(Le Griot 06/12/2012)
Dans quelques années, le Ghana pourrait abriter la plus grande centrale solaire du continent noir. Un projet du britannique Blue Energy. Cette entreprise, spécialisée dans la fabrication et l’installation des systèmes hybrides éolien/solaire, compte générer, par le biais de cette technologie, une puissance de 155 MW à partir du pays ouest-africain.
De par le monde entier, il n’y a que 3 trois centrales solaires qui disposent de capacités supérieures. Aussi, cette centrale, qui portera le nom de « Nzema », haussera de 6 % la production électrique ghanéenne. En même temps, ce projet couvrira 20 % de l’objectif du Ghana dans le renouvelable, celui de produire 10 % de son électricité par le biais des sources vertes à l’horizon 2020. Vu son ampleur, un tel projet ne peut que nécessiter de gros investissements : ainsi, un budget de 400 millions de dollars américains est indispensable à sa concrétisation. Selon l’actuel cahier de charge, Nzema sera opérationnelle d’ici 2015. Pour l’heure, l’entrepreneur a déjà reçu toutes les autorisations de la part des autorités de tutelle ghanéennes.
D’après son communiqué annonçant le projet, Blue Energy s’attend à une « révolution dans les énergies renouvelables en Afrique de l’Ouest » à cette occasion. En effet, l’entreprise britannique a noté un « fort potentiel de développement pour les énergies renouvelables » dans cette sous-région. En considérant toutes les initiatives de ce type qui foisonnent en Afrique de l’Ouest, cette affirmation est véridique. Pour preuve, une centrale solaire est en cours de construction à Ziguinchor au Sénégal, avec la participation de l’allemand Sic Solar.
En Guinée également, l’américain DACC Associates LLC contribue à l’édification d’une autre centrale solaire. La liste n’est pas complète. Ces différents projets constituent une opportunité pour l’Afrique de l’Ouest, qui n’a jamais su correctement régler ses problèmes de fourniture électrique.
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