(VOA News 21/05/2010)
Khalil Ibrahim et d’autres membres de son mouvement venaient de Libye. Ils sont repartis dans le même avion pour Tripoli.
Pour ce qui est des rebelles tchadiens actuellement actifs dans l’Est du Tchad, Kedallah Younous se dit persuadé que le Soudan, « pays frère », ne permettra à des « mercenaires » de s’en prendre au Tchad.
Les autorités tchadiennes assurent que l’expulsion, mercredi, de N’Djaména, de Khalil Ibrahim, chef du Mouvement pour la justice et l’égalité (JEM), groupe rebelle du Darfour, traduit leur détermination à poursuivre la normalisation des relations avec le Soudan. Khalil Ibrahim et d’autres membres de son mouvement venaient de Libye. Ils sont repartis dans le même avion pour Tripoli.
« C’est vrai, par le passé, à cause de l’agressivité du gouvernement soudanais, nous, nous avons fermé les yeux et toléré certains déplacements du docteur Khalil à l’intérieur de notre pays », a expliqué le ministre tchadien de la Communication, Kedallah Younous, porte-parole du gouvernement. Dans une certaine mesure, ces déplacements étaient autorisés dans le cadre des efforts de médiation de la communauté internationale en rapport avec le conflit du Darfour, a-t-il ajouté.
« La situation a changé et elle a évolué positivement dans le sens de la normalisation des relations entre les deux pays, à savoir le Soudan et le Tchad », a déclaré le ministre tchadien de la communication, assurant que plus « aucun » rebelle soudanais ne se trouve au Tchad.
Pour ce qui est des rebelles tchadiens actuellement actifs dans l’Est du Tchad, Kedallah Younous se dit persuadé que le Soudan, « pays frère », ne permettra à des « mercenaires » de s’en prendre au Tchad. La seule solution à cette situation est que ces « mercenaires se repentissent, la main du gouvernement tchadien reste toujours tendue », a-t-il dit.
Par VOA
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