On a coutume de dire que l'on ne découvre les qualités d'un homme, que quand il n'est plus à nos côtés. Il en est de même des relations entre les individus que de la gestion d'un Etat. Si l'on ne prend garde, on en viendra un jour à regretter ce que nous tenions pour acquis: la paix.
On a coutume de dire que l'on ne découvre les qualités d'un homme, que quand il n'est plus à nos côtés. Il en est de même des relations entre les individus que de la gestion d'un Etat. Si l'on ne prend garde, on en viendra un jour à regretter ce que nous tenions pour acquis: la paix. Toute propagande à part, l'actuel président de la République me semble fédérer toutes les composantes nationales. Certes, son bilan n'est pas éclatant de réussite. Mais, devrons-nous pour autant confier notre destinée au premier venu ? Je ne le pense pas. Et je m'en vais vous dire pourquoi. Regardons autour de nous : l'Afrique par endroit a été déchirée par des conflits armés, d'une extrême violence. Certains en portent encore des séquelles indélébiles. Le Tchad, la Centrafrique, les deux Congo, la Somalie, l'Angola, le Rwanda, l'Algérie... Je préfère m'arrêter là, car la liste est longue. Mais, observez que notre pays, le Cameroun, a été mis à l'abri de cette escalade. Il est temps d'en remercier l'autre grand artisan, en plus du peuple entier. Cette paix, nous l'avons toujours avec nous grâce au caractère pacifique d'un leader. Un leader dont vous connaissez bien l'attachement à la paix, pour l'avoir vu gracier ceux qui ont pris les armes contre les institutions. Pour l'avoir vu dialoguer avec son opposition. Pour l'avoir vu associer à sa gestion des affaires toutes les entités tribales. Pour l'avoir vu, jadis, emprunter la voie du droit en réponse à une violation territoriale. Incontestablement, cette guerre armée, qui pointait à l'horizon, on l'a esquivée belle grâce à… Paul Biya.
Chers concitoyens, une deuxième chose sur laquelle il me plaît d'attirer votre attention : Entre révolution et évolution, il y a loin de la coupe aux lèvres. Mes amis Tunisiens et Egyptiens ne me diront pas le contraire. Après avoir "dégagé leurs dictateurs", ces braves peuples en sont aujourd'hui à courir après une stabilité. Qu'ils tenaient pourtant en ce début d'année même. Les Camerounais sont sans savoir que la Tunisie post Ben Ali se vide de ses jeunes. Ceux-ci, aujourd'hui plus nombreux qu'hier, s'enfuient vers la vieille Europe à la quête d'un hypothétique bonheur. L'on retient surtout que cette jeunesse fuit le désordre, le chômage, la famine… Leur révolution a été un bel exemple, en cela qu'elle s'est faite sans un coup de canon. Mais, les lendemains de cette révolution s'apparentent, vous en conviendrez avec moi, à un saut dans l'inconnu.
Les Camerounais se doivent de choisir, cette année, le président qui leur garantit la paix et la stabilité. Celui-là même qui a déjà fait ses preuves. La "communauté internationale" n'a pas à imposer son candidat. Parce que, lorsque "la marionnette" ne fera plus l'affaire, ce sont ses propres multinationales qui vendront des armes à qui voudra le renverser. Et bonjour le chaos. A méditer !
Dieudonné Mveng
Au-delà de 2011: "Biya doit continuer…"
BDC, en abrégé. Le mouvement est en gestation. "Notre objet sera de soutenir le président Biya de continuer son œuvre de construction nationale", explique Ange Sama. L'ex président de la Fédération camerounaise d'Athlétisme en est le concepteur. Un plaidoyer en faveur de la présidence à vie, penseront certains. "C'est drôle quand je vois la jeunesse donner procuration à l'ancienne génération pour résoudre les défis de son époque. Pourquoi la surnomme-t-on le fer de lance de la nation ? Eh bien, c'est pour qu'elle prenne la relève", a commenté un politicien, mis au parfum par nos soins. Fait troublant, au fur et à mesure qu'approche la présidentielle, Paul Biya reste muet sur sa participation. Certains observateurs croient savoir que les Etats-Unis auraient signifié à "l'homme lion" de ne pas se "représenter". Info ou intox ? Difficile à trancher, mais la lettre ouverte d'Hilary Clinton (elle fait office de ministre des Affaires étrangères de l'administration Obama) "au peuple Camerounais" le 19 mai dernier, n'aurait rien de fortuite. Car, elle contraste avec les usages diplomatiques. "Il y a des personnalités hauts placées qui montent des individus, pour qu'ils aillent dire dans les médias que le président doit laisser le pouvoir. Ceci pour faire croire à la communauté internationale que Paul Biya est impopulaire. Je dis que Biya doit continuer. Lui seul peut nous éviter le chaos. Si Biya doit partir que tous ces vieillards qui sont aux affaires dégagent aussi. En vérité, ces vieillards veulent que le président se retirent pour avoir un boulevard devant eux", a tenu Ange Sama, vendredi dernier lors d'une discussion informelle avec des journalistes. Le BDC est encore au stade de projet, mais nul doute que dans le sérail, certains ferrailleront pour que jamais son acte de naissance ne soit délivré. "Bof, ce serait donner trop d'importance à M. Sama. Qu'il aille lutter contre les moulins à vents si ça lui chante. En ce qui me concerte, mon soutien au chef de l'Etat est sincère et sans condition", a réagi, hier dimanche au téléphone, un ministre chargé de missions à la présidence. Chaud devant !
