(Les Afriques 12/09/2012)
Une convention de 680 milliards FCFA vient d’être paraphée
entre la Banque Islamique de Développement et l’Etat du Sénégal. La stratégie
africaine d’Ahmed Mohammed Ali en marche.
Conformément à sa nouvelle
feuille de route, au sortir du dernier Conseil d’administration, la BID passe à
la vitesse supérieure. En tournée africaine, le président de la BID, Ahmed
Mohammed Ali a mis à profit son séjour au Sénégal pour parapher l’accord cadre
de financement stratégique d’un montant estimé à quelque 680 milliards FCFA avec
l’Etat du Sénégal, représenté par le ministre des Finances, Amadou Kane, un
ancien patron de Bnp-Paribas.
Cette convention de financement concerne en
priorité les secteurs de l’agriculture, de l’énergie, du transport, de
l’assainissement et le secteur privé pour la période 2012-2015. Une grosse
bouffée d’oxygène pour le gouvernement d’Abdoul Mbaye à la quête de ressources
financières pour booster l’économie du pays éprouvée par les dysfonctionnements
constatés dans la gestion des entreprises et deniers publics par l’ancien
régime.
La Banque Islamique de Développement mettra à contribution la Société
islamique pour le développement du secteur privé (SID), la Société islamique
pour le financement du commerce international (SIFCI), la Société islamique pour
l’assurance des crédits et des investissements.
Signe d’attractivité, la
bonne santé du portefeuille d'investissement en cours d’exécution de la BID qui
touche environ 17 projets répartis entre le transport (39%), l'énergie (29%),
l'hydraulique et l'assainissement (15%), l'éducation (8,8%) et l'agriculture
(4%).
Face à l’ampleur des dégâts liés aux inondations que vient de connaitre
le Sénégal, la BID apportera sa contribution d’un montant de 200 000 dollars au
côté de la holding Tamweel Africa, filiale du groupe de la BID et de Bank
Asya.
Par Ismaël Aidara, Dakar
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Afriques
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