Mme Dlamini-Zuma est soutenue à la fois par le gouvernement sud-
africain et par la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), qui la
considèrent comme une candidate apte à assumer ce poste, a déclaré à Pretoria la
ministre sud-africaine de la Coopération et des Relations internationales, Maite
Nkoana- Mashabane.Mme Dlamini Zuma n'est pas une candidate investie pour défendre les intérêts particuliers d'un quelconque pays ou d'une quelconque région, mais les intérêts du continent tout entier, conformément aux Statuts de l'UA et aux décisions des organes politiques de l' UA, en particulier de l'Assemblée et du Conseil exécutif, a déclaré Mme Nkoana-Mashabane.
Les régions du sud et du nord n'ont jamais eu l'occasion de diriger la CUA, a fait valoir la ministre.
Elle a toutefois reconnu que Mme Dlamini-Zuma aurait besoin pour être désignée du soutien de pays d'Afrique francophone.
« La région continue de mener de larges consultations dans toutes les régions du continent concernant la candidature de Mme Dlamini-Zuma », a-t-elle dit.
Ces propos de Mme Nkoana-Mashabane font suite à la réunion consultative lundi du comité ad hoc de l'Union africaine (UA), qui a tenté de sortir de l'impasse sur la désignation de la présidence du pouvoir exécutif de l'UA.
Les dirigeants africains avaient décidé en janvier de différer l'élection du président de la commission jusqu'à juillet, Mme Dlamini-Zuma et le président sortant Jean Ping ayant tous deux échoué à obtenir la majorité des deux tiers nécessaire pour diriger cet organe.
Le prochain round de votes aura lieu au 19ème sommet de l'UA au Malawi.
La CUA, secrétariat de l'UA chargée des fonctions exécutives de ce bloc, est composée de 10 responsables. Cette commission n'a jamais jusqu'à présent été dirigée par une femme.
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