lundi 7 novembre 2011

Gabon: RÉACTION DE MBA OBAME A SON COUP D'ETAT AVORTÉ ...

(Le Post.fr 05/11/2011) Alors que l'enquête est encore loin d'être bouclée, tant l'analyse des éléments du dossier se poursuit avec minutie et que les complicités commencent à peines à être levées, une à une, voilà que depuis son Azanie, où il poursuit sa convalescence, l'homme qui, « pesant ses mots », avait juré « avoir les moyens d'empêcher la tenue d'élections au Gabon », a tenu à réagir vivement à cette affaire de mercenaire.
Une affaire qui, il faut le préciser, l'a dissuadé de rentrer au Gabon comme il l'avait pourtant annoncé à travers sa feuille de propagande qu'est « Echos du Woleu Ntem ».
Une annulation décidée dès qu'AMO a appris l'arrestation de Bescos. Malheureusement, les révélations de votre satimédia et celle de nos confrères « Le Scribouillard » et « Gabaon » vont plonger AMO et ses limiers dans une panique terrible.
C'est la raison pour laquelle une contre-offensive a vite été déclenchée. Mais face aux preuves visuelles (photo du mercenaire et des armes), la réplique orchestrée par AMO va se révéler AMOrphe.
La mort dans l'âme, les vaillants propagandistes d' « Echos du Woleu Ntem » vont reconnaître que « La Griffe » n'a rien inventé, que le mercenaire ainsi que les armes de guerre saisies existent bel et bien.
Mais que toute celle belle armada n'aurait été introduit au Gabon non pas pour un coup d'Etat, mais uniquement pour venir massacrer – prière de ne pas rire – « éléphants et buffles ».
Evidemment, c'est « Echos du Nord » qui parle maintenant en lieu et place de Bescos. Le métier de journaliste peut bien mener jusqu'au Barreau. Surtout que le plus grand défenseur de la faune et de la flore gabonaise qu'est notre Marc national, n'a pas trouvé et ne trouve toujours pas à redire…
Visiblement, la plaidoirie des « Echos du Woleu Ntem » en faveur de leur client Bescos, n'a pas satisfait AMO.
Il a donc précipitamment demandé à son script et intervieweur exclusif, en tout cas le seul journaliste qui sait traduire sa pensée, sieur François Ondo Edou, de prendre un papier et un crayon pour diffuser, non plus dans « Echos du Nord », jugé trop léger, mais chez notre confrère « gaboneco », ce démenti cinglant :Le coup d’Etat avorté de "La Griffe" était imaginaire http://gaboneco.com/show_article.php?IDActu=23995
Voilà qui est si poétiquement exposé. En attendant la tropicalisation de la langue de Molière, histoire de savoir si ce « coup d'Etat était » ou « est » « imaginaire », « La Griffe » attend, avec une certaine impatience, ce procès retentissant.
Avant, naturellement, qu'AMO vienne nous livrer les charges retenues contre nous.
On ne va pas perdre notre encre à répondre à un Ondo Edou dont on connaît les hauts faits d'arme, en matière d'intox, dans son journal « Le Bûcheron ». Et les Gabonais attendent toujours les preuves de l'existence du fameux charnier dans les sous-sols de l'Olympe.
Quant à la maîtrise de l'art du complot, nous préférons donner la parole à un « grand de ce monde ».
Le très expérimenté Marc Ona Essangui : « Le spectacle auquel nous assistons depuis que Monsieur André Mba Obame, ancien ministre de l'Intérieur, s'est autoproclamé président de la République, celui que je considère toujours, avec le président Ali Bongo Ondimba, comme les frères siamois du Bongoïsme, celui qui, dans la logique d'exclure la société civile du débat public, a non seulement mis en prison des responsables d'ONG et des patriotes engagés, et qui a également suspendu une vingtaine d'ONG, en février 2008. C'est juste une petite parenthèse pour illustrer que le complot pour écarter la société civile du débat public ne date pas d'aujourd'hui. »
Ce n'est pas « La Griffe » qui accuse ainsi AMO de comploteur multirécidiviste, mais bien notre éminent Prix Goldman, qui n'est pas n'importe qui, mais bien un « grand de ce monde ».
Pour revenir à cette affaire et n'en déplaise à AMO, « La Griffe » persiste et signe : des armes de guerre et plus de trois mille munitions ont été saisies et présentées au parquet.
Et ce n'est pas tout : des barils de poudre autant que des machines à recharger et fabriquer des munitions sont dans le lot. Mais le script d'AMO a soigneusement évité de mentionner ces éléments pourtant assez révélateurs de la dangerosité et des intentions de Bescos.
La question, celle que l'opinion nationale et internationale, se pose, est celle de savoir pourquoi l'entourage d'AMO se mobilise tant pour sauver Bescos et le présenter, exactement comme ils l'ont fait pour Ntumpa, comme un innocent ?
La réponse se trouve dans les multiples (faux et vrais) permis de port d'armes qui ont été retrouvés au domicile de Bescos.
Et là, nous défions « Echos du Woleu Ntem », Ondo Edou et AMO de nous préciser l'identité de cet ancien ministre de l'Intérieur qui a permis à Bescos de les obtenir. Après quoi, on pourra se retrouver au tribunal.
Nous irons en correctionnelle peut-être, mais AMO ailleurs. « Wait and see ».

Source : La Griffe du vendredi 4 novembre 2011
05/11/2011 à 00h27
MICHEL OGANDAGA http://michelogandaga.blog.fr/ http://sylviabongondimba.blog.fr/
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