chinois.
Le nouveau modèle de partenariat stratégique entre la Chine et l'Afrique se base sur les relations étroites entre leurs peuples, a indiqué M. Xi, ajoutant que l'amitié sino-africaine pourra seulement maintenir sa vigueur et consolider sa coopération bilatérale à travers la participation active du public.
Le développement de telles relations ne peut obtenir un soutien plus large et plus ferme que lorsque la coopération bilatérale bénéficie continuellement aux peuples des deux parties, a-t-il souligné.
Le président Xi a proposé de mettre en place davantage de plateformes permettant des contacts directs entre les peuples chinois et africains et de fournir davantage de sources d'informations pour favoriser la compréhension mutuelle.
M. Xi, le premier chef d'Etat chinois à se rendre en République du Congo depuis l'établissement des relations diplomatiques entre les deux pays en 1964, est arrivé vendredi à Brazzaville en provenance de Durban, en Afrique du Sud, où il a participé à un sommet des pays des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud).
M. Xi doit terminer samedi sa tournée de quatre pays, son première voyage à l'étranger depuis son accession au poste de président chinois plus tôt ce mois-ci.
© Copyright Xinhuanet
Le président de la Centrafrique demande l'asile au Bénin
(Radio Canada 30/03/2013)
Après avoir été chassé du pouvoir en Centrafrique, le
président François Bozizé a demandé l'asile au Bénin, a signalé le gouvernement
de la petite nation d'Afrique de l'Ouest.Le ministre béninois des
Affaires étrangères, Nassirou Arifari Bako, a confirmé tard jeudi soir que
François Bozizé avait demandé au pays de l'accueillir après s'être initialement
réfugié au Cameroun.
Le Bénin n'a pas encore pris de décision, a affirmé le ministre.
Le président déchu et sa famille ont été contraints de fuir le pays en catastrophe, après que des milliers de rebelles armés eurent envahi la capitale centrafricaine le week-end dernier.
François Bozizé, qui avait lui-même pris le pouvoir après un coup d'État il y a une décennie, avait signé un accord de paix avec les insurgés en janvier. L'entente est toutefois tombée à l'eau et un leader de la coalition rebelle, Michel Djotodia, s'est autoproclamé président de la Centrafrique.
Un autre groupe rebelle a toutefois prévenu qu'il ne reconnaitraît pas la présidence de Michel Djotodia et qu'il s'opposerait à sa tentative de prise de pouvoir.
Associated Press
La Presse Canadienne
© Copyright Radio Canada
Le Bénin n'a pas encore pris de décision, a affirmé le ministre.
Le président déchu et sa famille ont été contraints de fuir le pays en catastrophe, après que des milliers de rebelles armés eurent envahi la capitale centrafricaine le week-end dernier.
François Bozizé, qui avait lui-même pris le pouvoir après un coup d'État il y a une décennie, avait signé un accord de paix avec les insurgés en janvier. L'entente est toutefois tombée à l'eau et un leader de la coalition rebelle, Michel Djotodia, s'est autoproclamé président de la Centrafrique.
Un autre groupe rebelle a toutefois prévenu qu'il ne reconnaitraît pas la présidence de Michel Djotodia et qu'il s'opposerait à sa tentative de prise de pouvoir.
Associated Press
La Presse Canadienne
© Copyright Radio Canada
Des heurts au Caire et à Alexandrie entre pro et anti-Morsi
(Le Monde 30/03/2013)
Des heurts ont éclaté vendredi 29 mars au Caire et dans la deuxième ville d'Egypte, Alexandrie, entre opposants et sympathisants du président islamiste Mohamed Morsi, faisant dix blessés, a indiqué l'agence officielle Mena.
Les heurts les plus violents ont eu lieu à Alexandrie où neuf personnes ont été blessées et hospitalisées à la suite d'affrontements dans le quartier de Sidi Gaber près des bureaux des Frères musulmans, le mouvement dont le président est issu, a précisé Mena citant un responsable du ministère de la santé, Khaled al-Khatib. Des forces de sécurité ont fait usage de gaz lacrymogène pour disperser les protagonistes, selon l'agence, ajoutant qu'opposants et sympathisants de M. Morsi ont échangé des jets de pierres et des cocktails Molotov.
30 LOCAUX DES FRÈRES MUSULMANS ATTAQUÉS CES DERNIÈRES SEMAINES
Au Caire, une personne a été blessée au cours d'une manifestation de plusieurs centaines de personnes devant la Haute cour de justice, où les protestataires réclamaient la démission du procureur général Talaat Abdallah nommé en décembre par M. Morsi. Le 22 novembre, le président islamiste Mohamed Morsi avait limogé l'ancien procureur général Abdel Meguid Mahmoud, nommé sous le président déchu Hosni Moubarak, et l'avait remplacé par M. Abdallah après s'être attribué des pouvoirs exceptionnels par décret.
Cette décision avait provoqué une fronde au sein du pouvoir judiciaire qui avait dénoncé une atteinte à son indépendance. Mais mercredi, la cour d'appel du Caire a ordonné l'annulation du limogeage d'Abdel Meguid Mahmoud et le retour de ce dernier à son poste.
A Mahalla, une ville du centre du pays, des manifestants qui n'étaient pas parvenus à pénétrer dans des bureaux du Parti de la Liberté et de la Justice (PLJ), issu des Frères musulmans, ont mis le feu à une voiture proche du bâtiment, selon Mena. Plus de 30 locaux des Frères musulmans ont été attaqués dans le pays au cours des dernières semaines lors de manifestations contre le président.
Les Frères musulmans et les salafistes dominaient l'Assemblée élue à l'hiver 2011/2012 et dissoute en juin 2012, après une décision de la plus haute juridiction d'Egypte jugeant la loi électorale anticonstitutionnelle. En décembre, des violences entre pro et anti-Morsi avaient fait 11 morts dans des affrontements devant le palais présidentiel.
Le Monde.fr avec AFP
© Copyright Le Monde
Des heurts ont éclaté vendredi 29 mars au Caire et dans la deuxième ville d'Egypte, Alexandrie, entre opposants et sympathisants du président islamiste Mohamed Morsi, faisant dix blessés, a indiqué l'agence officielle Mena.
Les heurts les plus violents ont eu lieu à Alexandrie où neuf personnes ont été blessées et hospitalisées à la suite d'affrontements dans le quartier de Sidi Gaber près des bureaux des Frères musulmans, le mouvement dont le président est issu, a précisé Mena citant un responsable du ministère de la santé, Khaled al-Khatib. Des forces de sécurité ont fait usage de gaz lacrymogène pour disperser les protagonistes, selon l'agence, ajoutant qu'opposants et sympathisants de M. Morsi ont échangé des jets de pierres et des cocktails Molotov.
30 LOCAUX DES FRÈRES MUSULMANS ATTAQUÉS CES DERNIÈRES SEMAINES
Au Caire, une personne a été blessée au cours d'une manifestation de plusieurs centaines de personnes devant la Haute cour de justice, où les protestataires réclamaient la démission du procureur général Talaat Abdallah nommé en décembre par M. Morsi. Le 22 novembre, le président islamiste Mohamed Morsi avait limogé l'ancien procureur général Abdel Meguid Mahmoud, nommé sous le président déchu Hosni Moubarak, et l'avait remplacé par M. Abdallah après s'être attribué des pouvoirs exceptionnels par décret.
Cette décision avait provoqué une fronde au sein du pouvoir judiciaire qui avait dénoncé une atteinte à son indépendance. Mais mercredi, la cour d'appel du Caire a ordonné l'annulation du limogeage d'Abdel Meguid Mahmoud et le retour de ce dernier à son poste.
A Mahalla, une ville du centre du pays, des manifestants qui n'étaient pas parvenus à pénétrer dans des bureaux du Parti de la Liberté et de la Justice (PLJ), issu des Frères musulmans, ont mis le feu à une voiture proche du bâtiment, selon Mena. Plus de 30 locaux des Frères musulmans ont été attaqués dans le pays au cours des dernières semaines lors de manifestations contre le président.
Les Frères musulmans et les salafistes dominaient l'Assemblée élue à l'hiver 2011/2012 et dissoute en juin 2012, après une décision de la plus haute juridiction d'Egypte jugeant la loi électorale anticonstitutionnelle. En décembre, des violences entre pro et anti-Morsi avaient fait 11 morts dans des affrontements devant le palais présidentiel.
Le Monde.fr avec AFP
© Copyright Le Monde
Le 5e Congrès africain du pétrole et exposition prend fin à Libreville
Le cinquième Congrès africain du pétrole et exposition (CAPE V), qui s'est déroulé du 26 au 28 mars à Libreville, a pris fin jeudi par une note de satisfaction des participants.
Co-organisé par l'Association des Producteurs de Pétrole africains (APPA), le ministère gabonais du Pétrole, de l'Energie et des Ressources hydrauliques et le Consultant AME Trade Ltd, UK, ce forum a permis aux acteurs des secteurs du pétrole et du gaz en Afrique et partout dans le monde de relever les défis technologiques que constituent l'exploitation et le développement des projets pétroliers de plus en plus complexes tant pour le pétrole que pour le gaz. La circonstance et la qualité de différentes présentations ont suscité de riches débats d'où il ressort plus d'une dizaine de recommandations dont la mise en oeuvre permettra certainement de promouvoir les activités de recherches, d'exploitation, de développement et de production du pétrole et du gaz dans les 18 pays membres de l'APPA. Promouvoir le "local content" dans les pays membres de l'APPA, promouvoir l'exploitation dans les zones frontières offshore et onshore, promouvoir les projets régionaux et sous-régionaux et créer un cadre légal et contractuel attractif font partis des recommandations formulées par les séminaristes. "Au total, le CAPE V a permis au monde pétrolier africain et international d'échanger sur tous les plans du secteur en vue de la promotion des activités pétrolières et gazières sur le continent", a déclaré le président en exercice de l'APPA, ministre gabonais chargé du Pétrole, Dieudonné Ngoubou. "Il revient donc à chaque pays membre de l'APPA de mettre en oeuvre les dites recommandations à cette rencontre en vue de booster ses activités", a-t-il ajouté. Le Congrès africain du Pétrole et Exposition (CAPE) est une rencontre triennale, de spécialistes et hauts dirigeants africains du secteur du pétrole et gaz et constitue une plate-forme d'opportunités de développement des relations et des liens entre décideurs et professionnels dudit secteur. La première édition du CAPE (CAPE I) a été organisé en 2003 à Tripoli en Libye. Selon le porte-parole du CAPE V, la prochaine édition du CAPE se tiendra au Nigeria en 2016.
© Radio Chine Internationale
french.cri.cn
Co-organisé par l'Association des Producteurs de Pétrole africains (APPA), le ministère gabonais du Pétrole, de l'Energie et des Ressources hydrauliques et le Consultant AME Trade Ltd, UK, ce forum a permis aux acteurs des secteurs du pétrole et du gaz en Afrique et partout dans le monde de relever les défis technologiques que constituent l'exploitation et le développement des projets pétroliers de plus en plus complexes tant pour le pétrole que pour le gaz. La circonstance et la qualité de différentes présentations ont suscité de riches débats d'où il ressort plus d'une dizaine de recommandations dont la mise en oeuvre permettra certainement de promouvoir les activités de recherches, d'exploitation, de développement et de production du pétrole et du gaz dans les 18 pays membres de l'APPA. Promouvoir le "local content" dans les pays membres de l'APPA, promouvoir l'exploitation dans les zones frontières offshore et onshore, promouvoir les projets régionaux et sous-régionaux et créer un cadre légal et contractuel attractif font partis des recommandations formulées par les séminaristes. "Au total, le CAPE V a permis au monde pétrolier africain et international d'échanger sur tous les plans du secteur en vue de la promotion des activités pétrolières et gazières sur le continent", a déclaré le président en exercice de l'APPA, ministre gabonais chargé du Pétrole, Dieudonné Ngoubou. "Il revient donc à chaque pays membre de l'APPA de mettre en oeuvre les dites recommandations à cette rencontre en vue de booster ses activités", a-t-il ajouté. Le Congrès africain du Pétrole et Exposition (CAPE) est une rencontre triennale, de spécialistes et hauts dirigeants africains du secteur du pétrole et gaz et constitue une plate-forme d'opportunités de développement des relations et des liens entre décideurs et professionnels dudit secteur. La première édition du CAPE (CAPE I) a été organisé en 2003 à Tripoli en Libye. Selon le porte-parole du CAPE V, la prochaine édition du CAPE se tiendra au Nigeria en 2016.
© Radio Chine Internationale
french.cri.cn
Mandela peut ‘‘respirer sans difficultés’’
Nelson Mandela peut respirer sans difficultés, annonce la
présidence, au troisième jour de son hospitalisation pour une infection
pulmonaire.
L’ancien président sud-africain va mieux et réagit au traitement, précise le
communiqué de la présidence sud-africaine.
On ne sait pas combien de temps il va rester à l’hôpital.
Nelson Mandela qui souffre d’une infection pulmonaire avait été admis à
l’hôpital mercredi, après une rechute.L’ancien président sud-africain avait contracté une tuberculose dans les années 1980 alors qu’il était en détention dans la prison de Robert Island.
Une maladie qui a dû laisser des séquelles sur le héros de la lutte anti-apartheid, âgé de 94 ans.
Ce séjour médical est le quatrième du genre au cours des deux dernières années.
Premier président noir de son pays - 1994 à 1999 – Nelson Mandela est considéré comme une icône nationale.
L’évolution de son état de santé est suivie avec attention par les Sud-Africains qui prient pour son rétablissement.
bbc.co.uk
CAN des U20 L’Egypte remporte le titre africain
Pour cette finale de la CAN des U20, ce sont les Egyptiens, forts de leur première victoire face au Ghana dans le tour des poules, qui ont entamé la rencontre sur les chapeaux de roues obtenant un penalty à la troisième minute seulement du match.
Gomaâ, le meneur de jeu de cette sélection des Pharaons, exécute la sentence, mais la joie des Egyptiens est de courte durée, puisque cinq minutes plus tard, les Black Stars ont réussi, à leur tour, à obtenir un penalty suite à une erreur sur un attaquant dans la surface de réparation.
Arkorful remet les pendules à l’heure sur un contre-pied parfait. Ce début en trombe de la part des deux antagonistes a fait que le match soit très équilibré, en assistant à des ratages de part et d’autre. Si ce même Arkorful trouve la transversale sur un coup franc direct à la 17’, les Egyptiens ont raté un but tout fait en fin de première période suite à une sortie hasardeuse du gardien du Ghana. Contrairement à la première période, les deux sélections ont joué la prudence en seconde mi-temps. Ni le Ghana, beaucoup plus dangereux, encore moins l’Egypte n’ont pu porter l’estocade. Cette égalité a duré pendant toute la prolongation. Les deux équipes ont dû se départager grâce à la fatidique séance des tirs au but qui a finalement souri aux Egyptiens par cinq buts à quatre.
elwatan.com
Arkorful remet les pendules à l’heure sur un contre-pied parfait. Ce début en trombe de la part des deux antagonistes a fait que le match soit très équilibré, en assistant à des ratages de part et d’autre. Si ce même Arkorful trouve la transversale sur un coup franc direct à la 17’, les Egyptiens ont raté un but tout fait en fin de première période suite à une sortie hasardeuse du gardien du Ghana. Contrairement à la première période, les deux sélections ont joué la prudence en seconde mi-temps. Ni le Ghana, beaucoup plus dangereux, encore moins l’Egypte n’ont pu porter l’estocade. Cette égalité a duré pendant toute la prolongation. Les deux équipes ont dû se départager grâce à la fatidique séance des tirs au but qui a finalement souri aux Egyptiens par cinq buts à quatre.
elwatan.com
Fournisseur d'accès russe sur le marché africain
La société de télécommunications russe Akado prépare une expansion sur le marché africain. De concert avec l’opérateur local de téléphonie mobile « Afritel », elle se prépare à lancer un accès à internet à grand débit en Afrique du Sud et au Mozambique. Les parties ont signé une déclaration d’intention pendant le sommer des BRICS à Durban.
