(Afriscoop 01/03/2012)
KINSHASA — Le porte-parole militaire de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), Félix Basse, a déclaré mercredi au cour d’une conférence de presse que la situation sécuritaire dans la province du Nord-Kivu, à l’Est de la RDC, est jugée imprévisible et tendue.
Selon le colonel Basse, "C’est à cause de la recrudescence des affrontements entre groupes armés et des attaques conjointes menées par les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et les éléments Mayi-Mayi contre les Forces Armées de la RDC (FARDC)" .
Des combats ont opposé les soldats du 8031e bataillon FARDC aux Mayi-Mayi Cheka, à 500 mètres du village Bunangiri vers Mpofi, à l’issue des quels un élément Mayi-Mayi a été blessé et deux autres appréhendés, a ajouté le colonel Basse.
Il a aussi rappelé que sept autres éléments Mayi- Mayi Cheka se sont rendus à une patrouille de la Force de la MONUSCO déployée sur l’axe Mpofi-Kigoma pendant que quatre autres soumettaient leur reddition à l’état-major du 84ème secteur FARDC.
Quand à la province du Sud-Kivu, l’officier onusien a parlé de la récurrence des extorsions et pillages perpetrés par les FDLR dans le territoire de Walungu, Fizi et Uvira, qui a sensiblement dégradé la situation sécuritaire dans cette contée pendant la période sous examen.
Le 26 février 2012, dans le cadre de l’opération "Amani Kamilifu" (La paix renforcée) lancée par la Force de la MONUSCO et les FARDC, les troupes congolaises ont attaqué les positions FDLR établies dans le village Idunga et mis en fuite les combattants FDLR.
(Xinhua)
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