(BBC Afrique 15/06/2010)
Un nouveau rapport accuse les élites politiques et les militaires zimbabwéens d'user de la violence pour profiter des richesses générées par l'exploitation du diamant.
Le document de l'Ong Global Witness, revèle qu'une centaine de personnes ont été tuées sur le site minier de Marange (à l'est du zimbabwe)ces trois dernieres années. Selon le même rapport,certaines personnes auraient été battues, violées et forcées à travailler au bénéfice de l'armée et de la police.
En juillet 2009, une mission d'évaluation du système de certification du procesus de kimberly dénommé KPCS, avait suggeré la suspension temporaire du zimbabwe du commerce mondial du diamant.
Cette recommandation était intervenue à la suite de constat de violations des droits humains dans cette zone. Mais l'opposition de l'Afrique du sud, membre du processus de kimberly, avait permis au zimbabwe d'échapper aux sanctions proposées par le KPCS.
Richard SAUNDERS, universitaire et auteur d'un livre sur la démocratie zimbabweene,cité par l'agence de presse IPS, a affirmé que le soutien de Prétoria au zimbabwe, pourrait s'expliquer par le fait que " plusieurs membres de l'ANC, (African National Congress) au pouvoir sont impliqués dans des sociétés minières au zimbabwe."
Le gisement minier de MARAGE, fait l'objet de querelles, la société Africa Consolidated Resources y revendique un droit de propriété, et il n'est pas exclu que ce nouveau rapport soit le résultat de cette dispute.
Le rapport de Global Witness souligne aussi que des entreprises agréees pour améliorer les conditions de travail dans les gisements miniers sont directement liées au Zanu pf au pouvoir , parti du président Robert Mugabe. Global Witness souhaite la suspension du zimbabwe du processus de kimberly sur le commerce du diamant du sang.
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