Le porte parole du gouvernement burkinabé, Filippe Sawadogo également ministre de la Culture, du Tourisme et de la Communication, joint dimanche au téléphone, a indiqué que les forces de sécurité sont en état de veille suite à des attaques à main armées.
En juillet dernier, la France et les Etats-Unis avaient évacué leurs ressortissants résident au Nord et à l’Est du Burkina, après des informations faisant état de menaces d’enlèvement d’Occidentaux.
Cette situation, ont expliqué les observateurs, a peut être conduit le pays des hommes intègres à mettre en "alerte maximum" ses forces de sécurité dans sa partie nord, frontalière du Mali et du Niger.
Ces dispositions particulières qui ont été prises par les autorités du pays permettraient d’abord de sécuriser les populations et les expatriés travaillant dans les mines d’or situées au Nord et ensuite d’intercepter tout ravisseur ou preneur d’otages qui s’y aventurerait.
Ce dispositif, composé de militaires, de gendarmes et de policiers, vient s’ajouter aux unités de patrouilles de gendarmerie opérationnelles depuis plusieurs mois.
Les sites d’exploitation minière du nord du Burkina, qui emploient également des expatriés, rappelle-t-on, bénéficient de mesures de sécurité exceptionnelles pour la protection des individus et de leurs biens.
(Xinhua)
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