Selon le président, il est temps d’arrêter ce « débat malsain entretenu à des fins politiques ». Il poursuit qu’en lieu et place, il aurait souhaité un débat économique, mais il regrette que « malheureusement,
les gens n’osent pas aborder cette question, préférant envoyer des
slogans creux qui ne correspondent à aucune réalité ».
À l’endroit de ses opposants politiques et
des autres membres de la société civile qui critiquent sa décision
d’envoyer 2 100 soldats sénégalais en Arabie Saoudite, pays en guerre
contre la rébellion chiite au Yémen, Macky Sall n’a pas été tendre.
« Il n’y a qu’au Sénégal que l’on évoque ce genre de débat. Des soldats
français sont tombés au Mali, tout près de chez nous. Et ce n’est pas
pour autant que l’opposition française en a fait un argument de campagne
[lors] des élections ».
Ces déclarations sont intervenues au
retour du président sénégalais d’Accra, au Ghana, où il a pris part au
47e sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté
économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO). Une rencontre
sanctionnée par la nomination de Macky Sall au poste de Président en
exercice de la CEDEAO. Il succède au président du Ghana John Dramani
Mahama à la tête de cette organisation sous-régionale de 15 États
membres qui représentent environ 300 millions d’habitants.
lemonde.fr
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