Les sociétés russes sont bien connues en Afrique. Gazprom, Rusal, Nornickel, Alrosa, Renova et d’autres ont investi des milliards de dollars dans des projets au sud du Sahara. La société Akado, la fille de Renova, entend proposer un internet à grand débit aux utilisateurs sud-africains. Ce projet est assez prometteur, note Denis Rytchka qui représente Akado.
« L'Afrique du Sud fait partie des BRICS. Ce sont les pays aux rythmes de développement économique les plus élevés. Nous espérons évidemment que l’économie sud-africaine poursuivra sa croissance qui sera encore boostée par l’accès à un internet à grand débit. Tous les BRICS à l’exception de l'Afrique du Sud font partie du top dix des pays ayant accès à internet à grand débit. Cela signifie que les perspectives sont bonnes ».
D’ailleurs les experts en télécommunications doute de la faisabilité des plans d’Akado. C’est que ses affaires en Russie ne marchent pas très bien ces derniers temps et elle aurait dû balayer devant sa porte avant d’aller à l’étranger,estime le PDG de Telecom Daily Denis Kouskov :
« Akado opère depuis longtemps à Moscou où elle a beaucoup d’abonnés comme fournisseur d’accès à internet à grand débit et télévision câblée. Elle a également quelques actifs à Saint-Pétersbourg et Ekaterinbourg. Mais le nombre de ses abonnés stagne à Moscou depuis 2 à 3 ans. C’est pour cette raison qu’à mon avis elle devrait plutôt investir en Russie où la situation économique lui dest plus familière ».
N’oublions pas cependant qu’Akado a derrière elle le groupe Renova dirigé par Victor Vekselberg qui est depuis longtemps présent en Afrique où elle fait de bonnes affaires. Rien que pendant le sommer des BRICS, le groupe a signé 4 accords de partenariat stratégique avec l'Afrique du Sud en matière de sources d’énergie alternatives, de télécommunications, de construction portuaire et d’industrie minière. Par conséquent, s’il a décidé de donner un coup de pouce à sa succursale en Afrique du Sud, il est sûr de pouvoir rentabiliser ses investissements plus vite qu’en Russie, fait valoir Irina Abramova, expert de l’Institut de l’Institut de l’Afrique :
« Il faut absolument avoir des représentants permanents pour faire les affaires en Afrique. C’est ainsi que le groupe Renova a ouvert son bureau de représentation en RSA. Il compte 4 personnes qui restent en permanence en contact le gouvernement et les hommes d’affaires locaux. C’est très important parce que la spécificité africaine suppose qu’il faut s’orienter sur les contacts personnels et savoir à quelle porte frapper ».
Akado préfère pour l’instant ne pas dévoiler le montant de ses investissements dans le projet africain et sa part dans la société qu’elle se prépare à créer. Le business plan doit être fin prêt pour le mois d’avril et c’est alors que tous les détails seront largement diffusés.
© La Voix de la Russie
french.ruvr.ru
Centrafrique: Djotodia affirme qu’il rendra le pouvoir dans trois ans
Par AFP
Libération
Le nouvel homme fort de la Centrafrique, Michel Djotodia, a affirmé samedi qu’il «remettra le pouvoir» en 2016 et appelé à la «tolérance», dans un discours public à Bangui où la situation se normalise malgré quelques pillages et une situation sanitaire qui menace de se détériorer.
«Je demande à Dieu tout-puissant de me donner la force et l’intelligence à moi et mon Premier ministre (...) de bien gérer la Centrafrique pendant les trois ans à venir. Nous allons remettre le pouvoir à celui qui viendra nous succéder», a-t-il déclaré en sango, la langue nationale, devant 2.000 à 3.000 personnes.
Les manifestants réunis samedi sur la place centrale de Bangui scandaient «Qui tire (bien tire) comme Séléka!», tandis que les rebelles lançaient des rafales en l’air.
M. Djotodia s’est également adressé aux anciens dignitaires du régime du président déchu François Bozizé, dont les proches ont fui en République démocratique du Congo et qui s’est lui-même réfugié au Cameroun.
Il a lancé «un appel patriotique et fraternel à tous ceux qui ont pris le chemin de l’exil de revenir au pays. Il n’y aura pas de chasse aux sorcières car nous devons ériger la tolérance, le pardon et le dialogue en méthode de gestion des affaires de l’Etat».
Dès la prise de la capitale par le Séléka, Michel Djotodia s’était posé en nouveau maître du pays. Cet ancien fonctionnaire ayant basculé en 2005 dans la rébellion a expliqué qu’il comptait diriger la Centrafrique pendant «trois ans», jusqu’à l’organisation d’élections.
Depuis, M. Djotodia n’a cessé de répéter qu’il respecterait «l’esprit des accords de Libreville», bien qu’il ait annoncé vouloir suspendre la Constitution et dissoudre l’Assemblée nationale.
Selon cet accord signé le 11 janvier entre la rébellion, le pouvoir et l’opposition à la suite d’une première offensive rebelle en décembre, les hommes qui conduisent la transition du pays ne peuvent se présenter au scrutin présidentiel de 2016.
Le Premier ministre issu de l’opposition Nicolas Tiangaye a été reconduit dans ses fonctions mercredi et devait annoncer sous peu la nomination d’un nouveau cabinet de «transition» dans lequel il a promis que toutes les tendances politiques seraient représentées.
«On travaille. Des choses se passent même si le nouveau gouvernement n’est pas encore formé», a affirmé à l’AFP samedi un ministre issu de la rébellion.
La situation sanitaire pourrait empirer
Après plusieurs jours de pillages, un calme relatif est revenu dans les rues du centre de la capitale, globalement sécurisé par les patrouilles mixtes des rebelles et des éléments de la force africaine régionale. Ce retour à la normale devrait être facilité par le week-end de Pâques.
Mais les quartiers sont encore en proies aux pillards alors que les coupures d’eau et d’électricité restent fréquentes.
«Des gens ont +doigté+ la maison» comme étant celle de sympathisants du régime Bozizé, «alors on n’y dormait plus. Il y avait seulement un de nos frères», affirme une habitante du quartier CK3. «Les rebelles du Séléka sont venus avec des armes. Ils ont pointé l’arme sur lui et ils ont tout pris. L’écran télé, les meubles, même les habits. Tout»
Selon un responsable de la Croix-Rouge centrafricaine, Albert Yomba Eyamo, 78 corps ont été «ramassés» dans les rues de Bangui depuis la prise de la capitale par la rébellion du Séléka.
La situation sanitaire dans les hôpitaux de Bangui qui est déjà «catastrophique» selon la Croix-rouge, risque d’empirer, a affirmé samedi le Dr Jean-Chrysostome Gody, de l’hôpital général. Il pointe notamment l’absence de personnel médical bloqué par la situation sécuritaire, qui n’ose pas venir travailler et le nombre important de blessés qui n’ont pu être opérés.
De nombreux ressortissants français ont quitté le pays jeudi par un vol commercial d’Air France, même si aucune consigne d’évacuation n’a été donnée par les autorités françaises.
Les rebelles, qui avaient dénoncé la «mauvaise volonté» du président François Bozizé à appliquer l’accord de Libreville, avaient repris les armes il y a une dizaine de jours et entamé leur marche victorieuse sur Bangui, renversant le pouvoir en place.
Les Etats-Unis ont condamné samedi la prise de pouvoir «illégitime» des rebelles du Séléka «par la force» en Centrafrique, appelant à la tenue rapide d’une élection présidentielle et au «rétablissement d’un gouvernement conformément à la Constitution».
L’ancien ministre belge des Affaires étrangères Louis Michel est arrivé à Bangui pour «une mission d’information et de contact» de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), a indiqué samedi à l’AFP le chef de la délégation de l’Union européenne en Centrafrique Guy Samzun.
Louis Michel a rencontré l’ambassadeur de France Serge Mucetti et doit s’entretenir avec les nouvelles autorités dont le Premier ministre Tiangaye, la société civile ainsi que les partenaires internationaux.
Un sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC) consacré à la Centrafrique se tiendra le 3 avril à N’Djaména. Le président sud-africain Jacob Zuma a annoncé qu’il s’y rendrait, après un hommage aux 13 soldats de son pays tués en tentant d’empêcher les rebelles d’entrer dans Bangui dimanche 24 mars.
Les manifestants réunis samedi sur la place centrale de Bangui scandaient «Qui tire (bien tire) comme Séléka!», tandis que les rebelles lançaient des rafales en l’air.
M. Djotodia s’est également adressé aux anciens dignitaires du régime du président déchu François Bozizé, dont les proches ont fui en République démocratique du Congo et qui s’est lui-même réfugié au Cameroun.
Il a lancé «un appel patriotique et fraternel à tous ceux qui ont pris le chemin de l’exil de revenir au pays. Il n’y aura pas de chasse aux sorcières car nous devons ériger la tolérance, le pardon et le dialogue en méthode de gestion des affaires de l’Etat».
Dès la prise de la capitale par le Séléka, Michel Djotodia s’était posé en nouveau maître du pays. Cet ancien fonctionnaire ayant basculé en 2005 dans la rébellion a expliqué qu’il comptait diriger la Centrafrique pendant «trois ans», jusqu’à l’organisation d’élections.
Depuis, M. Djotodia n’a cessé de répéter qu’il respecterait «l’esprit des accords de Libreville», bien qu’il ait annoncé vouloir suspendre la Constitution et dissoudre l’Assemblée nationale.
Selon cet accord signé le 11 janvier entre la rébellion, le pouvoir et l’opposition à la suite d’une première offensive rebelle en décembre, les hommes qui conduisent la transition du pays ne peuvent se présenter au scrutin présidentiel de 2016.
Le Premier ministre issu de l’opposition Nicolas Tiangaye a été reconduit dans ses fonctions mercredi et devait annoncer sous peu la nomination d’un nouveau cabinet de «transition» dans lequel il a promis que toutes les tendances politiques seraient représentées.
«On travaille. Des choses se passent même si le nouveau gouvernement n’est pas encore formé», a affirmé à l’AFP samedi un ministre issu de la rébellion.
La situation sanitaire pourrait empirer
Après plusieurs jours de pillages, un calme relatif est revenu dans les rues du centre de la capitale, globalement sécurisé par les patrouilles mixtes des rebelles et des éléments de la force africaine régionale. Ce retour à la normale devrait être facilité par le week-end de Pâques.
Mais les quartiers sont encore en proies aux pillards alors que les coupures d’eau et d’électricité restent fréquentes.
«Des gens ont +doigté+ la maison» comme étant celle de sympathisants du régime Bozizé, «alors on n’y dormait plus. Il y avait seulement un de nos frères», affirme une habitante du quartier CK3. «Les rebelles du Séléka sont venus avec des armes. Ils ont pointé l’arme sur lui et ils ont tout pris. L’écran télé, les meubles, même les habits. Tout»
Selon un responsable de la Croix-Rouge centrafricaine, Albert Yomba Eyamo, 78 corps ont été «ramassés» dans les rues de Bangui depuis la prise de la capitale par la rébellion du Séléka.
La situation sanitaire dans les hôpitaux de Bangui qui est déjà «catastrophique» selon la Croix-rouge, risque d’empirer, a affirmé samedi le Dr Jean-Chrysostome Gody, de l’hôpital général. Il pointe notamment l’absence de personnel médical bloqué par la situation sécuritaire, qui n’ose pas venir travailler et le nombre important de blessés qui n’ont pu être opérés.
De nombreux ressortissants français ont quitté le pays jeudi par un vol commercial d’Air France, même si aucune consigne d’évacuation n’a été donnée par les autorités françaises.
Les rebelles, qui avaient dénoncé la «mauvaise volonté» du président François Bozizé à appliquer l’accord de Libreville, avaient repris les armes il y a une dizaine de jours et entamé leur marche victorieuse sur Bangui, renversant le pouvoir en place.
Les Etats-Unis ont condamné samedi la prise de pouvoir «illégitime» des rebelles du Séléka «par la force» en Centrafrique, appelant à la tenue rapide d’une élection présidentielle et au «rétablissement d’un gouvernement conformément à la Constitution».
L’ancien ministre belge des Affaires étrangères Louis Michel est arrivé à Bangui pour «une mission d’information et de contact» de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), a indiqué samedi à l’AFP le chef de la délégation de l’Union européenne en Centrafrique Guy Samzun.
Louis Michel a rencontré l’ambassadeur de France Serge Mucetti et doit s’entretenir avec les nouvelles autorités dont le Premier ministre Tiangaye, la société civile ainsi que les partenaires internationaux.
Un sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC) consacré à la Centrafrique se tiendra le 3 avril à N’Djaména. Le président sud-africain Jacob Zuma a annoncé qu’il s’y rendrait, après un hommage aux 13 soldats de son pays tués en tentant d’empêcher les rebelles d’entrer dans Bangui dimanche 24 mars.
© Libération
liberation.fr
Mali: attentat suicide à Tombouctou, le kamikaze tué
Par AFP
Libération
Un jihadiste kamikaze s’est tué samedi en actionnant sa ceinture d’explosifs après avoir tenté en vain de forcer un barrage militaire à une des entrées de Tombouctou (nord-ouest du Mali), blessant un soldat malien, a affirmé à l’AFP une source militaire malienne.
Plusieurs habitants de Tombouctou également joints par l’AFP ont affirmé avoir entendu samedi dans la nuit une forte détonation suivie de tirs nourris vers l’entrée ouest de Tombouctou.
«Tout le monde est caché à la maison. (...) Aucun civil n’est dehors, nous avons peur», a notamment dit un des habitants.
C’est le deuxième attentat suicide en moins de dix jours dans cette ville historique à plus de 900 km de Bamako.
Le 21 mars, une tentative d’incursion d’islamistes à Tombouctou avait commencé par l’explosion d’une voiture piégée, avec un kamikaze à son bord, vers l’aéroport de la cité. Un militaire malien avait été tué, et au moins deux autres blessés, selon une source militaire malienne.
«Une dizaine» de combattants d’un commando islamiste avaient été tués par «les forces françaises et maliennes» lors de cette tentative d’intrusion, selon l’état-major de l’armée française. En outre, plusieurs soldats maliens avaient été blessés dans les combats par un tir ami de l’armée française.
Le 22 mars, le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), un des groupes islamistes ayant occupé le nord du Mali en 2012, avait revendiqué cet attentat à Tombouctou, et avait assuré avoir «ouvert un autre foyer de conflit» dans cette ville.
Comme les autres grands centres du nord du Mali, Tombouctou a été libérée fin janvier par des troupes françaises et maliennes des groupes islamistes armés, dont Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui contrôlaient la région depuis 2012, y commettant exactions et destructions de mausolées.
