(Xinhuanet 01/07/2011)
Les représentants de l'Union européenne (UE) au Kenya ont appelé jeudi les dirigeants kényans à accélérer le rythme d'application des réformes constitutionnelles pour empêcher un retour à la violence comme ce fut le cas en 2007.
Lors d'une conférence de presse à Nairobi, les représentants du bloc politique et économique régional a déclaré que l'adoption de la nouvelle constitution devait accélérer le rythme des réformes qui permettrait une mobilisation accrue des ressources par la communauté internationale. "Il ne fait aucun doute qu'un certain nombre de développements positifs se sont produits; des lois importantes ont été adoptées et des nominations clé ont été faites. Cependant, beaucoup reste à faire et il ne reste que peu de temps d'ici les prochaines élections générales", a déclaré le chef de la délégation de l'UE au Kenya, Lodewijk Briet, aux journalistes à Nairobi.
Le président Mwai Kibaki et le Premier ministre Raila Odinga se sont mis d'accord sur un accord de partage des pouvoirs en 2008 pour mettre fin aux violences post-électorales qui ont fait 1300 morts et 650000 déplacés.
Dans le cadre de cet accord, il a été convenu que des réformes majeures devaient être menées au niveau du système judiciaire et des forces de police ainsi qu'au niveau électoral et agraire.
Les représentants de l'UE se sont dits profondément inquiets face aux informations selon lesquelles les témoins de la CPI et leurs familles faisaient l'objet de menaces.
Néanmoins, les émissaires ont déclaré avoir une grande confiance dans la capacité du Kenya à appliquer l'agenda et les principes de la nouvelle constitution qui incluent la non- discrimination et l'égalité des sexes.
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