Non et non. Simone Gbagbo, l’épouse de l’ex chef d’Etat ivoirien Laurent
Gbagbo ne sera pas rendue à la Cour pénale internationale. Le régime du
président Alassane Dramane Ouattara au pouvoir, a encore réitéré son
opposition au transfèrement de l’ex première dame à la Cpi où séjourne
depuis plus de 03 ans, son mari.
Revenant sur cette affaire éponyme au nom de celle que l’on surnomme
« la dame de fer » en Côte d’Ivoire, Bruno Nabagné Koné, le porte-parole
du gouvernement ivoirien a déclaré : « La position de notre pays
demeure inchangée ». Le porte-parole du gouvernement Ado a fait cette
déclaration à la sortie d’un conseil des ministres. Il est à noter que
c’est une réponse à la Chambre d’Appel de la Cpi qui a indiqué mercredi
qu’un arrêt sera rendu le 27 mai prochain dans le dossier du
transfèrement de Simone Gbagbo auquel Abidjan ne veut obtempérer.
La Cpi estimant qu’Abidjan ne réunit pas les conditions optimales
pour un procès équitable à l’ex première dame l’a réclamée. Ne voulant
pas accéder à la requête de l’institution pénale internationale, le
gouvernement ivoirien a soulevé à la Cpi une exception d’irrecevabilité
le 30 septembre 2013. A son tour, la Chambre préliminaire I de la Cpi a
rejeté la dite exception d’irrecevabilité et a haussé le ton exigeant
d’Abidjan le transfèrement immédiat de Simone Gbagbo. Peine perdue. Le
régime d’Alassane Ouattara après avoir fait appel contre cette
injonction de la Chambre préliminaire I de la Cpi, a livré héroïquement
Simone Gbagbo à la justice ivoirienne dite, « justice à double
vitesse », qui a ouvert un procès contre l’ex première Dame qui sera
condamnée à 20 ans de prison. Comme son mari et plusieurs autres
responsables du gouvernement défunt, Simone Ehivet Gbagbo fait l’objet
d’accusation de crimes contre l’humanité dans la crise postélectorale
qui, selon les chiffres officiels, a fait plus de 3000 morts.
lanouvelletribune.info
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