(Xinhuanet 16/03/2012)
LIBREVILLE -- Les travaux de la deuxième session du comité de suivi de l'accord franco-gabonais sur la gestion des flux migratoires se sont ouverts jeudi à Libreville, où les experts des deux parties dressent le bilan de l'accord du 5 juin 2007.Ces travaux ont pour objectif d'insuffler une nouvelle dimension à cet accord, en vue de l'adapter aux réalités vécues dans son applicabilité.
La nécessité de cette adaptation découle, entre autres, des récriminations portées par plusieurs compatriotes sur la politique d'immigration française.
Selon le gouvernement gabonais, l'accord sur la gestion concertée des flux migratoires et de co-développement constitue le reflet d'une volonté partagée de réévaluer et d'améliorer le partenariat, en lui insufflant une dimension nouvelle et adaptée aux réalités d'un monde en perpétuel mouvement.
Le comité de suivi planche sur les questions de titre de séjour, les visas, les migrations professionnels, la réinsertion, le retour des migrants, et la coopération en matière d'immigration.
Ils se manifestent par le fait que les Gabonais se heurtent à un accès rigoureux sur le territoire français contrairement aux Français qui entrent plus facilement au Gabon.
La partie gabonaise observe également, dans la mise en oeuvre de l'accord, l'expulsion parfois abusive des Gabonais en France.
Plusieurs milieux politiques, associations et étudiants y compris les Français, avaient qualifié de "léonin" l'accord du 5 juillet 2007, au profit de la France, qui comptait en 2010, environ 13.000 ressortissants au Gabon contre 5.000 Gabonais sur le sol français.
Tout compte fait, l'accord relatif à la gestion concentrée des flux migratoires entre la France et le Gabon doit faire ses preuves.
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