Thierry Djoussi
cameroon-info.net
Chers concitoyens, une deuxième chose sur laquelle il me plaît d'attirer votre attention : Entre révolution et évolution, il y a loin de la coupe aux lèvres. Mes amis Tunisiens et Egyptiens ne me diront pas le contraire. Après avoir "dégagé leurs dictateurs", ces braves peuples en sont aujourd'hui à courir après une stabilité. Qu'ils tenaient pourtant en ce début d'année même. Les Camerounais sont sans savoir que la Tunisie post Ben Ali se vide de ses jeunes. Ceux-ci, aujourd'hui plus nombreux qu'hier, s'enfuient vers la vieille Europe à la quête d'un hypothétique bonheur. L'on retient surtout que cette jeunesse fuit le désordre, le chômage, la famine… Leur révolution a été un bel exemple, en cela qu'elle s'est faite sans un coup de canon. Mais, les lendemains de cette révolution s'apparentent, vous en conviendrez avec moi, à un saut dans l'inconnu.
Les Camerounais se doivent de choisir, cette année, le président qui leur garantit la paix et la stabilité. Celui-là même qui a déjà fait ses preuves. La "communauté internationale" n'a pas à imposer son candidat. Parce que, lorsque "la marionnette" ne fera plus l'affaire, ce sont ses propres multinationales qui vendront des armes à qui voudra le renverser. Et bonjour le chaos. A méditer !
Dieudonné Mveng
Au-delà de 2011: "Biya doit continuer…"
BDC, en abrégé. Le mouvement est en gestation. "Notre objet sera de soutenir le président Biya de continuer son œuvre de construction nationale", explique Ange Sama. L'ex président de la Fédération camerounaise d'Athlétisme en est le concepteur. Un plaidoyer en faveur de la présidence à vie, penseront certains. "C'est drôle quand je vois la jeunesse donner procuration à l'ancienne génération pour résoudre les défis de son époque. Pourquoi la surnomme-t-on le fer de lance de la nation ? Eh bien, c'est pour qu'elle prenne la relève", a commenté un politicien, mis au parfum par nos soins. Fait troublant, au fur et à mesure qu'approche la présidentielle, Paul Biya reste muet sur sa participation. Certains observateurs croient savoir que les Etats-Unis auraient signifié à "l'homme lion" de ne pas se "représenter". Info ou intox ? Difficile à trancher, mais la lettre ouverte d'Hilary Clinton (elle fait office de ministre des Affaires étrangères de l'administration Obama) "au peuple Camerounais" le 19 mai dernier, n'aurait rien de fortuite. Car, elle contraste avec les usages diplomatiques. "Il y a des personnalités hauts placées qui montent des individus, pour qu'ils aillent dire dans les médias que le président doit laisser le pouvoir. Ceci pour faire croire à la communauté internationale que Paul Biya est impopulaire. Je dis que Biya doit continuer. Lui seul peut nous éviter le chaos. Si Biya doit partir que tous ces vieillards qui sont aux affaires dégagent aussi. En vérité, ces vieillards veulent que le président se retirent pour avoir un boulevard devant eux", a tenu Ange Sama, vendredi dernier lors d'une discussion informelle avec des journalistes. Le BDC est encore au stade de projet, mais nul doute que dans le sérail, certains ferrailleront pour que jamais son acte de naissance ne soit délivré. "Bof, ce serait donner trop d'importance à M. Sama. Qu'il aille lutter contre les moulins à vents si ça lui chante. En ce qui me concerte, mon soutien au chef de l'Etat est sincère et sans condition", a réagi, hier dimanche au téléphone, un ministre chargé de missions à la présidence. Chaud devant !
Thierry Djoussi
cameroon-info.net
La seule alternative qui sied au Cameroun c’est Paul Biya et rien d’autre. Paul Biya est le gage de paix pour notre pays.
RépondreSupprimerC’est bien dit et c’est la vérité. La seule alternative qui sied au Cameroun, c’est Paul Biya et personne d’autre pour le moment. Il est le gage de paix pour notre pays qui ploie sous la menace de vautours opportunistes et des pyromanes qui bne veuillent que la guerre.
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