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«Et bien, il n’est pas petit», lance une Gabonaise en découvrant l’impressionnant Teddy Riner, la super star du judo mondial, en visite trois jours au Gabon pour son premier séjour en Afrique noire, «la terre de ses ancêtres».
«C’est la première fois que je viens en Afrique noire. J’avais déjà +fait+ le Maghreb, mais ça n’a rien à voir. C’est un honneur, une fierté», a-t-il déclaré.
«C’est un honneur de fouler la terre de ses ancêtres», a expliqué le colosse guadeloupéen.
«C’est une grande première pour moi d’être ici, mais je n’oublie pas ce qui s’est passé avant, ce qu’a dû faire un mec comme Nelson Mandela, ceux qui se sont battus pour que des Noirs et des Blancs puissent combattre sur un même tapis ou même que des Blancs et des Noirs puissent évoluer ensemble», a ajouté le champion olympique, quintuple champion du monde.
Une main de fer
«Ca fait partie de l’histoire, on avance, on fait avec, mais on n’oublie pas», a-t-il précisé.
«C’est un grand jour pour le judo gabonais», a résumé avec fierté Mélanie Engouang, vedette locale du judo et ancienne championne d’Afrique militaire (1995), qui a participé à des jeux Olympiques.
«Je suis impressionné par sa taille», a déclaré Jordi, 10 ans, après avoir été en contact avec le sportif. Pradel, 5 ans, a pu faire une photo, alors que Mike, lui, se félicitait de l’autographe obtenu.
«Il a une main de fer», a souligné Marcel, 30 ans, membre du Judo club gabonais. «Il m’a appris comment saisir son adversaire et les astuces pour le terrasser», a expliqué Jean-Jacques, 27 ans.
Riner a lui souligné que l’Afrique avait le potentiel pour briller au niveau mondial. «Il y a un bon niveau. Ils ont une force (importante). C’est toujours dur sur un tatami contre eux. Il n’y a plus de petits pays. Tout le monde peut prétendre à une médaille lors de championnats du monde ou de jeux Olympiques».
«Dans certains pays, il y a un écart technique. C’est cet écart que certains pays d’Afrique doivent rattraper. Le judo peut s’implanter. Ils ont l’esprit de combattant», a commenté Riner.
«C’est sur la technique, la tactique dans le combat, que je peux apporter. Si je suis là, c’est pour des échanges. Si des Gabonais veulent venir en France, je serai là pour les accueillir», a-t-il ajouté, soulignant: «Surtout avec la +pieuvre+ (le réseau, ndlr) que nous avons avec les entraîneurs, les clubs...»
«Ca été une joie d’être là. Je suis heureux de partager mon expérience avec les jeunes africains», a-t-il ajouté, balayant les clichés sur la nourriture et les risques de maladie en Afrique: «Si on reste sur ces choses... On entend beaucoup de choses, mais je suis comme Saint Thomas, je veux voir. Je voyage beaucoup pour la compétition, je suis habitué à ces voyages vers l’inconnu.»
«J’ai pris du plaisir avec les jeunes. Ce que j’ai fait n’est rien», a-t-il déclaré humblement, espérant toutefois: «J’espère que ça leur servira à l’avenir.»
Le géant de 2,03 m a été accueilli comme une vedette au Gabon, petit pays africain de 1,5 million d’habitants très francophile et féru d’arts martiaux. C’est d’ailleurs dans ce domaine, en taekwondo, que le Gabon vient d’obtenir la seule médaille olympique de son histoire, à Londres, avec l’argent d’Anthony Obame.
Riner, qui a notamment participé à la Nuit des arts martiaux samedi, en prenant part à une démonstration avec des jeunes et moins jeunes, a aussi encadré des entraînements dimanche et lundi, tout en visitant Libreville.«C’est la première fois que je viens en Afrique noire. J’avais déjà +fait+ le Maghreb, mais ça n’a rien à voir. C’est un honneur, une fierté», a-t-il déclaré.
«C’est un honneur de fouler la terre de ses ancêtres», a expliqué le colosse guadeloupéen.
«C’est une grande première pour moi d’être ici, mais je n’oublie pas ce qui s’est passé avant, ce qu’a dû faire un mec comme Nelson Mandela, ceux qui se sont battus pour que des Noirs et des Blancs puissent combattre sur un même tapis ou même que des Blancs et des Noirs puissent évoluer ensemble», a ajouté le champion olympique, quintuple champion du monde.
Une main de fer
«Ca fait partie de l’histoire, on avance, on fait avec, mais on n’oublie pas», a-t-il précisé.
«C’est un grand jour pour le judo gabonais», a résumé avec fierté Mélanie Engouang, vedette locale du judo et ancienne championne d’Afrique militaire (1995), qui a participé à des jeux Olympiques.
«Je suis impressionné par sa taille», a déclaré Jordi, 10 ans, après avoir été en contact avec le sportif. Pradel, 5 ans, a pu faire une photo, alors que Mike, lui, se félicitait de l’autographe obtenu.
«Il a une main de fer», a souligné Marcel, 30 ans, membre du Judo club gabonais. «Il m’a appris comment saisir son adversaire et les astuces pour le terrasser», a expliqué Jean-Jacques, 27 ans.
Riner a lui souligné que l’Afrique avait le potentiel pour briller au niveau mondial. «Il y a un bon niveau. Ils ont une force (importante). C’est toujours dur sur un tatami contre eux. Il n’y a plus de petits pays. Tout le monde peut prétendre à une médaille lors de championnats du monde ou de jeux Olympiques».
«Dans certains pays, il y a un écart technique. C’est cet écart que certains pays d’Afrique doivent rattraper. Le judo peut s’implanter. Ils ont l’esprit de combattant», a commenté Riner.
«C’est sur la technique, la tactique dans le combat, que je peux apporter. Si je suis là, c’est pour des échanges. Si des Gabonais veulent venir en France, je serai là pour les accueillir», a-t-il ajouté, soulignant: «Surtout avec la +pieuvre+ (le réseau, ndlr) que nous avons avec les entraîneurs, les clubs...»
«Ca été une joie d’être là. Je suis heureux de partager mon expérience avec les jeunes africains», a-t-il ajouté, balayant les clichés sur la nourriture et les risques de maladie en Afrique: «Si on reste sur ces choses... On entend beaucoup de choses, mais je suis comme Saint Thomas, je veux voir. Je voyage beaucoup pour la compétition, je suis habitué à ces voyages vers l’inconnu.»
«J’ai pris du plaisir avec les jeunes. Ce que j’ai fait n’est rien», a-t-il déclaré humblement, espérant toutefois: «J’espère que ça leur servira à l’avenir.»
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