La présidence du Burundi a annoncé
mercredi 20 mai le report des élections législatives et communales d'une
semaine. Le scrutin, qui devait initialement se tenir le 26 mai, aura
lieu le 2 juin, selon un décret signé par le président, Pierre
Nkurunziza.
Le porte-parole de la présidence a expliqué que le chef de l'Etat avait ainsi suivi une recommandation de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et répondu aux demandes de l'opposition politique burundaise et de la communauté internationale.
Rien n'a été mentionné en revanche concernant la date de l'élection présidentielle, qui doit se tenir le 26 juin.
Depuis la fin d'avril, des milliers d'opposants au gouvernement manifestent dans la capitale contre la candidature de l'actuel président à un troisième mandat.
Le 13 mai, le général Godefroid Niyombare avait annoncé la destitution du chef de l'Etat, qui se trouvait alors en Tanzanie pour assister à un sommet de l'Union africaine, réuni pour tenter de résoudre la crise burundaise. Après deux jours de confusion, le chef des putschistes s'est rendu et a reconnu l'échec du coup d'Etat.
lemonde.fr
Le porte-parole de la présidence a expliqué que le chef de l'Etat avait ainsi suivi une recommandation de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et répondu aux demandes de l'opposition politique burundaise et de la communauté internationale.
Rien n'a été mentionné en revanche concernant la date de l'élection présidentielle, qui doit se tenir le 26 juin.
Période de troubles politiques
Mercredi 20 mai, les manifestations ont repris à Bujumbura, la capitale, avec des rassemblements et des tirs de sommation des forces de l'ordre dès les premières heures de la matinée dans les quartiers périphériques. La situation est confuse, d'après le journaliste du Monde sur place.Depuis la fin d'avril, des milliers d'opposants au gouvernement manifestent dans la capitale contre la candidature de l'actuel président à un troisième mandat.
Le 13 mai, le général Godefroid Niyombare avait annoncé la destitution du chef de l'Etat, qui se trouvait alors en Tanzanie pour assister à un sommet de l'Union africaine, réuni pour tenter de résoudre la crise burundaise. Après deux jours de confusion, le chef des putschistes s'est rendu et a reconnu l'échec du coup d'Etat.
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