(Afriscoop 01/07/2011)
(AfriSCOOP Lomé) — Pour une énième fois, les forces de l’ordre du Togo ont empêché la tenue en semaine d’une marche du Frac (Front républicain pour l’alternance et le changement). La répression de la marche de ce jeudi 30 juin 2011 a la particularité qu’un acharnement physique est exercé en ce moment sur le leader de ce Front, Jean-Pierre Fabre…
La vie de Jean-Pierre Fabre est-elle en danger à l’heure où nous mettons en ligne ce papier ? Oui, si l’on en croit le Secrétaire national chargé de la Communication de l’Anc (parti de M. Fabre), Eric Dupuy. « M. Fabre est en danger. Le régime illégitime Rpt veut arrêter le leader du Frac pour museler définitivement l’Opposition démocratique », s’alarme M. Dupuy.
Tout en se fendant de ce compte-rendu rocambolesque, presque en live : « Ce jeudi 30 juin 2011, le Président National de l’Alliance Nationale pour le Changement est, pour une fois encore, assigné à résidence. Très tôt le matin, son domicile est assiégé par les forces de répression togolaises. Six véhicules de la gendarmerie ont bloqué toutes rues menant au domicile du leader de l’opposition togolaise. En début d’après-midi, une pluie de grenades lacrymogènes et de tirs à balles en caoutchouc s’est abattue sur le quartier pour disperser les militants et sympathisants du Frac venus s’interposer entre les forces de répression et le domicile de leur leader. De nombreuses grenades sont directement lancées dans la propriété de M. Fabre ».
Et M. Dupuy, d’ajouter : « Jean-Pierre Fabre a alors décidé de se rendre à pied à un rendez-vous. Très rapidement, il a été pris à partie par les gendarmes à coups de grenades lacrymogènes et de tirs à balles en caoutchouc le contraignant à se réfugier dans le hall de l’hôtel Palm Beach. A l’heure où nous sommes, soit 17h00 GMT, toutes les issues de l’hôtel sont bouclées par les forces de répression ».
Jean-Pierre Fabre a été candidat du Frac lors de la présidentielle du 04 mars 2010.
par Faustin AMOUSSOUVI, La Rédaction AfriSCOOP à Lomé ©
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