Depuis lors et jusqu’au 21 mars, la situation avait été calme à Tombouctou, contrairement à la région de Gao (nord-est), qui a connu des attentats suicides et de violents combats notamment entre militaires et combattants islamistes infiltrés dans Gao-ville.
Mais c’est dans le massif des Ifoghas (région de Kidal, extrême nord-est) que se concentrent depuis plusieurs semaines les opérations, conduites dans cette zone par des soldats français et tchadiens contre les jihadistes qui s’y sont retranchés.
«C’est un kamikaze jihadiste qui a actionné sa ceinture d’explosifs après avoir tenté sans succès de forcer le barrage de l’entrée ouest de Tombouctou tenu par les militaires maliens», a déclaré cette source, un officier joint depuis Bamako.
Selon l’officier, le kamikaze s’est tué «sur le coup» et «un militaire malien a été blessé». Il n’a pas donné plus de détails dans l’immédiat, notamment si le kamikaze était à moto ou en voiture. «C’est un jihadiste, c’est tout ce que je peux dire pour le moment. Il a raté son coup», a-t-il conclu.Plusieurs habitants de Tombouctou également joints par l’AFP ont affirmé avoir entendu samedi dans la nuit une forte détonation suivie de tirs nourris vers l’entrée ouest de Tombouctou.
«Tout le monde est caché à la maison. (...) Aucun civil n’est dehors, nous avons peur», a notamment dit un des habitants.
C’est le deuxième attentat suicide en moins de dix jours dans cette ville historique à plus de 900 km de Bamako.
Le 21 mars, une tentative d’incursion d’islamistes à Tombouctou avait commencé par l’explosion d’une voiture piégée, avec un kamikaze à son bord, vers l’aéroport de la cité. Un militaire malien avait été tué, et au moins deux autres blessés, selon une source militaire malienne.
«Une dizaine» de combattants d’un commando islamiste avaient été tués par «les forces françaises et maliennes» lors de cette tentative d’intrusion, selon l’état-major de l’armée française. En outre, plusieurs soldats maliens avaient été blessés dans les combats par un tir ami de l’armée française.
Le 22 mars, le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), un des groupes islamistes ayant occupé le nord du Mali en 2012, avait revendiqué cet attentat à Tombouctou, et avait assuré avoir «ouvert un autre foyer de conflit» dans cette ville.
Comme les autres grands centres du nord du Mali, Tombouctou a été libérée fin janvier par des troupes françaises et maliennes des groupes islamistes armés, dont Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui contrôlaient la région depuis 2012, y commettant exactions et destructions de mausolées.
Depuis lors et jusqu’au 21 mars, la situation avait été calme à Tombouctou, contrairement à la région de Gao (nord-est), qui a connu des attentats suicides et de violents combats notamment entre militaires et combattants islamistes infiltrés dans Gao-ville.
Mais c’est dans le massif des Ifoghas (région de Kidal, extrême nord-est) que se concentrent depuis plusieurs semaines les opérations, conduites dans cette zone par des soldats français et tchadiens contre les jihadistes qui s’y sont retranchés.
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liberation.fr
L’histoire du dinar algérien revisitée - L’Algérie premier pays arabe et africain à frapper sa monnaie
Par : Ali Farès
Il est important de retracer au grand public l’histoire de l’un des symboles de la souveraineté nationale, en l’occurrence le dinar dont peu de gens connaissent l’évolution. La création d’une monnaie propre à l’Algérie a été l’une des préoccupations majeures des instances au lendemain de son Indépendance. C’est autour de ce thème que le Forum de la mémoire du quotidien El Moudjahid et l’association Machaâl Echahid ont organisé, hier, une conférence animée par des spécialistes issus de la Banque d’Algérie. Abderrahmane Ammour, qui fut l’un des fondateurs de cette institution, est revenu sur les différentes étapes ayant présidé à la création du dinar, un événement qui devait compléter le triptyque de la souveraineté nationale : le sol, l’armée, le sceau de l’État et la monnaie. C’est dans ce contexte que fut créée en 1963 la Banque centrale dont la principale mission, en plus de celles de l’achat et vente ainsi que de réguler les réserves de changes, était de préparer la confection des billets de banque, une opération qui concrétisera l’esprit du dinar algérien une année plus tard. “Cette mission était prise en main par une poignée d’hommes entourant Seghir Mostefaï, le premier gouverneur de la Banque centrale de l’Algérie indépendante”, dira le conférencier, avant de rappeler les circonstances de l’appellation du dinar, dérivant pour certains du dinarius romain, d’Abou Mouhadjir Dinar, général arabe conquérant qui s’était emparé en 55 de l’Hégire de l’empire de Byzance qui occupait en ce temps-là l’ensemble du Maghreb.
“C’était en fait une mission contre la montre”, précise à propos l’ancien banquier, expliquant que confectionner des billets de banque n’est pas aussi simple que cela puisse paraître. “La fabrication du papier nécessite quatre à cinq mois. Il faut du temps et nous n’en disposions pas beaucoup”, confie-t-il. Quant à l’imprimerie, le hasard fait bien les choses car elle se trouvait à Alger, là où elle existe actuellement au Ruisseau. Cet endroit a été choisi par l’administration française pour des raisons de sécurité après des péripéties durant ses conflits avec l’Allemagne dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Si deux ans durant, de 1962 à 1964, l’Algérie indépendante a vécu dans la zone franc, pour des raisons aussi bien politiques qu’économiques, à partir d’avril 1964, l’État algérien promulguera la loi qui donnera naissance au dinar algérien. Après 1965, aucun billet de banque algérien n’est confectionné à l’étranger. L’Algérie est de ce fait le premier pays africain et arabe à frapper sa monnaie. S’agissant de sa monnaie métallique, ce n’est qu’à partir de 1987 que les premières pièces sont frappées en Algérie. Le volet régime de change et système monétaire algérien a été développé par l’ancien adjoint du gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed-Cherif Ilmane. Cet économiste, qui a exercé deux mandats au sein de cette institution, a rappelé les quatre étapes traversées par notre monnaie. De 1964, qui correspond à 1970, qui correspond à la création du dinar, jusqu’à la période dite de parité avec le franc français en passant par celle du remplacement de la monnaie nationale par le franc. La deuxième étape (1971-1987) est liée au rattachement du dinar à un panier de devises et où la valeur du dinar se détermine en fonction des variations des devises. La troisième étape (1988-1994) est celle qu’on appelle des changements, considérant que les évènements d’Octobre 1988 ont fait basculer l’Algérie vers l’économie de marché. La dernière étape, enfin, se caractérise par la loi sur la monnaie et le crédit. Il faut savoir qu’au début de 1963, deux milliards de dinars étaient en circulation. Actuellement, plus de trois mille milliards sont émis en différentes coupures, soit plus de deux millions de billets par jour.
“C’était en fait une mission contre la montre”, précise à propos l’ancien banquier, expliquant que confectionner des billets de banque n’est pas aussi simple que cela puisse paraître. “La fabrication du papier nécessite quatre à cinq mois. Il faut du temps et nous n’en disposions pas beaucoup”, confie-t-il. Quant à l’imprimerie, le hasard fait bien les choses car elle se trouvait à Alger, là où elle existe actuellement au Ruisseau. Cet endroit a été choisi par l’administration française pour des raisons de sécurité après des péripéties durant ses conflits avec l’Allemagne dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Si deux ans durant, de 1962 à 1964, l’Algérie indépendante a vécu dans la zone franc, pour des raisons aussi bien politiques qu’économiques, à partir d’avril 1964, l’État algérien promulguera la loi qui donnera naissance au dinar algérien. Après 1965, aucun billet de banque algérien n’est confectionné à l’étranger. L’Algérie est de ce fait le premier pays africain et arabe à frapper sa monnaie. S’agissant de sa monnaie métallique, ce n’est qu’à partir de 1987 que les premières pièces sont frappées en Algérie. Le volet régime de change et système monétaire algérien a été développé par l’ancien adjoint du gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed-Cherif Ilmane. Cet économiste, qui a exercé deux mandats au sein de cette institution, a rappelé les quatre étapes traversées par notre monnaie. De 1964, qui correspond à 1970, qui correspond à la création du dinar, jusqu’à la période dite de parité avec le franc français en passant par celle du remplacement de la monnaie nationale par le franc. La deuxième étape (1971-1987) est liée au rattachement du dinar à un panier de devises et où la valeur du dinar se détermine en fonction des variations des devises. La troisième étape (1988-1994) est celle qu’on appelle des changements, considérant que les évènements d’Octobre 1988 ont fait basculer l’Algérie vers l’économie de marché. La dernière étape, enfin, se caractérise par la loi sur la monnaie et le crédit. Il faut savoir qu’au début de 1963, deux milliards de dinars étaient en circulation. Actuellement, plus de trois mille milliards sont émis en différentes coupures, soit plus de deux millions de billets par jour.
Liberte-algerie.com
Plus de 3000 cas de violences sexuelles recensés en RDC
Par RFI
Alors que le Conseil de sécurité de l'ONU a voté une résolution portant sur la création d'une nouvelle brigade d'intervention de la Monusco chargée de combattre les groupes armés dans l'est, RFI s'est procuré un rapport du fonds des Nations unies pour la population. Une agence onusienne a compilé pour l'année 2012 des données sur les cas de violences sexuelles pour la province orientale. Il y a eu 3 304 cas déclarés pour cette province, soit 10 par jour en moyenne.
Alors que le Conseil de sécurité de l'ONU a voté une résolution portant sur la création d'une nouvelle brigade d'intervention de la Monusco chargée de combattre les groupes armés dans l'est, RFI s'est procuré un rapport du fonds des Nations unies pour la population. Une agence onusienne a compilé pour l'année 2012 des données sur les cas de violences sexuelles pour la province orientale. Il y a eu 3 304 cas déclarés pour cette province, soit 10 par jour en moyenne.
C'est évidemment en Ituri, district en situation de guerre depuis dix ans, que se concentrent les trois quarts des cas déclarés. Il y en a sûrement plus. Même si grâce aux programmes de sensibilisation mis en place par les humanitaires sur le terrain, les langues commencent à se délier.
Ces victimes venues se signaler sont des femmes à 97 %, mais aussi, pour 3 %, des hommes. Pourtant, on parle peu dans l'est du Congo des violences sexuelles perpétrées contre des hommes. Ce chiffre est donc tout de même à signaler. Il faut aussi noter que l'âge des victimes est dans un cas sur deux situé entre 12 et 17 ans. Elles ont eu en grande majorité besoin de soins médicaux.
Grâce à cette étude, on a également une idée du portrait robot des auteurs présumés. Ils ont entre 18 et 40 ans. Près de 40% n'ont pas été identifiés et 50% autres sont considérés comme des civils. Ce qui veut tout simplement dire qu'ils ne portaient pas d'uniformes.
D'ailleurs, 12% sont clairement identifiés comme appartenant aux groupes armés et un peu moins de 4% à l'armée congolaise et la police nationale. Enfin, il faut signaler que 2% des victimes seulement ont reçu des conseils juridiques ou ont formellement porté plainte.
rfi.fr
Ces victimes venues se signaler sont des femmes à 97 %, mais aussi, pour 3 %, des hommes. Pourtant, on parle peu dans l'est du Congo des violences sexuelles perpétrées contre des hommes. Ce chiffre est donc tout de même à signaler. Il faut aussi noter que l'âge des victimes est dans un cas sur deux situé entre 12 et 17 ans. Elles ont eu en grande majorité besoin de soins médicaux.
Grâce à cette étude, on a également une idée du portrait robot des auteurs présumés. Ils ont entre 18 et 40 ans. Près de 40% n'ont pas été identifiés et 50% autres sont considérés comme des civils. Ce qui veut tout simplement dire qu'ils ne portaient pas d'uniformes.
D'ailleurs, 12% sont clairement identifiés comme appartenant aux groupes armés et un peu moins de 4% à l'armée congolaise et la police nationale. Enfin, il faut signaler que 2% des victimes seulement ont reçu des conseils juridiques ou ont formellement porté plainte.
rfi.fr
Le président sud-africain participera au sommet sur la Centrafrique à N'Djamena
N'DJAMENA (Xinhua) - Le président sud-africain Jacob Zuma participera au sommet extraordinaire des chefs d'Etat de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique Centrale (CEEAC) sur la situation en République centrafricaine, prévu le 3 avril à N'Djamena, capitale tchadienne, a déclaré samedi le ministre tchadien des Affaires étrangères, Moussa Faki Mahamat, sur la radio officielle.
"Il a promis de se rendre le 3 avril prochain à N'Djaména, comme invité pour prendre part au sommet consacré sur la crise centrafricaine", a précisé M. Mahamat.
"Il a promis de se rendre le 3 avril prochain à N'Djaména, comme invité pour prendre part au sommet consacré sur la crise centrafricaine", a précisé M. Mahamat.
En marge du sommet des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), tenu mercredi à Durban en Afrique du Sud, une réunion de la CEEAC sur la RCA s'est tenue, élargie aux responsables de l'Union Africaine et quelques chefs d'Etat et de délégations de la sous-région.
La veille de cette réunion, le chef de l'Etat tchadien Idriss Déby Itno, par ailleurs président en exercice de la CEEAC, a rendu public un communiqué dans lequel il exprimait toute son indignation face aux actes de la Séléka contraires à l'accord politique de Libreville, au Gabon.
Tout en condamnant ces actes, le président Déby a rappelé que les dirigeants de la Séléka restaient liés par l'accord politique de Libreville signé en janvier dernier.
"Il y a un président qui s'était auto-proclamé à Bangui. Nous nous sommes convenus de nous retrouver tous à N'Djaména, le 3 avril 2013, pour voir dans quelle mesure on peut mettre en oeuvre les accords qui ont été signés en janvier 2013 à Libreville. Bien sûr, la médiation mise sur pied par la CEEAC reste en place. La CEEAC reste toujours saisie de la question de la RCA tant que l'ordre constitutionnel n'est pas revenu", avait déclaré le chef de l'Etat tchadien à Xinhua.
L'Afrique du Sud n'est pas membre de la CEEAC qui comprend six pays, à savoir le Cameroun, la République centrafricaine, le Congo- Brazzaville, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Tchad.
afriquinfos.com
GABON - Jamel Debbouze : l’avant-goût aux journalistes
Publié par Loic Ntoutoume
À quelques heures de la première édition de «La Nuit du Rire», initié par l’agence Direct Prod, dirigée par le producteur-arrangeur Edgar Yonkeu, l’humoriste, acteur et producteur franco-marocain Jamel Debbouze, déjà arrivé à Libreville, s’est livré ce 29 mars 2013 à un échange franc avec la presse locale.
À l’allure d’une scénique prestation humoristique, la conférence de presse donnée par Jamel Debbouze, le 29 mars 2013 à la Résidence le Maïsha à Libreville, a permis à la presse gabonaise de se faire une idée et se familiariser avec celui à qui échoit l’honneur de lancer le spectacle «La Nuit du Rire», une manifestation qui se veut pérenne mais aussi un tremplin pour les artistes, comédiens et humoristes Gabonais en manque de scène et de visibilité.
