(VOA News 20/08/2010)
Au Niger, le gouvernement affirme avoir renforcé la sécurité pour protéger les travailleurs humanitaires étrangers menacés par des milices liées au réseau terroriste Al-Qaïda.
Le gouvernement nigérien redoute que ces menaces d'enlèvements et autres violences proférées contre des coopérants humanitaires qui luttent contre la malnutrition dans la région de Maradi ne compromettent l'aide aux victimes de la famine qui sévit cette année dans le Sahel.
Garba Maikido, le gouverneur militaire de la région de Maradi, située à 600 km à l’est de Niamey, a expliqué la nature des dispositions prises, notamment la protection des étrangers par des gendarmes.
Des ONG ont déjà évacué leur personnel expatrié de Maradi et de Zinder, à cause notamment des menaces proférées par des groupes liés à Al Qaïda, alors que c’est l’époque de soudure, entre les récoltes, et que leur présence est plus que jamais nécessaire dans ces régions.
Les mesures prises par le gouvernement nigérien ont été accueillies favorablement par l’ONU.Khardiatou Lo N’Diaye, Coordinatrice du système des Nations-Unies au Niger explique que "la situation est bien gérée par les autorites de Niamey."
Des militants islamiques opérant au Maghreb ont récemment annoncé l'assassinat d'un ingénieur français qui avait été enlevé il y a quatre mois au Niger. Michel Germaneau était l'otage de combattants d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). Par ailleurs, deux otages espagnols sont toujours retenus dans le nord du Mali par AQMI.
Ce groupe a par ailleurs revendiqué une explosion qui a détruit en partie une caserne de la gendarmerie au Niger.
Il affirme aussi avoir tué en 2009 un otage britannique au Mali et un humanitaire français en Mauritanie, où un jeune homme lié au réseau a commis un attentat suicide près de l'ambassade de France à Nouakchott, en septembre dernier.
Par VOA Jeudi, 19 Août 2010
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