(Les Afriques 01/07/2010)
Face à l’embellie des chercheurs d’or et de minerais, le gouvernement du Burkina Faso est entrain d’amender le code minier datant de 2003. Au menu, l’augmentation des royalties.
Le Burkina Faso exportera 20 tonnes d’or en 2010, soit une augmentation de 60%. Les taxes liées à l’exportation du métal jaune devront atteindre 150 millions de dollars contre 30 millions il y a cinq ans, déclare Abdoulaye Abdoulkader Cissé, ministre de l’Energie et des Mines, en road show à Londres pour briefer banquiers et investisseurs sur le potentiel minier du pays des hommes intègres. Le Burkina compte actuellement 6 mines d’or et prévoit l’entrée en exploitation de 5 nouveaux sites dans les cinq prochaines années. Parmi les postulants aux nouvelles licences, Cluff Gold Plc et Iamgold Corp, déjà présents dans le pays. C’est surtout le brésilien Vale, leader mondial, intéressé par un gisement de manganèse dans le Sud-est, qui mobilise l’énergie des officiels Burkinabés.
En décembre, 800 compagnies avaient postulé pour la licence, soit le double de ce qui était prévu. Seules 30 licences ont été accordées finalement. Face à cette embellie, le gouvernement est entrain d’amender le code minier datant de 2003 avec l’introduction de royalties. Il ne s’agit pas, précise le ministre, de changer l’impôt sur les sociétés, fixé à 20%, mais d’augmenter le taux de royaltie de 3 à 5%. Parmi les innovations, destinées sans doute à couper l’herbe sous le pied des juniors minières, la réduction de 18 à 6 mois désormais du délai limite entre la période d’obtention de la licence et celle du début des travaux.
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