Dans son franc-parler empreint d’humour, Jamel Debbouze a exprimé une certaine désolation quant à la stratégie choisie pour la détermination des prix des tickets d’accès à ce spectacle qu’il aurait souhaité grand public, à savoir 50 000 et 100 000 francs CFA. «On ne peut pas faire des places accessibles, pas chères et ouvertes à tous parce que la salle est trop petite. Et pour pouvoir rentabiliser un spectacle comme celui-là avec toutes les dépenses qu’il suscite. Je suppose qu’on n’a pas eu le choix que de faire des places plus ou moins chères pour pouvoir couvrir les frais de ce genre d’événement», a déclaré l’humoriste avant de regretter, «Je suis critiqué en ce moment parce que les places sont trop chères et je suis le premier à souffrir de ces critiques. Je n’aime pas que les gens soient frustrés, cela m’énerve».
«On n’aimerait bien remplir la salle du Gabon comme à Dakar, à Abidjan et offrir un spectacle gratuit. Je ne le dis pas pour vous faire plaisir, c’est la vérité. C’est dans notre état d’esprit, dans notre mentalité, de faire des spectacles accessibles. Je viens d’un milieu modeste, je raconte des histoires modestes, mais malheureusement on ne peut pas faire un spectacle trop accessible en Afrique, parce que le continent n’a pas l’habitude de recevoir ce genre de spectacle, les infrastructures ne sont pas suffisamment développées», a-t-il expliqué avant de lancer un appel à l’endroit des autorités pour qu’ils fassent un effort culturel pour accueillir les artistes et proposer des spectacles de qualité aux Gabonais. «J’appelle tout le monde à se mobiliser là-dessus. Beaucoup d’artistes veulent venir jouer au Gabon, mais malheureusement ils ne sont pas invités, ou les infrastructures ne répondent pas à la circonstance».
Ainsi qu’on l’a déjà écrit sur ces pages web, Jamel Debbouze devrait décliner, à la cité de la Démocratie son dernier spectacle, «Tout sur Jamel» et des extraits de ses grands classiques, notamment «100% Jamel». Comme à Dakar et à Abidjan, il devrait offrir aux Gabonais un spectacle 100% personnalisé, qui s’adaptera et blaguera sur les différentes cultures et mode de vie locaux. Cette prestation sera précédée, en levée de rideau, par les prestations des humoristes gabonais les plus cocasses : Omar Defunzou Onguengué, Manitou et Worwho na Worwho.
Copyright © 2013 Gabonreview.com
À quelques heures de la première édition de «La Nuit du Rire», initié par l’agence Direct Prod, dirigée par le producteur-arrangeur Edgar Yonkeu, l’humoriste, acteur et producteur franco-marocain Jamel Debbouze, déjà arrivé à Libreville, s’est livré ce 29 mars 2013 à un échange franc avec la presse locale.
À l’allure d’une scénique prestation humoristique, la conférence de presse donnée par Jamel Debbouze, le 29 mars 2013 à la Résidence le Maïsha à Libreville, a permis à la presse gabonaise de se faire une idée et se familiariser avec celui à qui échoit l’honneur de lancer le spectacle «La Nuit du Rire», une manifestation qui se veut pérenne mais aussi un tremplin pour les artistes, comédiens et humoristes Gabonais en manque de scène et de visibilité.
Dans son franc-parler empreint d’humour, Jamel Debbouze a exprimé une certaine désolation quant à la stratégie choisie pour la détermination des prix des tickets d’accès à ce spectacle qu’il aurait souhaité grand public, à savoir 50 000 et 100 000 francs CFA. «On ne peut pas faire des places accessibles, pas chères et ouvertes à tous parce que la salle est trop petite. Et pour pouvoir rentabiliser un spectacle comme celui-là avec toutes les dépenses qu’il suscite. Je suppose qu’on n’a pas eu le choix que de faire des places plus ou moins chères pour pouvoir couvrir les frais de ce genre d’événement», a déclaré l’humoriste avant de regretter, «Je suis critiqué en ce moment parce que les places sont trop chères et je suis le premier à souffrir de ces critiques. Je n’aime pas que les gens soient frustrés, cela m’énerve».
«On n’aimerait bien remplir la salle du Gabon comme à Dakar, à Abidjan et offrir un spectacle gratuit. Je ne le dis pas pour vous faire plaisir, c’est la vérité. C’est dans notre état d’esprit, dans notre mentalité, de faire des spectacles accessibles. Je viens d’un milieu modeste, je raconte des histoires modestes, mais malheureusement on ne peut pas faire un spectacle trop accessible en Afrique, parce que le continent n’a pas l’habitude de recevoir ce genre de spectacle, les infrastructures ne sont pas suffisamment développées», a-t-il expliqué avant de lancer un appel à l’endroit des autorités pour qu’ils fassent un effort culturel pour accueillir les artistes et proposer des spectacles de qualité aux Gabonais. «J’appelle tout le monde à se mobiliser là-dessus. Beaucoup d’artistes veulent venir jouer au Gabon, mais malheureusement ils ne sont pas invités, ou les infrastructures ne répondent pas à la circonstance».
Ainsi qu’on l’a déjà écrit sur ces pages web, Jamel Debbouze devrait décliner, à la cité de la Démocratie son dernier spectacle, «Tout sur Jamel» et des extraits de ses grands classiques, notamment «100% Jamel». Comme à Dakar et à Abidjan, il devrait offrir aux Gabonais un spectacle 100% personnalisé, qui s’adaptera et blaguera sur les différentes cultures et mode de vie locaux. Cette prestation sera précédée, en levée de rideau, par les prestations des humoristes gabonais les plus cocasses : Omar Defunzou Onguengué, Manitou et Worwho na Worwho.
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Miss Côte d’Ivoire 2013 : AHIBE Reine, reine de l’Indenié Djuablin.
La soirée de présélection du concours de beauté Miss Côte d'Ivoire édition 2013, de la région de l’Indenié Djuablin, s’est tenue ce samedi 30 mars à l’hôtel l’Indenié d’Abengourou.
AHIBE Reine, élève en classe de terminale A, au CSM de Yopougon (Abidjan) fut désignée miss de la région de l’Indenié Djuablin avec un total de 141 points sur 180, suivie de mesdemoiselles SILUE Huguette et AKA Christelle, ayant obtenues 140 et 137 points et désignées respectivement 1ère et 2e dauphine.
ABIDJANSHOW.COM
AHIBE Reine, élève en classe de terminale A, au CSM de Yopougon (Abidjan) fut désignée miss de la région de l’Indenié Djuablin avec un total de 141 points sur 180, suivie de mesdemoiselles SILUE Huguette et AKA Christelle, ayant obtenues 140 et 137 points et désignées respectivement 1ère et 2e dauphine.
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Cameroun : Camair-co change de terminal à Paris
Le nouvel emplacement et les nouvelles fréquences de vols de cette compagnie ont été dévoilés vendredi dernier à Douala.
Christian Perchat et Eloi Cyrille Tollo, respectivement directeur commercial et marketing de la Cameroon airlines corporation (Camair-Co) et conseiller spécial du directeur général de cette compagnie nationale de transport aérien ont présenté le nouveau plan de développement jeudi, 21 mars 2013 à Douala. Le changement de terminal de cette compagnie aérienne à Paris en France est à l’ordre du jour.
Camair-co se déplace du Terminal 2B, pour s’installer au Terminal 1 de l’aéroport de Roissy Charlesde- Gaulle en raison des travaux de rénovation. D’autre part, le bureau qu’occupait jusqu’ici, Camair-co en France, sera délogé de l’Office du tourisme camerounais pour 3, rue Flamel à Chatelet (Métro Chatelet) au coeur de la capitale Française. C’est pour des raisons de visibilité que les responsables de l’ «Etoile du Cameroun» ont choisi ce lieu très fréquenté par les camerounais résidents en France. «Nous optons pour l’horizontalité des horaires.
C'est-à-dire que les horaires de départ et d’arrivée seront les mêmes quelque soit le jour», explique le directeur commercial et marketing de Camair-Co. Avant de rajouter que la compagnie va renforcer et donner un coup d’accélérateur à la desserte des destinations domestiques. La priorité étant, selon le directeur commercial et marketing de s’atteler à remplacer le «Dja». Compte tenu du fait que la classe affaire dispose d’un taux de remplissage extrêmement faible. Des négociations sont en cours avec Boeing pour l’acquisition de nouveaux appareils. Afin de devenir plus compétitif. Pour le moment, le taux de remplissage se situe entre 55 et 60% sur le réseau régional. Il tourne autour de 60% au niveau de Paris. Et dans le cadre de sa saison d’été, la compagnie annonce de nouvelles fréquences de vols.
Les villes de Douala, Yaoundé, Garoua auront six vols par semaine. La desserte de Garoua sera directement connectée sur Paris. L’escale de Ngaoundéré sera rouverte dès le 1er juillet 2013. En attendant, les travaux s’y déroulent en ce moment. Et Ngaoundéré sera desservie quatre fois par semaine. Au plan régional, la compagnie prévoit de passer à six vols vers Libreville au Gabon et à Malabo. Trois en direction de Brazzaville au Congo et Lagos au Nigeria et Cotonou. Et quatre en direction de Ndjamena au Tchad. L’escale d’Abidjan en Côte d’Ivoire sera opérationnelle dès le 1er juillet 2013. Pour ce qui concerne les vols en direction de Paris, on est passé de quatre à cinq par semaine.
Christian Perchat et Eloi Cyrille Tollo, respectivement directeur commercial et marketing de la Cameroon airlines corporation (Camair-Co) et conseiller spécial du directeur général de cette compagnie nationale de transport aérien ont présenté le nouveau plan de développement jeudi, 21 mars 2013 à Douala. Le changement de terminal de cette compagnie aérienne à Paris en France est à l’ordre du jour.
Camair-co se déplace du Terminal 2B, pour s’installer au Terminal 1 de l’aéroport de Roissy Charlesde- Gaulle en raison des travaux de rénovation. D’autre part, le bureau qu’occupait jusqu’ici, Camair-co en France, sera délogé de l’Office du tourisme camerounais pour 3, rue Flamel à Chatelet (Métro Chatelet) au coeur de la capitale Française. C’est pour des raisons de visibilité que les responsables de l’ «Etoile du Cameroun» ont choisi ce lieu très fréquenté par les camerounais résidents en France. «Nous optons pour l’horizontalité des horaires.
C'est-à-dire que les horaires de départ et d’arrivée seront les mêmes quelque soit le jour», explique le directeur commercial et marketing de Camair-Co. Avant de rajouter que la compagnie va renforcer et donner un coup d’accélérateur à la desserte des destinations domestiques. La priorité étant, selon le directeur commercial et marketing de s’atteler à remplacer le «Dja». Compte tenu du fait que la classe affaire dispose d’un taux de remplissage extrêmement faible. Des négociations sont en cours avec Boeing pour l’acquisition de nouveaux appareils. Afin de devenir plus compétitif. Pour le moment, le taux de remplissage se situe entre 55 et 60% sur le réseau régional. Il tourne autour de 60% au niveau de Paris. Et dans le cadre de sa saison d’été, la compagnie annonce de nouvelles fréquences de vols.
Les villes de Douala, Yaoundé, Garoua auront six vols par semaine. La desserte de Garoua sera directement connectée sur Paris. L’escale de Ngaoundéré sera rouverte dès le 1er juillet 2013. En attendant, les travaux s’y déroulent en ce moment. Et Ngaoundéré sera desservie quatre fois par semaine. Au plan régional, la compagnie prévoit de passer à six vols vers Libreville au Gabon et à Malabo. Trois en direction de Brazzaville au Congo et Lagos au Nigeria et Cotonou. Et quatre en direction de Ndjamena au Tchad. L’escale d’Abidjan en Côte d’Ivoire sera opérationnelle dès le 1er juillet 2013. Pour ce qui concerne les vols en direction de Paris, on est passé de quatre à cinq par semaine.
© Mutations : ARISTIDE EKAMBI
© Camer.be 2005 - 2013
Bientôt Calixthe Beyala comme sénatrice au Cameroun ???
(Yaounde - Cameroun). Auteur : Tagne Foko Michel
Les sondages politiques au Cameroun prônent Calixthe Beyala à la tête d’une liste des personnes les mieux placer pour diriger le Cameroun de demain, encore appelé « l’après Biya » ; pourtant elle ne s’y intéresse même pas ! Elle a toujours pris position pour défendre l’Afrique, et à mis sa vivacité ou son sang mouvementé (comme on sait qualifie les Etons) aux services de la cause africaine. Et de par sa sagesse (aussi attribut des Bamilékés) elle a su réunir tous les Africain-Français vers une vision commune de prospérité. Bamiléké, Bétis elle s’est toujours efforcée de respecter les valeurs qui se sont unies pour lui donner vie, sans jamais oublier toute la diversité culturelle dont regorge le Cameroun.
Les sondages politiques au Cameroun prônent Calixthe Beyala à la tête d’une liste des personnes les mieux placer pour diriger le Cameroun de demain, encore appelé « l’après Biya » ; pourtant elle ne s’y intéresse même pas !
Une Eton mais qui ne s’étonne pas de tout ce qui se passe dans le monde, une Bamiléké qui est contre le système capitaliste.
Elle a toujours pris position pour défendre l’Afrique, et à mis sa vivacité ou son sang mouvementé (comme on sait qualifie les Etons) aux services de la cause africaine. Et de par sa sagesse (aussi attribut des Bamilékés) elle a su réunir tous les Africain-Français vers une vision commune de prospérité. Bamiléké, Bétis elle s’est toujours efforcée de respecter les valeurs qui se sont unies pour lui donner vie, sans jamais oublier toute la diversité culturelle dont regorge le Cameroun.
Partie, entre 17 et 20 ans du Cameroun pour la France, issue d’un mélange de cultures qui l’a vue naitre, Calixthe s’est battue comme tout immigré et à su se faire une place dans le monde de la littérature.
Son amour pour la nation Française et Camerounaise lui donne l’énergie et la force dont au quotidien elle a besoin, pour se battre pour le respect des droits universels de l’Homme, et absolument pas pour la démocratie, version occidentale. Militante déchainée pour les droits de l’Homme, elle se bat pour que les politiques respectent la devise, fondement de la belle France qui appelle à l’égalité, à la liberté et surtout à la fraternité ; devise malheureusement respectée trop souvent uniquement en fonction de certaines personnes.
Calixthe Beyala est une femme publique, qui ne se considère pas comme femme de privilège, et ouvre ses portes à tous ses frères et sœurs, désirant réfléchir avec eux à une belle Afrique de demain. Elle anime sa page Facebook régulièrement, sur laquelle elle lance et participe à des débats en octroyant la liberté à chacun de pouvoir s’exprimer, dans le respect de tous les commentaires afin que personne ne se sente bafoué par des injures ou des menaces.
La récente visite du chef de l’état S.E Paul Biya a été beaucoup commentée et la polémique s’est vite installée. Celle-ci a pris le dessus des médias internet au lendemain de la réception de Camerounais résidant en France, réception donnée par S.E Paul Biya, à laquelle Calixthe était invitée.
Les internautes lui reprochaient d’avoir été à la réception de l’homme qui ne respecte pas la démocratie au Cameroun, selon eux, se sentant trahis par Calixthe qui prône la démocratie.
