On connaissait Joseph Kony comme un criminel sanguinaire, les chiffres confirment qu'il est un tueur de masse. Depuis 25 ans qu'il écume l'Afrique centrale avec ses hommes, le seigneur de guerre ougandais a tué plus de 100 000 personnes, a déclaré lundi le secrétaire de l'ONU Ban Ki-moon. Son armée de résistance du Seigneur (LRA) a également enlevé 60 000 à 100 000 enfants et a causé le déplacement de 2,5 millions de personnes. Ce lourd bilan est le résultat d'une étude sur les crimes de la LRA depuis 1987, menée par le bureau du Haut commissaire aux droits de l'homme, qui sera prochainement publiée.
Les exactions se sont d'abord déroulées dans le nord de l'Ouganda à la fin des années 80, en rébellion contre le président Museveni. Depuis 2005, elles se sont déplacées vers le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), en Centrafrique et au Soudan du Sud. Parmi leurs faits d'arme, les hommes de Joseph Kony pratiquent les pillages, viols, mutilations, meurtres et enrôlements forcés d'enfants, ensuite utilisés comme soldats ou esclaves sexuels.
La tête de Joseph Kony mise à prix
Aujourd'hui, Joseph Kony se terre en Afrique centrale, plus précisément au Soudan, selon l'organisation américaine Resolve LRA crisis initiative. Recherché par la Cour pénale internationale, qui a émis contre lui un mandat d'arrêt pour crimes contre l'humanité, il est en plus dans le viseur de Washington, qui a promis 5 millions de dollars de récompense pour toute information qui permettrait son arrestation.
Aujourd'hui, Joseph Kony se terre en Afrique centrale, plus précisément au Soudan, selon l'organisation américaine Resolve LRA crisis initiative. Recherché par la Cour pénale internationale, qui a émis contre lui un mandat d'arrêt pour crimes contre l'humanité, il est en plus dans le viseur de Washington, qui a promis 5 millions de dollars de récompense pour toute information qui permettrait son arrestation.
La LRA, considérée comme l'un des groupes armés les plus cruels au monde, poursuit encore ses attaques, notamment "dans les frontalières reculées" de la République centrafricaine et de la RDC, a indiqué Ban Ki-moon. En 2012, l'ONU estime à un peu plus de 200 le nombre d'attaques menées par les troupes de Kony, qui ont fait 45 morts et 220 enlèvements.
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