(Le Quotidien du Peuple 17/05/2012)
La délégation de la Convention démocratique des peuples
africains (CDPA, opposition) a quitté mardi la salle des discussions devant
aboutir à un consensus sur le code électoral et la loi organique portant le
nombre de députés à 91 pour exiger la prise en compte de leurs "observations
d'ordre général".
La porte-parole, Brigitte Johnson Adjamagbo, a déclaré
que son parti ne veut pas se prêter à un jeu qui aboutirait à faire des réformes
bancales comme "nous avons eu à le faire dans le passé; des réformes qui ne
rendent pas service à notre peuple. Nous sommes toujours disposés à dialoguer si
la raison revient et si on nous invite, on reviendra".
Elle expliqué que
les parties prenantes ne sont pas parvenues à s'entendre car "la salle semblait
vouloir ne discuter que des modifications relatives aux recommandations
formulées par l'Union européenne", précisant que "les observations de la CDPA
vont au-delà du code électoral et concernent le mode de scrutin pour les
élections législative et présidentielle".
Pour Foli Bazi-Katari de
l'Union pour la République (UNIR), il n'est pas question d'aborder maintenant
des sujets qui relèvent de la constitution. "Pour le moment, il faut mettre
l'accent sur ce qui peut être fait pour que nous ayons au moins les élections
législatives de façon transparentes et apaisée", a-t-il conclu.
A la
séance de mardi, les partis d'opposition, l'Alliance Nationale pour le
Changement (ANC) de Jean Pierre Fabre, le Comité d'Action pour le Renouveau
(CAR) de Me Dodji Apévon, l'Organisation pour Bâtir dans l'Union un Togo
Solidaire (OBUTS) de Agbéyomé Kodjo et le Parti du Renouveau et de la Rédemption
(PRR) de Nicolas Lawson ont toujours observé la politique de chaises
vides.
Source: xinhua
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