Ces propos personnellement m’interrogent : a-t-elle déjà parlé de démocratie dans son militantisme pour défendre les droits africains ? Ces internautes oublient-ils que jusqu'à preuve du contraire, Paul Biya est encore président au Cameroun ? Le linge sale ne se lave-t-il pas en famille ? Contrairement à d’autres militants qui envoient des lettres à Hollande ou à Obama, pour leur demander de les libérer du dictateur, en oubliant qu’ils vendent, par là même, leur pays aux loups alors que Calixthe se bat pour stopper la France-Afrique. Cette France-Afrique, fléau qui nuit amplement aux peuples africains. Ce n’est pas en écrivant ou en protestant à l’étranger que la condition de vie des Camerounais changera ; mais c’est en s’unissant dans une mûre réflexion (qui n’a rien à voir avec le tribalisme ni avec le pouvoir à n’importe quel prix), que l’on réussira le combat actuel : celui d’alléger la souffrance des Camerounais, voire des Africains. Calixthe a toujours refusé de s’associer aux diverses idées qu’elle jugeait, auraient pu nuire au développement ou à la tranquillité des camerounais.
A travers le MAF (Mouvement des Africain-Français) Calixthe Beyala veut ouvrir les portes de l’entraide solidaire, de la prise de conscience collective pour que la responsabilité de chacun prône l’être avant toute chose !
Titre original :
Bamiléké + Bétis = Calixthe Beyala
Le Titre et de Icicemac.com
Copyright © Tagne Foko Michel, Yaounde - Cameroun | 31-03-2013
Une Eton mais qui ne s’étonne pas de tout ce qui se passe dans le monde, une Bamiléké qui est contre le système capitaliste.
Elle a toujours pris position pour défendre l’Afrique, et à mis sa vivacité ou son sang mouvementé (comme on sait qualifie les Etons) aux services de la cause africaine. Et de par sa sagesse (aussi attribut des Bamilékés) elle a su réunir tous les Africain-Français vers une vision commune de prospérité. Bamiléké, Bétis elle s’est toujours efforcée de respecter les valeurs qui se sont unies pour lui donner vie, sans jamais oublier toute la diversité culturelle dont regorge le Cameroun.
Partie, entre 17 et 20 ans du Cameroun pour la France, issue d’un mélange de cultures qui l’a vue naitre, Calixthe s’est battue comme tout immigré et à su se faire une place dans le monde de la littérature.
Son amour pour la nation Française et Camerounaise lui donne l’énergie et la force dont au quotidien elle a besoin, pour se battre pour le respect des droits universels de l’Homme, et absolument pas pour la démocratie, version occidentale. Militante déchainée pour les droits de l’Homme, elle se bat pour que les politiques respectent la devise, fondement de la belle France qui appelle à l’égalité, à la liberté et surtout à la fraternité ; devise malheureusement respectée trop souvent uniquement en fonction de certaines personnes.
Calixthe Beyala est une femme publique, qui ne se considère pas comme femme de privilège, et ouvre ses portes à tous ses frères et sœurs, désirant réfléchir avec eux à une belle Afrique de demain. Elle anime sa page Facebook régulièrement, sur laquelle elle lance et participe à des débats en octroyant la liberté à chacun de pouvoir s’exprimer, dans le respect de tous les commentaires afin que personne ne se sente bafoué par des injures ou des menaces.
La récente visite du chef de l’état S.E Paul Biya a été beaucoup commentée et la polémique s’est vite installée. Celle-ci a pris le dessus des médias internet au lendemain de la réception de Camerounais résidant en France, réception donnée par S.E Paul Biya, à laquelle Calixthe était invitée.
Les internautes lui reprochaient d’avoir été à la réception de l’homme qui ne respecte pas la démocratie au Cameroun, selon eux, se sentant trahis par Calixthe qui prône la démocratie.
Ces propos personnellement m’interrogent : a-t-elle déjà parlé de démocratie dans son militantisme pour défendre les droits africains ? Ces internautes oublient-ils que jusqu'à preuve du contraire, Paul Biya est encore président au Cameroun ? Le linge sale ne se lave-t-il pas en famille ? Contrairement à d’autres militants qui envoient des lettres à Hollande ou à Obama, pour leur demander de les libérer du dictateur, en oubliant qu’ils vendent, par là même, leur pays aux loups alors que Calixthe se bat pour stopper la France-Afrique. Cette France-Afrique, fléau qui nuit amplement aux peuples africains. Ce n’est pas en écrivant ou en protestant à l’étranger que la condition de vie des Camerounais changera ; mais c’est en s’unissant dans une mûre réflexion (qui n’a rien à voir avec le tribalisme ni avec le pouvoir à n’importe quel prix), que l’on réussira le combat actuel : celui d’alléger la souffrance des Camerounais, voire des Africains. Calixthe a toujours refusé de s’associer aux diverses idées qu’elle jugeait, auraient pu nuire au développement ou à la tranquillité des camerounais.
A travers le MAF (Mouvement des Africain-Français) Calixthe Beyala veut ouvrir les portes de l’entraide solidaire, de la prise de conscience collective pour que la responsabilité de chacun prône l’être avant toute chose !
Titre original :
Bamiléké + Bétis = Calixthe Beyala
Le Titre et de Icicemac.com
Copyright © Tagne Foko Michel, Yaounde - Cameroun | 31-03-2013
Côte d'Ivoire : campagne électorale avant l'heure pour les élections locales
(Xinhuanet 30/03/2013) ABIDJAN) -- La Commission électorale indépendante (CEI) de
Côte d'Ivoire dénonce une campagne électorale avant l'heure pour les élections
locales prévues le 21 avril sur l'ensemble du territoire national.
"La CEI constate que des candidats s'adonnent à des publications dans des organes de presse, à l'apposition d'affiches et à des manifestations de propagande électorale", dénonce la structure en charge de l'organisation des élections dans un communiqué.
Pour la CEI, "ces faits qui visent à faire la promotion et la publicité des candidats sont constitutifs à l'évidence d'actes de campagne électorale" et "violent" les dispositions en vigueur.
La CEI rappelle que la campagne électorale pour les élections des conseillers régionaux et des conseillers municipaux s'ouvre " le vendredi 05 avril 2013 à 00 heures pour s'achever le vendredi 19 avril 2013 à 24 h".
La Commission invite les candidats, les partis et groupements politiques "à la retenue et au respect scrupuleux de la période de la campagne électorale".
"La CEI ne saurait tolérer davantage les violations des normes ci-dessus rappelées", conclut le communiqué.
Les élections locales constituent la dernière étape du cycle des élections générales en Côte d'Ivoire après la meurtrière présidentielle de 2010 et les législatives de 2012.
French.news.cn 2013-03-30 10:33:59
© Copyright Xinhuanet
"La CEI constate que des candidats s'adonnent à des publications dans des organes de presse, à l'apposition d'affiches et à des manifestations de propagande électorale", dénonce la structure en charge de l'organisation des élections dans un communiqué.
Pour la CEI, "ces faits qui visent à faire la promotion et la publicité des candidats sont constitutifs à l'évidence d'actes de campagne électorale" et "violent" les dispositions en vigueur.
La CEI rappelle que la campagne électorale pour les élections des conseillers régionaux et des conseillers municipaux s'ouvre " le vendredi 05 avril 2013 à 00 heures pour s'achever le vendredi 19 avril 2013 à 24 h".
La Commission invite les candidats, les partis et groupements politiques "à la retenue et au respect scrupuleux de la période de la campagne électorale".
"La CEI ne saurait tolérer davantage les violations des normes ci-dessus rappelées", conclut le communiqué.
Les élections locales constituent la dernière étape du cycle des élections générales en Côte d'Ivoire après la meurtrière présidentielle de 2010 et les législatives de 2012.
French.news.cn 2013-03-30 10:33:59
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Madagascar : commémoration du 66e anniversaire de l'insurrection du 29 mars 1947
(Xinhuanet 30/03/2013) ANTANANARIVO -- Madagascar commémore vendredi à Moramanga, à
110 km au nord-est de Madagascar, le 66e anniversaire de l'insurrection du 29
mars 1947 pendant laquelle des dizaines de milliers de Malgaches réclamant
l'indépendance de Madagascar sous l'emprise de la France ont été assassinés et
massacrés par l'armée coloniale française.
La cérémonie officielle a été dirigée par le président de la transition, Andry Rajoelina, et quelques membres du gouvernement, avec une cérémonie de dépôt de gerbe dans un cimetière situé à environ 10 kilomètres au nord de Moramanga appelés Ampanihifana, où des centaines nationalistes y ont été enterrés. 4 combattants et survivants de la révolte contre la France en 1947-1948 parmi les centaines présents à la cérémonie ont été décorés par la présidence actuelle.
"Le patriotisme n'a pas d'âge, et il nous appartient de poursuivre le combat que vous avez mené auparavant pour avoir l' indépendance de Madagascar", s'est adressé Rajoelina aux anciens combattants, pendant la cérémonie.
L'insurrection du 29 mars 1947 était prévue dans cinq villes de la grande île à savoir Antananarivo, Moramanga, Manakara, Fianarantsoa et Diégo. Mais les actions entreprises n'auront été plus ou moins réussies qu'à Manakara et à Moramanga.
Cette dernière ville a été considérée comme la ville stratégique, pendant la période coloniale, puisqu'il se trouve sur la voie de chemin de fer reliant Antananarivo et Toamasina, le plus grand port de l'île, précisent les historiens.
Il reste dans toute la grande île, près de 2.500 personnes parmi les anciens combattants de 1947.
Selon un historien malgache, c'est grâce à ces combattants que Madagascar, colonisée par la France de 1896 à 1960 a pu avoir son indépendance le 26 Juin 1960.
© Copyright Xinhuanet
La cérémonie officielle a été dirigée par le président de la transition, Andry Rajoelina, et quelques membres du gouvernement, avec une cérémonie de dépôt de gerbe dans un cimetière situé à environ 10 kilomètres au nord de Moramanga appelés Ampanihifana, où des centaines nationalistes y ont été enterrés. 4 combattants et survivants de la révolte contre la France en 1947-1948 parmi les centaines présents à la cérémonie ont été décorés par la présidence actuelle.
"Le patriotisme n'a pas d'âge, et il nous appartient de poursuivre le combat que vous avez mené auparavant pour avoir l' indépendance de Madagascar", s'est adressé Rajoelina aux anciens combattants, pendant la cérémonie.
L'insurrection du 29 mars 1947 était prévue dans cinq villes de la grande île à savoir Antananarivo, Moramanga, Manakara, Fianarantsoa et Diégo. Mais les actions entreprises n'auront été plus ou moins réussies qu'à Manakara et à Moramanga.
Cette dernière ville a été considérée comme la ville stratégique, pendant la période coloniale, puisqu'il se trouve sur la voie de chemin de fer reliant Antananarivo et Toamasina, le plus grand port de l'île, précisent les historiens.
Il reste dans toute la grande île, près de 2.500 personnes parmi les anciens combattants de 1947.
Selon un historien malgache, c'est grâce à ces combattants que Madagascar, colonisée par la France de 1896 à 1960 a pu avoir son indépendance le 26 Juin 1960.
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jeudi 28 mars 2013
Nelson Mandela de retour à l'hôpital
Par Tanguy Berthemet
Il a suffi de quelques mots pour inquiéter tout un pays. «Nous appelons le peuple d'Afrique du Sud à prier pour notre Madiba que nous aimons tant.» À l'heure même où Nelson Mandela, affectueusement surnommé Madiba, entrait à l'hôpital, la phrase du président Jacob Zuma a persuadé, de Johannesburg au Cap, que cette fois l'heure était grave. Et chacun de redouter que ce ne soit là une préparation à la fin très humaine de celui qui est devenu l'icône d'un État, d'un continent et d'un monde.
Officiellement, la présidence sud-africaine n'a pourtant pas dit grand-chose. Tout juste si l'on sait que l'ancien chef d'État a été hospitalisé au milieu de la nuit pour une rechute d'une infection pulmonaire. «Il est arrivé conscient à l'hôpital», a tenu à souligner le porte-parole de la présidence. Selon le dernier communiqué, le malade «réagissait positivement au traitement auquel il est soumis».
Ces derniers mois, Nelson Mandela, bientôt âgé de 95 ans, a multiplié les problèmes de santé. En décembre dernier, il était resté près de trois semaines dans un établissement de Pretoria, déjà pour une infection pulmonaire. Le héros de la lutte antiapartheid souffre d'une infection des bronches après avoir contracté la tuberculose lors de ses vingt-sept années passées en détention. Début mars, il avait subi une série d'examens dont les résultats avaient été jugés «satisfaisants» par l'équipe médicale.
Pour toute réponse il a obtenu un laconique : «Nous sommes tous inquiets, nos mises à jour dépendront de ce que nous disent les médecins.» Lucy Holborn, chercheuse à l'institut sud-africain pour les relations entre les races (SAIRR), voit là «un souci sincère de veiller au respect de la vie privée» mais aussi la «crainte liée à des problèmes qui ont surgi dans le passé». «Je ne saurais pas exactement dire pourquoi ils veulent limiter l'information mais je soupçonne que si quelque chose de plus grave se produit, ils s'attendent à une réaction et ils préfèrent contrôler ce processus.»
Totalement retiré de la vie politique depuis 2004, Nelson Mandela continue de jouer néanmoins un rôle politique symbolique. Alors que la nation arc-en-ciel traverse une crise importante, il continue de servir de ciment entre les communautés. Sa disparition laisserait le pays face à ses divisions, que l'humanisme de Mandela n'a pas pu totalement gommer.
lefigaro.fr
Officiellement, la présidence sud-africaine n'a pourtant pas dit grand-chose. Tout juste si l'on sait que l'ancien chef d'État a été hospitalisé au milieu de la nuit pour une rechute d'une infection pulmonaire. «Il est arrivé conscient à l'hôpital», a tenu à souligner le porte-parole de la présidence. Selon le dernier communiqué, le malade «réagissait positivement au traitement auquel il est soumis».
Ces derniers mois, Nelson Mandela, bientôt âgé de 95 ans, a multiplié les problèmes de santé. En décembre dernier, il était resté près de trois semaines dans un établissement de Pretoria, déjà pour une infection pulmonaire. Le héros de la lutte antiapartheid souffre d'une infection des bronches après avoir contracté la tuberculose lors de ses vingt-sept années passées en détention. Début mars, il avait subi une série d'examens dont les résultats avaient été jugés «satisfaisants» par l'équipe médicale.
«Nous sommes tous inquiets»
Mais tout ça n'a qu'à demi rassuré les Sud-Africains. Car les autorités locales verrouillent l'information, insistant sur le droit à la vie privée. Un black-out qui a pour effet d'alimenter les rumeurs et l'hystérie des médias, avides de détails sur le grand homme. Un présentateur de la chaîne d'informations en continu eNCA s'est ainsi enquis en direct auprès du porte-parole de la présidence, Mac Maharaj, demandant s'il y aurait des bulletins de santé réguliers et soulignant que cette nouvelle hospitalisation ouvrait «une période très sensible pour l'Afrique du Sud».Pour toute réponse il a obtenu un laconique : «Nous sommes tous inquiets, nos mises à jour dépendront de ce que nous disent les médecins.» Lucy Holborn, chercheuse à l'institut sud-africain pour les relations entre les races (SAIRR), voit là «un souci sincère de veiller au respect de la vie privée» mais aussi la «crainte liée à des problèmes qui ont surgi dans le passé». «Je ne saurais pas exactement dire pourquoi ils veulent limiter l'information mais je soupçonne que si quelque chose de plus grave se produit, ils s'attendent à une réaction et ils préfèrent contrôler ce processus.»
