A Paris, trois juges d’instruction sont saisis, depuis le 7 mai, d’une information
« contre personne non dénommée des chefs de viols sur mineurs de 15 ans
par personnes abusant de l’autorité conférée par leurs fonctions et
complicité de crime ». En cause : de possibles agressions sexuelles
commises sur des enfants centrafricains par des militaires français.
Les faits, révélés dans un document de l’ONU rendu public par le
quotidien britannique The Guardian le 29 avril, se seraient déroulés entre décembre 2013 et juin 2014, autour de l’aéroport de Bangui.
A Paris, trois juges d’instruction sont saisis, depuis le 7 mai, d’une information
« contre personne non dénommée des chefs de viols sur mineurs de 15 ans
par personnes abusant de l’autorité conférée par leurs fonctions et
complicité de crime ». En cause : de possibles agressions sexuelles
commises sur des enfants centrafricains par des militaires français.
Les faits, révélés dans un document de l’ONU rendu public par le
quotidien britannique The Guardian le 29 avril, se seraient déroulés entre décembre 2013 et juin 2014, autour de l’aéroport de Bangui.
Deux mille soldats français avaient été
progressivement déployés à partir du 5 décembre 2013, dans le cadre de
l’opération « Sangaris », avec pour mission d’enrayer les violences dans
la capitale centrafricaine. Bangui était livrée aux massacres et aux
tueries intercommunautaires commis par les milices Séléka (les rebelles
majoritairement musulmans qui avaient renversé le président François
Bozizé en 2013) et les anti-balaka (opposants de la Séléka).
Face aux faits allégués, d’une exceptionnelle gravité, le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, a promis « la transparence et la vérité ». Mais l’enquête s’annonce très difficile.
Face aux faits allégués, d’une exceptionnelle gravité, le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, a promis « la transparence et la vérité ». Mais l’enquête s’annonce très difficile.
Des accusations multiplesLes premières
accusations sont contenues dans une note confidentielle de six pages
émanant de la section des droits de l’homme de l’ONU, qui est parvenue,
le 27 juillet 2014, en deux exemplaires, au ministre de la défense
français et au chef d’état-major des armées. Elle rapporte les
témoignages de six enfants,...
lemonde.fr
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