(Xinhuanet 01/12/2012) BISSAU -- Les assaillants tués lors de l'attaque, le 21
octobre dernier, de la caserne des para-commandos à Bissau, n'étaient pas des
éléments du Mouvement des Forces démocratique de Casamance (MFDC), mouvement
indépendantiste dans le sud du Sénégal, a affirmé, selon la presse locale, un
porte- parole des rois de plusieurs villages bissau-guinéens.
"Tous nos
parents et proches qui ont été tués lors ces événements n'étaient pas des
éléments de la branche armée du MFDC a soutenu Ukebau Diedhiou, l'un des rois
felupes (ethnie appelée diola au Sénégal) lors d'une rencontre avec une
délégation de l'armée bissau-guinéenne conduite par le général Augusto Mario Có,
chef d'état-major de l'armée de terre, à Suzana, localité située à environ 120
kms au nord-ouest de Bissau.
"Ces jeunes felupes (diolas) de Bissau qui
ont été tués sont des citoyens bissau-guinéens avérés et non des rebelles de
Casamance comme l'a affirmé le gouvernement", a-t-il martelé, rapporte la presse
locale.
Les événements du 21 octobre s'étaient soldés par une dizaine de
morts, pour la plupart des felupes et des sources dignes de foi font état de la
disparition de plusieurs officiers felupes.
"Les felupes exigent une
justification de la part président de la république et du chef d'état-major
général des forces armées concernant la mort de leurs fils qui étaient pour eux
des cadres en devenir", a affirmé Akebau Diedhiou.
Selon la presse,
Moussa Diatta, secrétaire d'Etat aux Anciens Combattants, qui est de l'ethnie
felupe (diola), était membre de la délégation qui a rendu visite aux rois de
plusieurs villages felupes à Suzana afin de porter le message du chef
d'état-major, le général Antonio Injai qui a tenu à présenter ses excuses pour
les violences commises sur les felupes de l'armée bissau-guinéenne.
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