Est et Sud : les grands perdants
Ce sont curieusement les régions les plus sous développées du Cameroun du point de vue infrastructurel. Elles regorgent pourtant un massif forestier, le plus important de la forêt équatoriale, exploité abusivement depuis près d’un siècle par les étrangers et les nationaux. Le patrimoine de souvenir que ces régions ont bénéficié de la forêt reste les enfants hybrides issus des rapports obscènes entre leurs filles et les expatriés. Du Sud à l’Est, les enfants métis abondent dans chaque village à cause de cette activité sexuelle. Mais loin du développement local, ces villages manquent de routes, dispensaires, écoles.
Les vieux stades de football ont été construits à l’emporte pièces pour soudoyer la jeunesse qui cherchait un lieu de divertissement pendant les vacances. Les redevances forestières instituées par l’Etat pour contribuer au développement des municipalités sont devenues la mangeoire des maires et autres élus du peuple. Les entreprises d’exploitations forestières qui ont abusé le Cameroun sont : CFC – Compagnie Forestière de l’Est basée à Bertoua, SOFIBEL Belabo, SOCAFI, UTC, SFID Dimako, SAPELLI Messamena SIMI Mbang, GRUMCAM Mindourou, ROUGIER, KOPONGO, ECAM Placages, SIDI, SOFOPETRA, Bois 2000, SIBM, Patrice Bois, Ingénierie Forestière, SFB, KOURY, COFA, et la liste est loin d’être exhaustive.
Le programme de régénération de notre forêt obéit-il aux prescriptions du chef de l’Etat ? On note aussi dans cette destruction massive de notre écosystème, le trafic des espèces protégées comme les gorilles de Mengame volés massivement par Nassar Bouhadir autoproclamé beau fils de la famille présidentielle.
© L'Epervier : Jean Belinga
camer.be
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