dimanche 4 juillet 2010

Canada- Cameroun: Les Camerounais ont-ils le président qu'ils méritent?

Quand on parle de monsieur Biya, deux écoles de pensées se polarisent: certains le tient responsable de tous les maux du peuple camerounais et résument ses 27 années de régne à corruption et voyage en sol Suisse... D'autres, font de lui le plus grand président démocrate de tous les temps et présentent le Cameroun comme un paradis sur terre...Après la publication de la question "pourquoi cette campagne de diabolisation du chairman Ni Fru Ndi?'' certains lecteurs ont essayé de démontrer le caractère partisan du sujet. C'est ainsi qu'un fidèle lecteur au nom de Le Peul ( Malaysia ) s'est questionné:"A quand Félicité nous présentera un débat qui cherche à savoir si tout ce qu'on raconte sur Paul Biya relève de la vérité ou du sabotage?''
Définitivement fidèle lecteur Le Peul, votre rubrique est non partisan et cette semaine vous êtes la source de notre inspiration:
Monsieur Biya est-il responsable de la décadence du peuple camerounais ou ce peuple a-t-il tout simplement le président qu'il mérite? Telle est notre question de la semaine.
L’objectif visé par ce débat est de favoriser l’interaction, susciter la participation de tous et trouver des réponses ou des pistes de solutions sur certains enjeux précis de notre pays. Le débat se doit d’être non partisan. Nous vous convions d’ailleurs très fortement de soumettre des thèmes pour le futur. Pour cette raison, veuillez contacter l’équipe de Camer.be (archive@camer.be ) qui se fera un réel plaisir de me transmettre vos questions et suggestions.
Votre participation est gage de réussite de cette nouvelle rubrique hebdomadaire sur notre site http://www.camer.be . C’est l’intérêt de notre peuple qui prime. Comment faire pour réagir ? Cliquer sur l’onglet réagir en bas de l’article et suivre les instructions. Nous vous remercions d’avance. Bonne semaine… A vos claviers…
Qui est Paul Biya?
source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Biya. 'Paul Biya, né le 13 février 1933 à Mvomeka'a, sous le nom de Paul Biya’a Bi Mvondo. Il est le second président de la République du Cameroun depuis le 6 novembre 1982. Mvomeka'a est un village proche de Sangmélima, dans la subdivision de Meyomessala, la division de Dja-et-Lobo (Province du Sud, Cameroun).
Lorsque naît Paul Barthélemy Biya'a Bi Mvondo, le sud du pays est sous contrôle français (le Cameroun est un "territoire sous mandat de la Société des Nations"). Après ses études secondaires au lycée général Leclerc à Yaoundé, il passe successivement par le Lycée Louis-le-Grand, l'Université de la Sorbonne de Paris, l'Institut d'études politiques de Paris, où il obtient un diplôme de Licence en Droit public en 1961, et à l'Institut des hautes études d'outre-mer. Fils d’un catéchiste, ancien séminariste, destiné à la prêtrise, il ne manque pas d’ambition politique.
Dès 1962, il devient chargé de mission à la Présidence de la République dans le gouvernement du président Ahmadou Ahidjo. En 1968, il est nommé ministre secrétaire général à la Présidence, puis, en 1975, Premier ministre d'Ahidjo. Il devient président de la République le 6 novembre 1982 après l'annonce radiodiffusée par le président Ahidjo de sa démission le 4 novembre.
Le 6 avril 1984, une tentative de coup d'État, fomentée selon certainspar Ahmadou Ahidjo réfugié en Franceééé[réf. nécessaire], vise à assassiner Paul Biya. Les combats opposent l'armée, restée fidèle, à la garde présidentielle, composée d'hommes du Nord, pendant près d'une semaine. Les mutins de la garde présidentielle sont exécutés. À la suite de ces événements, Paul Biya change d'orientation politique alors qu'il est encore entouré des anciens caciques de l'ex-président, souvent originaires du nord du pays.
En mars et avril 1991, les opérations de désobéissance civile « Villes mortes », les émeutes et le vent de l'est qui souffle sur toute l'Afrique le contraignent à accepter des élections libres.
En 1992, lors des premières élections multipartites, il aurait perdu l’élection présidentielle face à John Fru Ndi, mais se serait maintenu au pouvoir grâce à des fraudes massives selon de nombreux observateursééé[réf. nécessaire]. Il s'ensuit un boycott de l'élection présidentielle de 1997 par nombre de partis de l'opposition. Après ce boycott, il est réélu, après révision de la constitution, pour un mandat de 7 ans renouvelable une fois.
Le 11 octobre 2004, il est reconduit pour un nouveau septennat après vingt-deux ans passés à la tête du pays, face à une opposition divisée et un scrutin sujet à caution.
En décembre 2007, lors de son discours de fin d'année à la nation, il annonce son intention de modifier la Constitution qui limitait le mandat présidentiel à 2 exercices. Pour ce faire, il devra changer la loi 6.2 de la constitution actuelle qui limite les mandats présidentiels. Il compte sur la majorité absolue que son parti possède à l'assemblée nationale. Cette déclaration souleva beaucoup de remous au sein des populations et des partis politiques.
De nombreuses organisations, temporiser devant des situations alarmantes » (Michel Roger Evmana, Paul Biya, Karthala, Paris, 2005).
Il a été marié à Jeanne Irène Biya, décédée en 1992. Il a un fils Franck Emmanuel Biya. Aujourd'hui, il est marié avec Chantal Vigouroux, avec qui il a deux enfants, Paul Junior et Anasthasia Brenda. Il est aussi le père adoptif des deux enfants de sa seconde épouse Chantal, issus d'une précédente relation.
comme Amnesty International, ont critiqué le régime de Paul Biya, accusé de restreindre les libertés fondamentales des Camerounais. Cela inclut non seulement la répression faite aux journalistes (exemple de la journaliste Fadimatou Mohamed, Lewis Medjo, Jean-Bosco Talla, Hervé Kémété ...) mais aussi et surtout le contrôle des médias (journaux, radio et télévision) [1] et des violations des droits de l'homme[2].
Pour ceux qui le connaissent bien, il est « la doublure du Prince de Machiavel, imprévisible, attaché à son trône et attentif ». Il est en outre, « prompt à temporiser devant des situations alarmantes » (Michel Roger Evmana, Paul Biya, Karthala, Paris, 2005).
Il a été marié à Jeanne Irène Biya, décédée en 1992. Il a un fils Franck Emmanuel Biya. Aujourd'hui, il est marié avec Chantal Vigouroux, avec qui il a deux enfants, Paul Junior et Anasthasia Brenda. Il est aussi le père adoptif des deux enfants de sa seconde épouse Chantal, issus d'une précédente relation."

© Camer.be : Félicité Ngadja

1 commentaire:

  1. Anguille berthe05 juillet, 2010 14:55

    Félicité le SDF est hors courses, un parti démobilisé, un chairman dictateur et autoritaire, tout ce que vous reprochez à Biya, vous l’incarnez au SDF.

    RépondreSupprimer