lundi 11 mai 2015

Premières pluies à Abidjan: Des murs s’écroulent, des maisons inondées à la Riviera

Des propriétaires en colère

du dimanche 3 au lundi 4 mai dans l’après-midi et celles du dimanche 10 mai, ont fait des dégâts dans la commune de Cocody, précisément à la Riviera.

En effet, à la Cité Hélice 3 du même quartier, ce sont des grands murs de protection  des villas, qui se sont écroulés sous la force des eaux de ruissellement  dans la nuit du dimanche. Les trois villas –situées au bord du bas-fond, dont les murs n’ont pu résister ont été envahies complétement par les eux, à hauteur d’environ un mètre.
Les occupants surpris, n’ont pu sauver grand-chose, privilégiant leur vie. L’eau qui s’est retirée progressivement, a laissé derrière elle la grande désolation puisque trois  des villas sont  désormais inhabitables : pour la première, les murs ont été fendillés, une partie de la maison ne tient que sur un pan. En ce qui concerne la deuxième villa, le circuit d’électricité a été  endommagé et  une partie du salon a été emportée, de sorte que les résidents ont dû se réfugier chez des voisins. Quant à la troisième villa, elle a été abandonnée compte tenu du risque d’éffondrement.
Les habitants de cette cité craignent pour la suite de la saison des pluies. « Nous manquons de canalisation. Ce qui fait que l’eau de ruissellement qui s’accumule, devient comme un cours d’eau qui sort de son lit avec une force naturelle incommensurable. Et nous avons peur pour la suite, car la saison des pluies n’est qu’à ses débuts », s’est inquiété M. Kablan, le président du syndic de la cité, lors de nos échanges, le dimanche 10 mai 2015, lorsque nous nous sommes rendu sur les lieux. Quant à M. Adjié Sylvain ingénieur des services de santé dont  la maison a été quasiment emportée, il ne décolère pas. « Nous venons ici le jour, et la nuit, nous sommes obligés de dormir chez des tuteurs dans le quartier. Et cela ne doit plus durer pour ma famille et moi. Nous voulons notre argent, car nous avons payé cash cette maison. Nous n’avons aménagé que cette année et voilà qu’elle est devenue inhabitable », a-t-il pesté. Il en va de même pour D. Mohamed et T.S. qui ont vu « toute l’économie de leur vie s’écrouler comme un château de cartes ».
En dehors des maisons, c’est le grand mur de protection  de la cité qui s’est écroulé sous la poussée des eaux.
M’BRA Konan
linfodrome.com

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