Totalement retiré de la vie politique depuis 2004, Nelson Mandela continue de jouer néanmoins un rôle politique symbolique. Alors que la nation arc-en-ciel traverse une crise importante, il continue de servir de ciment entre les communautés. Sa disparition laisserait le pays face à ses divisions, que l'humanisme de Mandela n'a pas pu totalement gommer.
lefigaro.fr
CPI : François Bozizé sur les traces de Jean-Pierre Bemba
L’ex-président centrafricain François Bozizé, renversé samedi 23 mars par la coalition rebelle de la Séléka, pourrait rejoindre l’ex-vice président de la RD Congo Jean-Pierre Bemba à la Cour pénale internationale (CPI), en procès depuis le 22 novembre 2010 pour des crimes contre l’humanité et crimes de guerre qu’auraient commis ses soldats du MLC en Centrafrique en 2002 et 2003.La rébellion centrafricaine vient de relancer sa demande, faite mercredi 9 janvier dans un mémorandum présenté au premier jour des négociations avec le pouvoir centrafricain d’alors et l'opposition à Libreville (Gabon), réclamant qu’« une procédure soit engagée devant la CPI de La Haye contre François Bozizé ».
La Séléka, qui a pris les armes le 10 décembre 2012 en exigeant le « respect » des accords passés avec Bangui, accuse François Bozizé de « faits de crimes de guerre et crimes contre l'humanité », de « détentions et séquestrations arbitraires » et de « disparitions, assassinats et exécutions sommaires ».
« CPI : si François Bozizé savait… »
De passage à Kinshasa le 27 août 2007, le président centrafricain François Bozizé avait confirmé devant la presse le maintien de la plainte du gouvernement de son pays contre l’ancien-vice président de la République Jean-Pierre Bemba devant la CPI.
« La République centrafricaine attend impatiemment que la Cour pénale internationale puisse interpeller le patron du Mouvement de libération du Congo (MLC), dans sa version politico-militaire, au sujet des pillages, viols, tueries et autres violations des droits de l’homme perpétrés par ses troupes en 2002 à Bangui », avait-il déclaré.
Sous le titre « CPI : si François Bozizé savait … », le magazine Le Confident avait écrit le 16 octobre 2008, soit près de cinq mois après l’arrestation de Jean-Pierre Bemba en Belgique, qu’« en ouvrant grandement la porte de la République centrafricaine à la CPI, le général-président François Bozizé pensait que cette instance judiciaire internationale allait le disculper des poursuites engagées par ladite Cour au pays de Barthélemy Boganda ».
« Mais depuis qu'il s'est rendu compte que la CPI est un couteau à double tranchant, qui agit aussi bien à l'endroit qu'à l'envers, le chef de l'Etat centrafricain, François Bozizé a vraiment de la trouille (…). Très mal conseillé à l'époque, le régime de Bangui a remis volontairement, sans pression aucune, à la CPI le sulfureux dossier centrafricain (qui) avait entre-temps fait l'objet d'une plainte de la Fédération internationale des Droits de l'Homme (FIDH) adressée à la même Cour pour des mêmes causes », avait-il relevé.
« A l'endroit comme à l'envers, la CPI, tout doucement a mené ses enquêtes et a conclu que les crimes, qui auraient été commis durant toute cette période, tombe sous le coup des crimes qui relèvent de sa compétence. Par conséquent, aussi bien à l'endroit qu'à l'envers, les hommes forts des deux camps devraient comparaître pour situer l'opinion publique nationale et internationale sur leurs responsabilités », estimait Le Confident.
Il soutenait que « la lettre du président François Bozizé, en date du 1er août 2008, adressée au Conseil de sécurité de l'ONU via Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies sollicitant l'arrêt des poursuites engagées par la CPI en Centrafrique, ne pourra mettre fin au processus ».
A l’époque, l’armée du MLC était intervenue à Bangui pour sauver le régime de l’ex-président centrafricain Ange Patassé de l’offensive de son renversement menée par les ex-rebelles sous le commandement de François Bozizé.
La Séléka, qui a pris les armes le 10 décembre 2012 en exigeant le « respect » des accords passés avec Bangui, accuse François Bozizé de « faits de crimes de guerre et crimes contre l'humanité », de « détentions et séquestrations arbitraires » et de « disparitions, assassinats et exécutions sommaires ».
« CPI : si François Bozizé savait… »
De passage à Kinshasa le 27 août 2007, le président centrafricain François Bozizé avait confirmé devant la presse le maintien de la plainte du gouvernement de son pays contre l’ancien-vice président de la République Jean-Pierre Bemba devant la CPI.
« La République centrafricaine attend impatiemment que la Cour pénale internationale puisse interpeller le patron du Mouvement de libération du Congo (MLC), dans sa version politico-militaire, au sujet des pillages, viols, tueries et autres violations des droits de l’homme perpétrés par ses troupes en 2002 à Bangui », avait-il déclaré.
Sous le titre « CPI : si François Bozizé savait … », le magazine Le Confident avait écrit le 16 octobre 2008, soit près de cinq mois après l’arrestation de Jean-Pierre Bemba en Belgique, qu’« en ouvrant grandement la porte de la République centrafricaine à la CPI, le général-président François Bozizé pensait que cette instance judiciaire internationale allait le disculper des poursuites engagées par ladite Cour au pays de Barthélemy Boganda ».
« Mais depuis qu'il s'est rendu compte que la CPI est un couteau à double tranchant, qui agit aussi bien à l'endroit qu'à l'envers, le chef de l'Etat centrafricain, François Bozizé a vraiment de la trouille (…). Très mal conseillé à l'époque, le régime de Bangui a remis volontairement, sans pression aucune, à la CPI le sulfureux dossier centrafricain (qui) avait entre-temps fait l'objet d'une plainte de la Fédération internationale des Droits de l'Homme (FIDH) adressée à la même Cour pour des mêmes causes », avait-il relevé.
« A l'endroit comme à l'envers, la CPI, tout doucement a mené ses enquêtes et a conclu que les crimes, qui auraient été commis durant toute cette période, tombe sous le coup des crimes qui relèvent de sa compétence. Par conséquent, aussi bien à l'endroit qu'à l'envers, les hommes forts des deux camps devraient comparaître pour situer l'opinion publique nationale et internationale sur leurs responsabilités », estimait Le Confident.
Il soutenait que « la lettre du président François Bozizé, en date du 1er août 2008, adressée au Conseil de sécurité de l'ONU via Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies sollicitant l'arrêt des poursuites engagées par la CPI en Centrafrique, ne pourra mettre fin au processus ».
A l’époque, l’armée du MLC était intervenue à Bangui pour sauver le régime de l’ex-président centrafricain Ange Patassé de l’offensive de son renversement menée par les ex-rebelles sous le commandement de François Bozizé.
Reconduction de Nicolas Tiangaye : Michel Djotodia pose un acte de « bonne foi »
La reconduction de Nicols Tiangaye, au poste de Premier ministre, laisse entrevoir une issue heureuse de la transition centrafricaine. Cet acte de « bonne foi », posé par Michel Djotodia en dit long.
C’est une surprise. En tout cas personne ne s’y attendait. Le nouvel homme fort de la Centrafrique Michel Djotodia, a reconduit hier mercredi 27 mars 2013, Nicolas Tiangaye à la tête du gouvernement, poste qu’il occupait sous l’ère Bozizé. En agissant de la sorte, l’autoproclamé président Michel Djotodia aura ainsi envoyé un signal fort à ses détracteurs et à tous ceux qui doutent encore de sa sincérité. C’est un acte de bonne foi.
Michel Djotodia, tombeur de François Bozizé exilé pour l’heure au Cameroun, a été sa parole. Il avait dès le premier jour de la prise de capitale Bangui, promis de reconduire Nicolas Tiangaye, à son poste de Premier ministre.
Il a promis, il a réalisé, tel est le sens de sincérité de celui qui a abrogé la constitution et promis les élections dans trois ans. Visiblement rien ne semble arrêter ce nouvel élan de Djotodia, bien que la plupart d’observateurs restent encore sceptiques quand à la suite des événements. « De telle volonté nous en avons déjà vu, malheureusement la suite a été désagréable », a déclaré l’un d’eux.
Par ailleurs la Communauté internationale qui hésite encore à reconnaître officiellement le nouveau pouvoir de Bangui, veut être rassurée par celui-ci. C’est à cette occasion que Me Tiangaye a, a selon une dépêche de l’AFP « plaidé pour que la communauté internationale, qui a condamné le coup de force, continue d’aider son pays, parmi les plus pauvres du monde malgré les richesses de son sous-sol encore inexploitées ». Pour Tiangaye, il est difficile que son pays puisse s’en sortir de la situation délicate qu’il traverse.
Mardi, Washington avait dénoncé «l’auto-proclamation comme président» de M. Djotodia et qualifié «d’inacceptables» les nombreux pillages dans le pays. Les Etats-Unis ont prévenu qu’ils pourraient geler près de 2,2 millions de dollars d’aide américaine, finançant notamment l’entraînement de militaires centrafricains ou des programmes de lutte contre des trafics. L’aide humanitaire de 22 millions de dollars ne serait, en revanche, pas affectée.
La Centrafrique a aussi été évoquée mercredi au Vatican : le nouveau pape François a appelé à «un arrêt immédiat des violences et pillages», mentionnant un conflit spécifique pour la première fois depuis son élection.
La reconduction de Nicols Tiangaye, au poste de Premier ministre, laisse entrevoir une issue heureuse de la transition centrafricaine. Cet acte de « bonne foi », posé par Michel Djotodia en dit long.
C’est une surprise. En tout cas personne ne s’y attendait. Le nouvel homme fort de la Centrafrique Michel Djotodia, a reconduit hier mercredi 27 mars 2013, Nicolas Tiangaye à la tête du gouvernement, poste qu’il occupait sous l’ère Bozizé. En agissant de la sorte, l’autoproclamé président Michel Djotodia aura ainsi envoyé un signal fort à ses détracteurs et à tous ceux qui doutent encore de sa sincérité. C’est un acte de bonne foi.
Michel Djotodia, tombeur de François Bozizé exilé pour l’heure au Cameroun, a été sa parole. Il avait dès le premier jour de la prise de capitale Bangui, promis de reconduire Nicolas Tiangaye, à son poste de Premier ministre.
Il a promis, il a réalisé, tel est le sens de sincérité de celui qui a abrogé la constitution et promis les élections dans trois ans. Visiblement rien ne semble arrêter ce nouvel élan de Djotodia, bien que la plupart d’observateurs restent encore sceptiques quand à la suite des événements. « De telle volonté nous en avons déjà vu, malheureusement la suite a été désagréable », a déclaré l’un d’eux.
Par ailleurs la Communauté internationale qui hésite encore à reconnaître officiellement le nouveau pouvoir de Bangui, veut être rassurée par celui-ci. C’est à cette occasion que Me Tiangaye a, a selon une dépêche de l’AFP « plaidé pour que la communauté internationale, qui a condamné le coup de force, continue d’aider son pays, parmi les plus pauvres du monde malgré les richesses de son sous-sol encore inexploitées ». Pour Tiangaye, il est difficile que son pays puisse s’en sortir de la situation délicate qu’il traverse.
Mardi, Washington avait dénoncé «l’auto-proclamation comme président» de M. Djotodia et qualifié «d’inacceptables» les nombreux pillages dans le pays. Les Etats-Unis ont prévenu qu’ils pourraient geler près de 2,2 millions de dollars d’aide américaine, finançant notamment l’entraînement de militaires centrafricains ou des programmes de lutte contre des trafics. L’aide humanitaire de 22 millions de dollars ne serait, en revanche, pas affectée.
La Centrafrique a aussi été évoquée mercredi au Vatican : le nouveau pape François a appelé à «un arrêt immédiat des violences et pillages», mentionnant un conflit spécifique pour la première fois depuis son élection.
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L'Afrique centrale adopte un plan d'extrême urgence pour stopper le braconnage des éléphants
YAOUNDE (Xinhua) - Les huit pays membres de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) ont adopté, au terme d'une réunion d'urgence tenue la semaine dernière à Yaoundé, la capitale camerounaise, un Plan d'extrême urgence de lutte anti-braconnage (PEXULAB) dans la zone septentrionale du Cameroun, du Nord et du Sud-ouest de la République centrafricaine, et le Sud du Tchad.
Doté d'un budget de 2,3 milliards USD, le PEXULAB vise à stopper sans délai l'abattage illégal des éléphants en Afrique centrale, qui alimente le commerce international illégal de l'ivoire, en menaçant la paix, la sécurité ainsi que la biodiversité dans cette région.
Doté d'un budget de 2,3 milliards USD, le PEXULAB vise à stopper sans délai l'abattage illégal des éléphants en Afrique centrale, qui alimente le commerce international illégal de l'ivoire, en menaçant la paix, la sécurité ainsi que la biodiversité dans cette région.
La mise en oeuvre du PEXULAB prévoit « l'établissement d'un commandement militaire conjoint, avec un système de partage et d'analyse d'information en temps réel et la mobilisation de toutes les forces de défense et de sécurité des Etats concernés, en appui aux brigades de lutte anti-braconnage existantes ».
Dans cette même optique, est prévu l'envoi d'une mission diplomatique au Soudan et au Sud Soudan, « les pays d'origine des braconniers » d'après World Wildlife Fund (WWF), une ONG mondiale chargée de la protection de la nature et de l'environnement.
Il s'agit pour cette mission d'inviter ces deux pays à soutenir les efforts des pays de la CEEAC, « en criminalisant l'infraction de braconnage et en sensibilisant leurs citoyens sur les conséquences de ce phénomène».
La nécessité d'élaborer le PEXULAB est apparue au regard de la nature transnationale et internationale du braconnage, afin d'appuyer les initiatives prises au niveau de chaque pays.
Par exemple, le Cameroun a adopté un plan d'action d'urgence pour lutter contre le braconnage dans le parc national de Bouba Ndjidda, dans la région de l'Extrême-nord.
« Ce plan doté de 125 milliards de FCFA (environ 250 millions USD) sur cinq ans prévoit le recrutement de nouveaux éco-gardes, la formation, l'équipement et le quadrillage du terrain », précise le ministère camerounais des Forêts et de la Faune.
Mais, reconnaît la déclaration adoptée par les ministres de la CEEAC en charge des Affaires étrangères, de Défense, de Sécurité, d'Intégration régionale et de la protection de la Faune au terme du conclave de Yaoundé, les initiatives nationales ont montré leur incapacité à « neutraliser ces réseaux illicites transnationaux ».
Une étude publiée dans le journal en ligne PLOS ONE montre qu'en Afrique centrale, 62% des éléphants de forêts ont été abattus pour leur ivoire au cours des dix dernières années.
« Le braconnage des éléphants a atteint son pire niveau depuis une décennie», corrobore le rapport publié en 2012 par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES).
En presque 10 ans, environ 11 000 des 40 000 éléphants du parc national de Minkébé au nord du Gabon ont été décimés, selon une étude de l'Agence nationale des parcs nationaux (ANPN).
Et l'année 2012 a été particulièrement noire pour les éléphants d'Afrique centrale. D'après WWF, plus de 200 pachydermes ont été abattus dans le parc national de Bouba Ndjidda au Cameroun, 22 en République démocratique du Congo (RDC) et 30 au Tchad.
L'activité des braconniers menace d'extinction d'ici 2025 la population des éléphants de toute l'Afrique centrale que l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) évaluait en 2007 entre 160 000 et 2160 000.
« L'analyse confirme ce que les défenseurs de la nature craignent : une tendance rapide vers l'extinction des éléphants de forêt dans la prochaine décennie », indique Dr. Samantha Strindberg de Wildlife Conservation Society (WCS), l'un des auteurs principaux de l'étude sus citée.
