(Gabon Eco 26/07/2010)
Par la voix de son secrétaire exécutif adjoint, Gérard Ella Nguema, l’Union nationale (UN, opposition) a condamné le 23 juillet à Libreville «la campagne de désinformation et d’intoxication menée contre elle depuis quelques jours».
Prise à partie par les médias depuis quelques jours sur des supposées dissensions à l’Union nationale (UN, opposition), ce parti politique a tenu à mettre les choses au point. Dans sa déclaration du 23 juillet à Libreville, le secrétaire exécutif adjoint, Gérard Ella Nguema, affirme qu’il n’en est rien.
«Alors que les Gabonais restent dans l’attente de son bilan, le gouvernement, après avoir évoqué la fumeuse théorie du « retard utile », se lance dans une campagne de désinformation et d’intoxication dirigée contre l’Union Nationale et destinée à détourner l’attention du peuple gabonais de ses propres réalités pourtant connues de tous. Il n’y a pas de guerre de leadership au sein de l’Union Nationale. L’Union Nationale se porte bien. Elle va poursuivre la campagne d’implantation de ses structures de base sur l’ensemble du territoire national», a affirmé Ella Nguema.
«Les dissensions supposées entre responsable de l’Union Nationale abondamment évoquées dans Gabon Matin ces derniers temps nous surprennent car elles n’existent pas. Ce sont des affabulations monstrueuses qui ne grandissent pas leurs auteurs. Tenter de diaboliser et de diviser les leaders de l’Union Nationale, et voué à l’échec», a-t-il poursuivi.
Pour Ella Nguema, «le pouvoir illégitime essaie de faire croire à grands renforts médiatiques que les dirigeants de l’Union Nationale sont seuls comptables de la situation chaotique du pays. Zacharie Myboto, André Mba Obame, Casimir Oye Mba, Paulette Missambo et Jean Eyeghe Ndong ne sont plus aux affaires et Omar Bongo Ondimba n’est plus de ce monde. Et pourtant et pourtant la gabegie et les détournements de fonds publics continuent», a-t-il affirmé.
L’UN s’est également prononcé sur dernière tournée du président Ali Bongo à l’intérieur du pays. «Mobiliser la République toute entière pour partager à nos compatriotes de l’arrière pays des cartons des médicaments sortis de l’Office pharmaceutique national est tout, sauf de la générosité. Il s’agit là d’un détournement public des biens de l’Etat à des fins de politique politicienne ce n’est pas le rôle d’un chef d’Etat que de distribuer des médicaments en lieu et place des organismes publics compétents», a poursuivi le parti de l’opposition.
Par ailleurs, à propos des travaux de bitumage de la route Tchibanga-Mayumba et du pont sur la lagune Banio, lancés récemment dans la Nyanga, l’UN «remarque qu’il n’y a pas eu d’appel d’offres et qu’il n’y a aucun financement prévu dans la loi des finances 2010 à cette fin. Sur quelle base ces travaux ont-ils été confiés à une certaine entreprise SERICOM pour un coût de 167 milliards ?»
S’agissant enfin de l’arrestation du maire de Moanda, Jean Rémy Lépémangoye, Ella Nguema a rappelé que «les auditions des prévenus(…) tardent à venir. L’Union Nationale s’inquiète des comportements enregistrés qui pourraient ressembler à des machinations politiciennes qu’elle condamne et qu’elle n’acceptera pas, et demande que seul le droit prévale. Le Gabon est malade de la mauvaise organisation des élections, malade de la mauvaise gouvernance économique et financière, malade d’un climat social délétère et malade de la faillite de l’Etat de droit».
Publié le 24-07-2010 Source : Gaboneco Auteur : Gaboneco
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