Dix mineurs sud-africains travaillant dans une mine de chrome ont été hospitalisés mardi à la suite d'affrontements entre des grévistes et les agents de sécurité du site, rapporte la police.
"Ils ont été blessés quand les gardiens ont tiré avec ce qui a été décrit comme étant des balles en caoutchouc," a dit un porte-parole de la police. Celle-ci est sur les lieux et maîtrise la situation, a-t-il ajouté.
Les gardiens ont tiré des balles en caoutchouc contre les salariés en grève, a dit pour sa part l'exploitant du site, le groupe chimique allemand Lanxess.
"Ils ont lancé des pierres sur notre service de sécurité et, d'après ce que j'ai compris, les gardiens ont tiré des balles en caoutchouc, pas des balles réelles, pour se défendre", a dit un porte-parole de Lanxess. "Certains gardiens ont été blessés."
Dans un communiqué, l'entreprise contredit le bilan dressé par la police et dit que deux mineurs ont été touchés et que trois autres ont été blessés dans l'agitation qui a suivi.
Par ailleurs, le constructeur automobile allemand Mercedes-Benz a annoncé la fin d'une grève de deux jours dans son usine d'East London. La grève était liée à une enquête de l'entreprise sur des débrayages dans sa division peinture.
Toutefois, le syndicat national des salariés de la métallurgie, le NUMSA, qui est fort de 230.000 membres, a anéanti tout espoir de règlement dans le secteur en réclamant une augmentation immédiate de 20% des salaires.
"Si nos demandes ne sont pas entendues, nous n'aurons d'autre choix que de descendre dans la rue", a déclaré à Reuters Mphumzi Maqungo, trésorier national du NUMSA.
Les dirigeants du secteur automobile ont jugé irrecevables les dernières revendications du NUMSA, ce qui semble présager d'une confrontation. Un accord triennal sur les salaires expire à la fin du mois de juin.
esechos.fr
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