Dr George Wittemyer, de Save the Elephants et de l'université d'Etat du Colorado aux Etats-Unis, déplore « la disparition rapide de l'une des espèces les plus charismatiques et intelligentes de la Planète».
« Distinct de l'éléphant de savane d'Afrique, d'après WWF, l'éléphant de forêt d'Afrique est considéré (..) comme une espèce à part qui joue un rôle vital pour le maintien de la biodiversité de l'une des forêts tropicales les plus importantes sur Terre».
C'est la fin de la demande de l'ivoire dans des pays comme la Thaïlande (considérée par l'ONG Traffic comme l'un des plus grands marchés non réglementés du monde) qui assurera la survie des éléphants d'Afrique centrale », soutient Bas Huijbregts, qui coordonne la campagne WWF contre le commerce illégal d'espèces sauvages en Afrique centrale.
Les pays de la CEEAC « se félicitent donc de la décision de la Thaïlande d'interdire le commerce de l'ivoire ».
Mais pour l'heure ce commerce illicite prospère sur le marché noir asiatique, où le prix d'achat du kilogramme d'ivoire avoisine actuellement 2000 USD. Une embellie des prix qui stimule le trafic d'ivoire et par ricochet l'abattage des éléphants.
D'après le rapport publié en décembre par WWF, le braconnage brasse aujourd'hui un chiffre d'affaire de 19 milliards USD, se classant ainsi 4è marché illégal du monde après la drogue, la fausse monnaie et le commerce des êtres humains.
afriquinfos.com
Le président chinois promet un soutien sans fin pour l'Afrique
DURBAN (Afrique du Sud) (Xinhua) - Le président chinois Xi Jinping a déclaré jeudi à Durban, en Afrique du Sud, que les relations sino-africaines ne cesseront jamais de se développer, et que la Chine est prête à élever et élargir ses relations avec l'Afrique.
"Le développement des relations Chine-Afrique peut seulement être conjugué au futur, et ne sera jamais conjugué au passé composé", a indiqué le président Xi lors d'un petit-déjeuner de travail avec des dirigeants africains.
"Le développement des relations Chine-Afrique peut seulement être conjugué au futur, et ne sera jamais conjugué au passé composé", a indiqué le président Xi lors d'un petit-déjeuner de travail avec des dirigeants africains.
"Nous sommes prêts à travailler avec les pays africains pour faire passer nos relations à un niveau supérieur et les élargir à une zone plus large", a déclaré le président Xi à Durban pour participer au 5ème sommet des BRICS, qui réunissait pour la première fois des dirigeants de pays africains. L'Afrique se trouve actuellement dans une étape cruciale dans sa quête de paix et de développement, a-t-il noté. Avec une économie prospère et de nouveaux efforts déployés afin d'acquérir la force de l'unité, la place de l'Afrique sur la scène internationale est sur une pente ascendante. Par ailleurs, elle fait également face à plusieurs défis, a fait remarquer le président Xi.
"Je suis convaincu que, à condition qu'elle maintienne la paix et la stabilité, et explore activement une voie de développement qui répond à ses propres conditions, l'Afrique embrassera un avenir plus brillant", a-t-il souligné. Le président chinois a indiqué que compte tenu de la situation internationale changeante et complexe, les relations Chine-Afrique font face à des opportunités de développement sans précédent, ainsi qu'à plusieurs défis qui émergent avec des circonstances nouvelles et des questions nouvelles.
Peu importe les changements que subira le paysage international, la Chine s'en tiendra à sa politique amicale envers l'Afrique, demeurera éternellement un ami fiable et un partenaire sincère de l'Afrique, et s'efforcera à contribuer davantage à la cause de la paix et du développement de l'Afrique, a ajouté le président Xi. Le président chinois a promis que la Chine serait un gardien indéfectible de la paix et de la stabilité de l'Afrique, un promoteur ferme de la prospérité et du développement de l'Afrique, un partisan tenace de la poursuite de la force de l'unité par l'Afrique, et un défenseur indéfectible pour l'Afrique dans ses efforts de recherche d'une participation équitable aux affaires internationales. "Nous appelons la communauté internationale à travailler ensemble pour jouer un rôle constructif dans la poursuite de la paix et du développement de l'Afrique", a dit le président Xi.
Les dirigeants africains ont fait l'éloge des relations amicales entre l'Afrique et la Chine, souhaitant apprendre du succès de développement de la Chine et renforcer la coopération Afrique-Chine.
afriquinfos.com
Afrique du Sud. La justice autorise Oscar Pistorius à voyager à l'étranger
Un tribunal de Pretoria a autorisé, jeudi 28 mars, le champion handisport sud-africain Oscar Pistorius à voyager à l'étranger. La justice révise ainsi les conditions imposées par sa libération sous caution "La décision du magistrat de ne pas restituer son passeport au demandeur était une erreur", a déclaré le juge Bert Barn, qui a taillé en pièces la décision prise le mois dernier par son collègue Desmond Nair. "Le passeport de l'accusé sera remis à son avocat" et il "sera autorisé à l'utiliser en dehors de l'Afrique du Sud", a-t-il décidé. Et ce en attendant le 4 juin, date de l'audience au cours de laquelle devrait être fixée la date de son procès pour meurtre.
après le meurtre de sa petite amie.
Barry Roux, l'avocat de Pistorius, avait auparavant laissé entendre que l'athlète souhaitait recouvrer sa liberté de mouvements non "pas pour partir en vacances à l'île Maurice mais pour gagner sa vie", laissant augurer son possible retour sur les pistes. Pistorius a également obtenu l'accès à sa maison, là où il a tué sa compagne, tirant avec un pistolet 9 mm à travers la porte des toilettes, affirmant qu'il croyait à une tentative de cambriolage alors que son amie, Reeva Steenkamp, se trouvait à l'intérieur.
L'accusation affirme que le couple s'était disputé, et conteste la thèse de l'accident. "L'accusation est très grave. Le meurtre est le plus grave crime que l'on puisse commettre", a souligné le juge Barn, qui s'est gardé d'entrer dans le fond du dossier et s'est contenté d'évaluer si Pistorius risquait ou non de prendre la fuite. La défense de l'athlète a précisé que Pistorius retournerait dans sa maison, mais vraisemblablement pas pour y vivre. "Oui, il est autorisé à y habiter, mais je ne crois pas qu'il en ait l'intention", a déclaré l'un de ses avocats.
après le meurtre de sa petite amie.
Barry Roux, l'avocat de Pistorius, avait auparavant laissé entendre que l'athlète souhaitait recouvrer sa liberté de mouvements non "pas pour partir en vacances à l'île Maurice mais pour gagner sa vie", laissant augurer son possible retour sur les pistes. Pistorius a également obtenu l'accès à sa maison, là où il a tué sa compagne, tirant avec un pistolet 9 mm à travers la porte des toilettes, affirmant qu'il croyait à une tentative de cambriolage alors que son amie, Reeva Steenkamp, se trouvait à l'intérieur.
L'accusation affirme que le couple s'était disputé, et conteste la thèse de l'accident. "L'accusation est très grave. Le meurtre est le plus grave crime que l'on puisse commettre", a souligné le juge Barn, qui s'est gardé d'entrer dans le fond du dossier et s'est contenté d'évaluer si Pistorius risquait ou non de prendre la fuite. La défense de l'athlète a précisé que Pistorius retournerait dans sa maison, mais vraisemblablement pas pour y vivre. "Oui, il est autorisé à y habiter, mais je ne crois pas qu'il en ait l'intention", a déclaré l'un de ses avocats.
Francetv info avec AFP
francetvinfo.fr
L'Onu crée une brigade d'intervention en RDC
Militaires de la Monusco en patrouille à Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo. Le Conseil de sécurité de l'Onu a approuvé jeudi la création, au sein de cette force onusienne, d'une brigade d'intervention chargée de mener des opérations offensives ciblées contre les groupes d'insurgés dans l'est de la RDC. C'est la première fois que l'Onu crée une telle unité de combat au sein d'une de ses forces de paix. /Photo prise le 23 juillet 2012/REUTERS/James Akena (c) Reuters
NATIONS UNIES (Reuters) - Le Conseil de sécurité des Nations unies a approuvé jeudi la création d'une nouvelle force de combat chargée de "mener des opérations offensives ciblées" contre les groupes d'insurgés dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC).
Les quinze membres du Conseil ont adopté à l'unanimité une résolution créant une "brigade d'intervention" au sein de la Monusco, la force de l'Onu d'environ 20.000 hommes actuellement déployée en RDC et chargée de la protection des civils et du soutien à l'armée congolaise.
C'est la première fois que l'Onu crée une telle unité de combat au sein d'une de ses forces de paix.
Cette brigade "mènera des opérations offensives ciblées soit unilatéralement soit aux côtés de l'armée congolaise, avec la plus grande mobilité et polyvalence, (...) afin de prévenir la progression de tous les groupes armés, de les neutraliser et de les désarmer."
La résolution précise que la brigade sera composée de trois bataillons d'infanterie, d'un bataillon d'artillerie, d'une force spéciale et d'une compagnie de reconnaissance. Placée sous l'autorité directe du commandant de la Monusco, elle aura son quartier général à Goma.
De source diplomatique, on précise que l'Afrique du Sud, la Tanzanie et le Malawi devraient contribuer à la formation de cette brigade.
La résolution ajoute qu'une force de réaction rapide sera aussi créée au sein de l'armée congolaise afin de remplacer la brigade de l'Onu lorsque celle-ci aura achevé sa tâche.
Louis Charbonneau, Guy Kerivel pour le service français
© Le Nouvel Observateur
tempsreel.nouvelobs.com
Les quinze membres du Conseil ont adopté à l'unanimité une résolution créant une "brigade d'intervention" au sein de la Monusco, la force de l'Onu d'environ 20.000 hommes actuellement déployée en RDC et chargée de la protection des civils et du soutien à l'armée congolaise.
C'est la première fois que l'Onu crée une telle unité de combat au sein d'une de ses forces de paix.
Cette brigade "mènera des opérations offensives ciblées soit unilatéralement soit aux côtés de l'armée congolaise, avec la plus grande mobilité et polyvalence, (...) afin de prévenir la progression de tous les groupes armés, de les neutraliser et de les désarmer."
La résolution précise que la brigade sera composée de trois bataillons d'infanterie, d'un bataillon d'artillerie, d'une force spéciale et d'une compagnie de reconnaissance. Placée sous l'autorité directe du commandant de la Monusco, elle aura son quartier général à Goma.
De source diplomatique, on précise que l'Afrique du Sud, la Tanzanie et le Malawi devraient contribuer à la formation de cette brigade.
La résolution ajoute qu'une force de réaction rapide sera aussi créée au sein de l'armée congolaise afin de remplacer la brigade de l'Onu lorsque celle-ci aura achevé sa tâche.
Louis Charbonneau, Guy Kerivel pour le service français
© Le Nouvel Observateur
tempsreel.nouvelobs.com
Côte d’Ivoire – Que retiendra-t-on d’Alassane Ouattara ?
Libre opinion – Marc Micael
alassane_ouattara.jpgHormis le fait qu’il fut, un de ces jours et par un concours de circonstances franchement discutables, le chef de l’Etat de Côte d’Ivoire, que retiendra-t-on d’Alassane Ouattara ? Que retiendra-t-on de lui, du leader politique, au sens historique du terme ? Pouvons-nous garder de lui, l’image d’un leader qui, par ses actes forts et par son charisme naturel, aura réussi à marquer de façon durable les cœurs et les esprits, et qui reste incontestablement une référence et un modèle pour les jeunes générations ?
Encore quelques semaines pour que Ouattara soit à sa deuxième année d’exercice effectif du pouvoir. Deux ans peuvent paraitre – à première vue – insuffisants pour se prononcer. Mais, cela ne saurait s’appliquer à un Alassane Ouattara qui, bien avant même d’être « propulsé » au pouvoir, nous a été – littéralement – présenté, non seulement par ses partisans mais par les média commis à ses éloges, comme un véritable « messie » pour la Côte d’Ivoire. Une Côte d’Ivoire en pleine crise socio-politique (crise dont il n’était d’ailleurs pas totalement innocent).
Ses partisans ont clamé sous tous les toits, au sujet de leur mentor qu’il est : « Ado la solution», « Ouattara le démocrate policé », «Alassane Ouattara, l’homme à l’agenda fourni », « l’homme aux pluies de milliards», « le super-économiste », « le brave-tchè », etc. Tant et si bien que l’on a cru qu’il suffisait qu’il soit porté à la tête de ce pays, pour que tout marche comme sur des roulettes, pour que la Côte d’Ivoire devienne un merveilleux paradis où, plus aucun ivoirien ne souffrirait. Mais beaucoup d’entre nous, sauf – bien entendu – ceux qui sont encore en proie à ce « mythe» pernicieux, l’auront bien compris. Il ne suffit pas d’être affublé de tous les superlatifs possibles, pour être réellement ce que l’on pense ou dit de vous.
En Côte d’Ivoire, il aura fallut voir Alassane Ouattara « aux affaires » pour enfin savoir qui est celui dont les supporters – durant des années – ont abrutis certains, rien qu’en leur débitant les éloges de « ADO-la-solution ».
Effacer les traces de Gbagbo…
A peine eut-il foulé le seuil du palais présidentiel, que le premier « combat » d’Alassane Ouattara fut d’effacer les traces de son prédécesseur Laurent Gbagbo. L’opération de « nettoyage » ainsi lancée, ira de la chasse aux pro-Gbagbo dans l’armée et dans l’administration, jusqu’à la destruction sauvage de tous les monuments construits sous l’ère Gbagbo – et même avant – à travers tout Abidjan, la capitale économique. Résultat: des pillages et des expropriations en masse ; des chefs de familles jetés à la rue ; des milliers de morts, d’exilés et de prisonniers déportés dans le nord de la Côte d’Ivoire, tous victimes de leur appartenance supposée ou non au camp de Laurent Gbagbo. Avec Ouattara, nait une ère nouvelle: celle du « rattrapage » ethnique. Celle qui confère plus d’avantages et de privilèges aux cadres et ressortissants du nord, car comme Ouattara lui-même l’a affirmé, ces derniers auraient été lésés durant plusieurs années, en Côte d’Ivoire : «Il s’agit d’un simple rattrapage. Sous Laurent Gbagbo la communauté du Nord, soit 40% de la population, était exclue des postes de responsabilité ». Et vlan !
Suivre les traces d’Houphouët Boigny
Si Ouattara efface les traces de Laurent Gbagbo, il aimerait, par contre, suivre celles de (feu) Félix Houphouët Boigny – premier président ivoirien et bâtisseur de la Côte d’Ivoire post-coloniale. Il ne s’en cache d’ailleurs pas. Présent à toutes les cérémonies de pose de première pierre, y comprit celles dont il n’est pas le concepteur, le voilà flanqué d’un nouveau titre: « Ouattara le Bâtisseur ! ». Et ses flagorneurs d’exulter: « En 33 ans, Houphouët-Boigny a offert l’un des réseaux routiers les plus performants de l’Afrique de l’ouest, plusieurs ponts dont deux à Abidjan, ainsi que plusieurs autres infrastructures. En moins de deux ans de règne, Alassane Ouattara est bien sur les traces de celui dont il fût l’unique Premier ministre de 1990 à 1993. Comme un bon élève, le « fils » est en train de suivre les traces du « père ».
