(VOA News 23/07/2010)
Cet amendement, qui doit être approuvé par la Chambre des représentants, prévoit la tenue des élections entre 120 et 150 jours avant le début, en mai, du mandat du président élu.
Le Sénat nigérian a adopté un amendement constitutionnel fixant les élections au mois de janvier. Cet amendement, qui doit être approuvé par la Chambre des représentants, prévoit la tenue des élections entre 120 et 150 jours avant le début, en mai, du mandat du président élu.
L’idée est que cela donnera le temps de résoudre d’éventuel recours avant l’entrée en fonction du président élu.
Toutefois, cela laisse peu de temps pour apprêter la liste électorale et les autres opérations en rapport avec la prochaine présidentielle.
Une chose est sure : ce calendrier condensé accentue la pression sur le Parti démocratique populaire, au pouvoir, pour résoudre une chaude dispute entre ses membres. En effet, le parti est divisé sur la question de savoir si son candidat sera le président Goodluck Jonathan, un sudiste, ou un candidat musulman du Nord comme le soutiennent certains leaders de cette région.
Evoquant le principe non écrit d’une rotation de la présidence entre le Nord et le Sud, ces derniers soutiennent qu’il leur reste un mandat président après celui du défunt président Umaru Yar’Adua.
La pression est aussi intense sur le président Jonathan, qui devra officiellement se prononcer sur sa candidature ou non à la prochaine présidentielle.
Par VOA
Washington, D.C. Jeudi, 22 Juillet 2010
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