14/06/2011 à 19h:12 Par Jeune Afrique
Selon le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR), le nombre de personnes toujours déplacées en Côte d’Ivoire s’élève à 300 000, principalement dans l’Ouest du pays. Et il reste encore 200 000 Ivoiriens réfugiés à l’extérieur du pays.
Alassane Ouattara souhaite rassembler la Côte d’Ivoire, mais il devra d’abord régler l’épineuse question des déplacés ayant fui les zones de conflit. Selon le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR), il reste aujourd’hui dans le pays quelque 300 000 personnes déplacées. Un chiffre auquel il faudrait ajouter près de 200 000 réfugiés ivoiriens dans les pays voisins.
« Au cours des trois dernières semaines, le HCR et ses partenaires ont enregistré 322 277 personnes déplacées à travers le pays dont l'enregistrement est en cours », a déclaré mardi une porte-parole de l'agence onusienne, Melissa Fleming. Ces réfugiés ont été hébergés principalement dans des camps ou des familles d’accueil.
Dans l’Ouest du pays, touché par de violents combats, notamment à Duékoué fin mars, la situation s’améliore et les quelques 162 000 déplacés retournent progressivement chez eux. Dans le nord, près de 62 500 personnes ont trouvé un refuge souvent précaire, tandis que la capitale économique ivoirienne Abidjan, qui a été le théâtre de combats entre pro-Ouattara et pro-Gbagbo fin mars, a accueilli environ 56 000 déplacés.
Violences dans le Sud-Ouest
En revanche, la région du Sud-Ouest, aux environs de Sassandra, ne cesse d’inquiéter le HCR. Quelque 17 000 personnes sont encore déplacées dans cette zone, selon le HCR, à cause de « la présence continue de groupes d’auto-défense armés ».
« Les tensions intercommunautaires restent fortes » dans cette région, où plus de 280 civils ont été tués début mai par des miliciens et mercenaires pro-Gbagbo, depuis en fuite vers le Libéria, note le HCR. La Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) avait quant à elle alerté, le 8 juin dernier, sur la poursuite des exactions en Côte d’Ivoire.
La récente inculpation de dix Libériens à Monrovia, accusés de mercenariat, n’a pas suffi à tranquilliser les réfugiés. « Selon des témoignages, beaucoup sont encore cachés dans la brousse », a ajouté la porte-parole, ce qui rend difficile le calcul de statistiques fiables. (avec AFP)
Alassane Ouattara souhaite rassembler la Côte d’Ivoire, mais il devra d’abord régler l’épineuse question des déplacés ayant fui les zones de conflit. Selon le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR), il reste aujourd’hui dans le pays quelque 300 000 personnes déplacées. Un chiffre auquel il faudrait ajouter près de 200 000 réfugiés ivoiriens dans les pays voisins.
« Au cours des trois dernières semaines, le HCR et ses partenaires ont enregistré 322 277 personnes déplacées à travers le pays dont l'enregistrement est en cours », a déclaré mardi une porte-parole de l'agence onusienne, Melissa Fleming. Ces réfugiés ont été hébergés principalement dans des camps ou des familles d’accueil.
Dans l’Ouest du pays, touché par de violents combats, notamment à Duékoué fin mars, la situation s’améliore et les quelques 162 000 déplacés retournent progressivement chez eux. Dans le nord, près de 62 500 personnes ont trouvé un refuge souvent précaire, tandis que la capitale économique ivoirienne Abidjan, qui a été le théâtre de combats entre pro-Ouattara et pro-Gbagbo fin mars, a accueilli environ 56 000 déplacés.
Violences dans le Sud-Ouest
En revanche, la région du Sud-Ouest, aux environs de Sassandra, ne cesse d’inquiéter le HCR. Quelque 17 000 personnes sont encore déplacées dans cette zone, selon le HCR, à cause de « la présence continue de groupes d’auto-défense armés ».
« Les tensions intercommunautaires restent fortes » dans cette région, où plus de 280 civils ont été tués début mai par des miliciens et mercenaires pro-Gbagbo, depuis en fuite vers le Libéria, note le HCR. La Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) avait quant à elle alerté, le 8 juin dernier, sur la poursuite des exactions en Côte d’Ivoire.
La récente inculpation de dix Libériens à Monrovia, accusés de mercenariat, n’a pas suffi à tranquilliser les réfugiés. « Selon des témoignages, beaucoup sont encore cachés dans la brousse », a ajouté la porte-parole, ce qui rend difficile le calcul de statistiques fiables. (avec AFP)
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