Le mythe ne s’arrête pas là. Ouattara serait aussi un combattant, d’après ses courtisans: « Comme Houphouët-Boigny dans son combat pour l’indépendance du pays, il (Alassane Ouattara, ndlr) se retrouve au centre d’une lutte pour l’introduire (la Côte d’Ivoire, ndlr) dans le cercle des pays émergents ».
On est tout de suite tenté de se demander contre quoi pourrait bien lutter Ouattara pour, comme ils le disent « introduire la Côte d’Ivoire dans le cercle des pays émergents » ? Lui, l’homme de la « communauté internationale », « l’ami » de toutes ces grandes institutions financières telles que le FMI ou la Banque Mondiale ? Pourrait-il subsister un quelconque obstacle à la réussite de cet homme annoncé comme « providentiel » pour la Côte d’Ivoire, de surcroit, « soutenu » et « reconnu » par la « communauté internationale » ? Normalement, pour un tel homme, c’est-à-dire Alassane Ouattara, faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020, ne devrait poser aucune difficulté.
En dépit de tout cela, après bientôt deux ans de règne, l’on continue d’assister au « one man show » de Ouattara, qui n’est en fait que du sur-place.
Alassane Ouattara n’est pas Houphouët Boigny
En effet, l’acharnement d’Alassane Ouattara à vouloir ressembler à Félix Houphouët Boigny se situe bien au-delà du simple désir de bâtir pour bâtir. Il aimerait bien occuper dans le cœur des ivoiriens, la place qu’occupât et qu’occupe encore celui que l’on a affectueusement appelé « Nanan Boigny ».
Malheureusement, Alassane Ouattara, n’est pas Houphouët Boigny. Le concepteur du « rattrapage ethnique » peut-il se targuer d’être un authentique « houphouétiste » ? En somme, entre Ouattara et Houphouët, le fossé reste béant, y comprit du point de vue de la capacité à rassembler, à fédérer toutes les forces vives autour de la mère patrie. Car comment comprendre que sous le règne du principal « guide » du « vivre ensemble », les ivoiriens soient aussi profondément divisés qu’ils ne l’aient jamais été auparavant ? En fait, Ouattara est-il vraiment le président de tous les ivoiriens ? Car sous nos yeux médusés, les partisans de son clan jouissent de privilèges des plus ahurissants, même ceux allant jusqu’à l’impunité totale. Comment comprendre que des milliers d’ivoiriens soient expropriés de leurs biens, de leurs terres, par des aventuriers galvanisés par son accession au pouvoir sans que Ouattara n’ose lever le moindre petit doigt ? Quel est donc ce « vivre ensemble » si exclusif ?
Ce que les ivoiriens retiennent
En dépit de tous les stratagèmes déployés pour faire gober à l’opinion l’image d’un chef d’Etat au four et au moulin – voyages intempestifs, organisations de visites d’Etat, cérémonies d’inaugurations, participations à divers sommets, même celles où sa présence n’est pas nécessaire,… – la mayonnaise n’a pas pris, tout comme a échoué le mythe du super-économiste de la croissance à deux chiffres. L’on s’est vite rendu compte que Ouattara aura plus marqué les esprits par sa propension à faire des promesses qu’à les tenir.
C’est donc aux turpitudes d’un homme rattrapé et submergé par les réalités du pouvoir qu’il nous est donné d’assister. Le chômage galopant, la pauvreté et la misère ambiantes, l’augmentation drastique des coûts du gaz, du carburant, de l’électricité, l’insécurité criarde et le désordre organisé au sein de la défense et de la sécurité nationale, l’opposition muselée, le fléau du « rattrapage » ethnique désormais institué en mode de « bonne gouvernance », renforcé par le phénomène du cumul des postes et des mandats des membres de son clan, sont autant de preuves qui démontrent le laxisme ou l’impuissance de monsieur Ouattara à rassurer les ivoiriens, à les réconcilier et à les conduire vers le progrès et le développement tant annoncés, sinon vers l’émergence à l’horizon 2020, qui sonne plus ici, comme un slogan de campagne de publicité mensongère qu’un projet viable. Voilà ce qui marque les esprits, voilà ce que retient l’ivoirien confronté aux dures réalités de son vécu, de son pays, au-delà de toute admiration béate ou de toute passion effrénée pour la simple personne d’Alassane Ouattara.
Le véritable leader n’est-il pas en fait, celui qui rassemble, sans aucune haine ni rancune et sans esprit de revanche ? N’est-ce pas aussi celui qui cherche, trouve au plus profond de lui-même, la force et les ressources nécessaires pour réconcilier et panser les cœurs meurtris ? N’est-ce pas celui qui lutte pour tous sans exception, pour l’intérêt supérieure de la nation et non pour celui de son seul clan…?
Cela, Alassane Ouattara ne semble guère s’en préoccuper. Pour lui, seule la relance économique pourra faire oublier aux ivoiriens leurs tragédies, et tour est joué ! Mais on ne dirige pas un pays avec les seuls talents d’économiste, comme le dit souvent son oncle maternel Abou Cissé.
En définitive, que saisir d’un Ouattara plus soucieux de redorer son image ou – aux dires de ses communicants – celle de la Côte d’Ivoire à l’extérieure, plutôt que de se pencher sur les véritables et profondes aspirations des ivoiriens ? Est-il si compliqué de retenir que le vrai leader n’est finalement pas celui qui demeure totalement déconnecté de son peuple, mais celui qui est en phase avec lui, prêt à tout pour défendre les intérêts de ce peuple?
Marc Micael
Zemami1er@yahoo.fr
connectionivoirienne.net
alassane_ouattara.jpgHormis le fait qu’il fut, un de ces jours et par un concours de circonstances franchement discutables, le chef de l’Etat de Côte d’Ivoire, que retiendra-t-on d’Alassane Ouattara ? Que retiendra-t-on de lui, du leader politique, au sens historique du terme ? Pouvons-nous garder de lui, l’image d’un leader qui, par ses actes forts et par son charisme naturel, aura réussi à marquer de façon durable les cœurs et les esprits, et qui reste incontestablement une référence et un modèle pour les jeunes générations ?
Encore quelques semaines pour que Ouattara soit à sa deuxième année d’exercice effectif du pouvoir. Deux ans peuvent paraitre – à première vue – insuffisants pour se prononcer. Mais, cela ne saurait s’appliquer à un Alassane Ouattara qui, bien avant même d’être « propulsé » au pouvoir, nous a été – littéralement – présenté, non seulement par ses partisans mais par les média commis à ses éloges, comme un véritable « messie » pour la Côte d’Ivoire. Une Côte d’Ivoire en pleine crise socio-politique (crise dont il n’était d’ailleurs pas totalement innocent).
Ses partisans ont clamé sous tous les toits, au sujet de leur mentor qu’il est : « Ado la solution», « Ouattara le démocrate policé », «Alassane Ouattara, l’homme à l’agenda fourni », « l’homme aux pluies de milliards», « le super-économiste », « le brave-tchè », etc. Tant et si bien que l’on a cru qu’il suffisait qu’il soit porté à la tête de ce pays, pour que tout marche comme sur des roulettes, pour que la Côte d’Ivoire devienne un merveilleux paradis où, plus aucun ivoirien ne souffrirait. Mais beaucoup d’entre nous, sauf – bien entendu – ceux qui sont encore en proie à ce « mythe» pernicieux, l’auront bien compris. Il ne suffit pas d’être affublé de tous les superlatifs possibles, pour être réellement ce que l’on pense ou dit de vous.
En Côte d’Ivoire, il aura fallut voir Alassane Ouattara « aux affaires » pour enfin savoir qui est celui dont les supporters – durant des années – ont abrutis certains, rien qu’en leur débitant les éloges de « ADO-la-solution ».
Effacer les traces de Gbagbo…
A peine eut-il foulé le seuil du palais présidentiel, que le premier « combat » d’Alassane Ouattara fut d’effacer les traces de son prédécesseur Laurent Gbagbo. L’opération de « nettoyage » ainsi lancée, ira de la chasse aux pro-Gbagbo dans l’armée et dans l’administration, jusqu’à la destruction sauvage de tous les monuments construits sous l’ère Gbagbo – et même avant – à travers tout Abidjan, la capitale économique. Résultat: des pillages et des expropriations en masse ; des chefs de familles jetés à la rue ; des milliers de morts, d’exilés et de prisonniers déportés dans le nord de la Côte d’Ivoire, tous victimes de leur appartenance supposée ou non au camp de Laurent Gbagbo. Avec Ouattara, nait une ère nouvelle: celle du « rattrapage » ethnique. Celle qui confère plus d’avantages et de privilèges aux cadres et ressortissants du nord, car comme Ouattara lui-même l’a affirmé, ces derniers auraient été lésés durant plusieurs années, en Côte d’Ivoire : «Il s’agit d’un simple rattrapage. Sous Laurent Gbagbo la communauté du Nord, soit 40% de la population, était exclue des postes de responsabilité ». Et vlan !
Suivre les traces d’Houphouët Boigny
Si Ouattara efface les traces de Laurent Gbagbo, il aimerait, par contre, suivre celles de (feu) Félix Houphouët Boigny – premier président ivoirien et bâtisseur de la Côte d’Ivoire post-coloniale. Il ne s’en cache d’ailleurs pas. Présent à toutes les cérémonies de pose de première pierre, y comprit celles dont il n’est pas le concepteur, le voilà flanqué d’un nouveau titre: « Ouattara le Bâtisseur ! ». Et ses flagorneurs d’exulter: « En 33 ans, Houphouët-Boigny a offert l’un des réseaux routiers les plus performants de l’Afrique de l’ouest, plusieurs ponts dont deux à Abidjan, ainsi que plusieurs autres infrastructures. En moins de deux ans de règne, Alassane Ouattara est bien sur les traces de celui dont il fût l’unique Premier ministre de 1990 à 1993. Comme un bon élève, le « fils » est en train de suivre les traces du « père ».
Le mythe ne s’arrête pas là. Ouattara serait aussi un combattant, d’après ses courtisans: « Comme Houphouët-Boigny dans son combat pour l’indépendance du pays, il (Alassane Ouattara, ndlr) se retrouve au centre d’une lutte pour l’introduire (la Côte d’Ivoire, ndlr) dans le cercle des pays émergents ».
On est tout de suite tenté de se demander contre quoi pourrait bien lutter Ouattara pour, comme ils le disent « introduire la Côte d’Ivoire dans le cercle des pays émergents » ? Lui, l’homme de la « communauté internationale », « l’ami » de toutes ces grandes institutions financières telles que le FMI ou la Banque Mondiale ? Pourrait-il subsister un quelconque obstacle à la réussite de cet homme annoncé comme « providentiel » pour la Côte d’Ivoire, de surcroit, « soutenu » et « reconnu » par la « communauté internationale » ? Normalement, pour un tel homme, c’est-à-dire Alassane Ouattara, faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020, ne devrait poser aucune difficulté.
En dépit de tout cela, après bientôt deux ans de règne, l’on continue d’assister au « one man show » de Ouattara, qui n’est en fait que du sur-place.
Alassane Ouattara n’est pas Houphouët Boigny
En effet, l’acharnement d’Alassane Ouattara à vouloir ressembler à Félix Houphouët Boigny se situe bien au-delà du simple désir de bâtir pour bâtir. Il aimerait bien occuper dans le cœur des ivoiriens, la place qu’occupât et qu’occupe encore celui que l’on a affectueusement appelé « Nanan Boigny ».
Malheureusement, Alassane Ouattara, n’est pas Houphouët Boigny. Le concepteur du « rattrapage ethnique » peut-il se targuer d’être un authentique « houphouétiste » ? En somme, entre Ouattara et Houphouët, le fossé reste béant, y comprit du point de vue de la capacité à rassembler, à fédérer toutes les forces vives autour de la mère patrie. Car comment comprendre que sous le règne du principal « guide » du « vivre ensemble », les ivoiriens soient aussi profondément divisés qu’ils ne l’aient jamais été auparavant ? En fait, Ouattara est-il vraiment le président de tous les ivoiriens ? Car sous nos yeux médusés, les partisans de son clan jouissent de privilèges des plus ahurissants, même ceux allant jusqu’à l’impunité totale. Comment comprendre que des milliers d’ivoiriens soient expropriés de leurs biens, de leurs terres, par des aventuriers galvanisés par son accession au pouvoir sans que Ouattara n’ose lever le moindre petit doigt ? Quel est donc ce « vivre ensemble » si exclusif ?
Ce que les ivoiriens retiennent
En dépit de tous les stratagèmes déployés pour faire gober à l’opinion l’image d’un chef d’Etat au four et au moulin – voyages intempestifs, organisations de visites d’Etat, cérémonies d’inaugurations, participations à divers sommets, même celles où sa présence n’est pas nécessaire,… – la mayonnaise n’a pas pris, tout comme a échoué le mythe du super-économiste de la croissance à deux chiffres. L’on s’est vite rendu compte que Ouattara aura plus marqué les esprits par sa propension à faire des promesses qu’à les tenir.
C’est donc aux turpitudes d’un homme rattrapé et submergé par les réalités du pouvoir qu’il nous est donné d’assister. Le chômage galopant, la pauvreté et la misère ambiantes, l’augmentation drastique des coûts du gaz, du carburant, de l’électricité, l’insécurité criarde et le désordre organisé au sein de la défense et de la sécurité nationale, l’opposition muselée, le fléau du « rattrapage » ethnique désormais institué en mode de « bonne gouvernance », renforcé par le phénomène du cumul des postes et des mandats des membres de son clan, sont autant de preuves qui démontrent le laxisme ou l’impuissance de monsieur Ouattara à rassurer les ivoiriens, à les réconcilier et à les conduire vers le progrès et le développement tant annoncés, sinon vers l’émergence à l’horizon 2020, qui sonne plus ici, comme un slogan de campagne de publicité mensongère qu’un projet viable. Voilà ce qui marque les esprits, voilà ce que retient l’ivoirien confronté aux dures réalités de son vécu, de son pays, au-delà de toute admiration béate ou de toute passion effrénée pour la simple personne d’Alassane Ouattara.
Le véritable leader n’est-il pas en fait, celui qui rassemble, sans aucune haine ni rancune et sans esprit de revanche ? N’est-ce pas aussi celui qui cherche, trouve au plus profond de lui-même, la force et les ressources nécessaires pour réconcilier et panser les cœurs meurtris ? N’est-ce pas celui qui lutte pour tous sans exception, pour l’intérêt supérieure de la nation et non pour celui de son seul clan…?
Cela, Alassane Ouattara ne semble guère s’en préoccuper. Pour lui, seule la relance économique pourra faire oublier aux ivoiriens leurs tragédies, et tour est joué ! Mais on ne dirige pas un pays avec les seuls talents d’économiste, comme le dit souvent son oncle maternel Abou Cissé.
En définitive, que saisir d’un Ouattara plus soucieux de redorer son image ou – aux dires de ses communicants – celle de la Côte d’Ivoire à l’extérieure, plutôt que de se pencher sur les véritables et profondes aspirations des ivoiriens ? Est-il si compliqué de retenir que le vrai leader n’est finalement pas celui qui demeure totalement déconnecté de son peuple, mais celui qui est en phase avec lui, prêt à tout pour défendre les intérêts de ce peuple?
Marc Micael
Zemami1er@yahoo.fr
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