(Le Griot 18/01/2013)
Le secrétariat général de la CEEAC, a annoncé qu’il avait besoin d’une aide s’élevant à environ 6,5 millions de dollars pour soutenir financièrement la force d’interposition dépêché en Centrafrique. Suite à l’avancé rapide des forces rebelles et à une dégradation continue de la guerre civile en Centrafrique les pays membre de la CEEAC ont envoyé 500 soldats supplémentaire dans le but de désamorcer la situation et constituer une force d’interposition.
La situation semble calme et l’heure est au dialogue. Cependant un étirement sans fin de cette situation créerait un autre problème, celui du financement des cette présence militaire. Selon les chiffres officiels de l’institution sous-régionale, un soldat de la MICOPAX, mission de consolidation de la paix en République Centrafricaine, coûterait près 18,5 dollars par jour. Depuis le déploiement des troupes, l’institution aurait dépensé près d’un millions de dollars. Malgré l’accalmie les représentants de la CEEAC appelle à beaucoup de vigilance et insiste sur la présence de la force d’interposition pour encourager les différents partis à honorer les accords de Libreville statuant sur un cessez-le-feu en vu d’un dialogue. En plus de l’arrêt des combats, l’accord prévoit la formation d’un gouvernement de transition composé de tous les partis signataire. L’accord a été très salutaire pour l’actuel président centrafricain dont l’armé n’était pas en mesure de régler militairement la question.
Aussi, il s’agit d’une victoire politique dans la mesure où les rebelles du Seleka exigeaient sans condition le départ de Bozizé alors que l’accord stipule clairement la prise de participation de tous les protagonistes. Le président a annoncé qu’il était prêt à partir et ne pas se présenter aux prochaines élections. Si la CEEAC n’arrive pas à maintenir ses troupes sur place faute d’argent, rien ne pourra empêcher la reprise des affrontements et le retour à la case de départ.
Écrit par Corinna Leblanc-Justin
© Copyright Le Griot
Le secrétariat général de la CEEAC, a annoncé qu’il avait besoin d’une aide s’élevant à environ 6,5 millions de dollars pour soutenir financièrement la force d’interposition dépêché en Centrafrique. Suite à l’avancé rapide des forces rebelles et à une dégradation continue de la guerre civile en Centrafrique les pays membre de la CEEAC ont envoyé 500 soldats supplémentaire dans le but de désamorcer la situation et constituer une force d’interposition.
La situation semble calme et l’heure est au dialogue. Cependant un étirement sans fin de cette situation créerait un autre problème, celui du financement des cette présence militaire. Selon les chiffres officiels de l’institution sous-régionale, un soldat de la MICOPAX, mission de consolidation de la paix en République Centrafricaine, coûterait près 18,5 dollars par jour. Depuis le déploiement des troupes, l’institution aurait dépensé près d’un millions de dollars. Malgré l’accalmie les représentants de la CEEAC appelle à beaucoup de vigilance et insiste sur la présence de la force d’interposition pour encourager les différents partis à honorer les accords de Libreville statuant sur un cessez-le-feu en vu d’un dialogue. En plus de l’arrêt des combats, l’accord prévoit la formation d’un gouvernement de transition composé de tous les partis signataire. L’accord a été très salutaire pour l’actuel président centrafricain dont l’armé n’était pas en mesure de régler militairement la question.
Aussi, il s’agit d’une victoire politique dans la mesure où les rebelles du Seleka exigeaient sans condition le départ de Bozizé alors que l’accord stipule clairement la prise de participation de tous les protagonistes. Le président a annoncé qu’il était prêt à partir et ne pas se présenter aux prochaines élections. Si la CEEAC n’arrive pas à maintenir ses troupes sur place faute d’argent, rien ne pourra empêcher la reprise des affrontements et le retour à la case de départ.
Écrit par Corinna Leblanc-Justin
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