(Xinhuanet 03/06/2011)
ANTANANARIVO, 3 juin (Xinhua) -- Onze groupements politiques malgaches ont été invités par la Communauté de Développement de l' Afrique Australe (SADC) de se rendre à Gaborone (Botswana) les 6 et 7 juin "aux négociations de la feuille de route" de sortie de crise politique à Madagascar, a dit un communiqué de la SADC.
Selon ce communiqué de la SADC, rendu public récemment par le ministère des Affaires Etrangères malgache, les groupements politiques sont entre autres, l' AREMA, ESCOPOL, Les Autres Sensibilités, HPM, MDM, TGV, UAMAD/MONIMA, UDR-C et les Mouvances des anciens présidents Didier Ratsiraka, Marc Ravalomanana et Albert Zafy. Ce sont des groupements politiques acteurs directs et indirects dans la crise politique dans le pays depuis la fin de l' année 2008.
Le communiqué a ajouté que cette réunion prévue à Gaborone les 6 et 7 juin entre les dirigeants de la SADC et ces acteurs politiques malgaches, sera pour examiner la décision prise par le Sommet Extraordinaire de la SADC tenu à Windhoek (Namibie) le 20 mai 2011.
Pourtant, les principaux protagonistes de la crise posent déjà des conditions sur leur participation à cette réunion de Gaborone.
Le président de la Haute Autorité de la Transition (HAT) Andry Rajoelina a dit le samedi 28 mai 2011 que la réunion de Gaborone ne devrait plus être question de négocier quoi que ce soit, de débattre sur tel ou tel point ou encore de remettre en question tous les acquis.
"La transition n' a que trop duré. Il appartient au peuple malgache souverain d' user de son droit d'aller voter pour ceux qui dirigeront le pays. J' en étais presque venu à m' agenouiller, avec toutes les concessions faites. De quel droit des pays étrangers peuvent-ils imposer que tel dirigeant ou tel responsable politique doit démissionner 60 jours avant la date des élections ? Cela n' existe dans aucune constitution en Afrique. Pourquoi imposer cela chez nous ?" a-t-il dit.
La mouvance Zafy aussi a mis des préalables pour ce déplacement à Gab
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Madagascar est entre les mains des hommes et femmes qui n'ont pas réussi à s'enrichir depuis un peu plus d'un demi-siècle. La formation des membres des CST et CT en 2009 se fait au coup de 2000 euros par personne voulant devenir ainsi. Quel est l'avenir de ce pays si ces personnes seront définitivement les gouvernants ? Une fois arrivés au pouvoir aucune mesure de reconstruction pour sauver les milliers d'emplois perdus par la destruction sauvage de plusieurs usines privées. Toutes ces personnes ayant accès au pouvoir ont profité d'exercer des abus de pouvoir de toute nature au niveau de la douane, l'exploitation illicite de plusieurs ressources naturelles pour un seul but se trouver parmi les milliardaires du pays. Il n'y aura plus de développement espéré dans les 30 ans à venir, toute l'administration est corrompue à 90% (fisc, police, gendarmerie, justice, armées, BIANCO, Mines, Santé, Education,..) l'Etat gère les futures richesses des tenants du pouvoir et ses proches, la ruine des unités de fabrication de produits laitiers se sont vite remplacées par des nouvelles usines appartenant à des business étrangers à quelques Malagasy trempés dans l'organisation du coup d'état de 2009. La joie est à son plus haut pour Rajoeline jeune business ayant eu quelque centaines de milliers d'euros de chiffre d'affaires auparavant maintenant i la tous les pouvoirs de décision, faire régner la peur dans le territoire national. La principale cause de défaite est l'inaction totale face aux informations ayant trait à la préparation du coup d'état. Ravalomanana Marc est un fin stratège du business c'est un homme de l'action pour le développement et sa seule faille a été de pas maîtriser jusqu'au bout la sécurité de son pouvoir et celle de toute la Nation au vu de son serment lors de son investiture à la Présidence de la République, c'était très décevant. Tout l'espoir de Normalisation Internationales des gestions administratives a pris fin en mars 2009, ce n'est pas un saint ce n'est pas infaillible, Ravalomanana Marc est un homme d'une dynamique incomparable, il a su faire avancer beaucoup de d'améliorations vers la qualité les infrastructures principales servant à décoller l'économie.
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