Au Cameroun, Paul-Eric Kingué, incarcéré depuis
2008, devrait très bientôt être libéré. Jeudi 21 mai, la Cour suprême
s'est penchée sur son cas. Le ministère public préconise l'acquittement.
Ancien maire de Njombé-Penja, Paul-Eric Kingué avait été arrêté en 2008
et condamné à 10 ans de prison pour détournement de fonds publics.
Selon plusieurs sources, le ministère public a demandé « l'annulation des affaires en cours ». L'avocat général ne s'y serait pas opposé, précise un avocat présent à l'audience.
A l'origine, cet homme politique avait été arrêté et incarcéré en février 2008, par les Brigades d'intervention rapide, en marge de manifestations sociales. La justice le condamne alors à 10 ans de prison pour détournement de deniers publics.
En août 2014, le Groupe de travail sur la détention arbitraire des Nations unies, dénonce toute une série d'irrégularités. Ces juristes pointent notamment du doigt, une arrestation et une détention, qui ont été exécutées sans mandat d'arrêt et sans mandat de détention. Autre irrégularité relevée par ce groupe : Paul-Eric Kingué aurait été condamné sans être cité à comparaître et sans être informé des faits. Enfin, « les infractions qui lui sont reprochées, lit-on dans ce rapport, relèvent de juges qui subissent des pressions politiques pour le maintenir en détention. » Des observations auxquelles le gouvernement n'aurait pas apporté de réponse, explique une source proche du dossier.
Hubert coordonne le groupe de soutien de Paul-Eric Kingué basé au Luxembourg. Il attend plus : « Le ministère public a demandé l’annulation des affaires en cours. Ca veut dire que Paul-Eric est acquitté et nous attendons maintenant qu’il soit libéré dans un premier temps et surtout maintenant pour tous ceux qui le soutiennent qu’il soit réhabilité et indemnisé pour les préjudices qu’il a subis pendant sept ans. La grosse injustice à notre avis c’est que les affaires pour lesquelles il était poursuivi n’avaient rien avoir avec les vraies raisons de sa mise à l’écart. Donc à nos yeux il semble évident depuis le début que les dossiers qui étaient montés contre lui avaient été totalement inventés de toutes pièces. Forcément, cela devait aboutir à l’éclatement de la vérité et à la reconnaissance de son innocence pour les affaires pour lesquelles il était poursuivi. »
Dans un tel contexte, le sort de Kingué est en quelque sorte entre les mains de la Cour suprême, qui peut confirmer ou casser les décisions de justice portées à son encontre. La Cour rendra son arrêt le 18 juin prochain.
A l'origine, cet homme politique avait été arrêté et incarcéré en février 2008, par les Brigades d'intervention rapide, en marge de manifestations sociales. La justice le condamne alors à 10 ans de prison pour détournement de deniers publics.
En août 2014, le Groupe de travail sur la détention arbitraire des Nations unies, dénonce toute une série d'irrégularités. Ces juristes pointent notamment du doigt, une arrestation et une détention, qui ont été exécutées sans mandat d'arrêt et sans mandat de détention. Autre irrégularité relevée par ce groupe : Paul-Eric Kingué aurait été condamné sans être cité à comparaître et sans être informé des faits. Enfin, « les infractions qui lui sont reprochées, lit-on dans ce rapport, relèvent de juges qui subissent des pressions politiques pour le maintenir en détention. » Des observations auxquelles le gouvernement n'aurait pas apporté de réponse, explique une source proche du dossier.
Hubert coordonne le groupe de soutien de Paul-Eric Kingué basé au Luxembourg. Il attend plus : « Le ministère public a demandé l’annulation des affaires en cours. Ca veut dire que Paul-Eric est acquitté et nous attendons maintenant qu’il soit libéré dans un premier temps et surtout maintenant pour tous ceux qui le soutiennent qu’il soit réhabilité et indemnisé pour les préjudices qu’il a subis pendant sept ans. La grosse injustice à notre avis c’est que les affaires pour lesquelles il était poursuivi n’avaient rien avoir avec les vraies raisons de sa mise à l’écart. Donc à nos yeux il semble évident depuis le début que les dossiers qui étaient montés contre lui avaient été totalement inventés de toutes pièces. Forcément, cela devait aboutir à l’éclatement de la vérité et à la reconnaissance de son innocence pour les affaires pour lesquelles il était poursuivi. »
Dans un tel contexte, le sort de Kingué est en quelque sorte entre les mains de la Cour suprême, qui peut confirmer ou casser les décisions de justice portées à son encontre. La Cour rendra son arrêt le 18 juin prochain.
RFI.FR
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