(Xinhuanet 22/10/2010)
NIAMEY -- Le Conseil suprême pour la restauration de la démocratie (CSRD), junte militaire au Niger, a déclaré jeudi avoir déjoué une tentative de remise en cause de la transition.
"Quelques officiers des Forces armées nationales, opposés depuis toujours à un retour du Niger dans un système démocratique et constitutionnel normal, ont décidé de remettre en cause les engagements pris par le Conseil suprême pour la restauration de la démocratie (CSRD) au lendemain des événements du 18 février dernier", selon un communiqué du CSRD lu par son porte-parole le colonel Abdoulkarim Goukoye.
"Ce dont notre pays avait le plus besoin, c'est la restauration de la démocratie, la réconciliation des Nigériens et l'assainissement économique et financier", précise le communiqué.
"Malgré les déclarations répétées de S.E. le Général de Corps d'Armée Salou Djibo, président du CSRD, affirmant que le processus de restauration de la démocratie serait mené à son terme conformément au chronogramme qui serait établi par la CENI, ce groupe d'officiers a continué à s'opposer à cet engagement avec de plus en plus de détermination", dit le texte.
"Par ailleurs, l'opération d'assainissement financier et économique voulue et engagée par le président depuis le début de la transition n'était pas pour conforter certains de ces officiers qui sont impliqués dans la gestion de certains dossiers ténébreux", ajoute la même source.
"C'est dans cette obstination qu'ils iront jusqu'à ourdir le complot qui vient d'être déjoué et qui consistait à mettre un terme à la présente transition", y compris en attentant à la vie du président du CSRD.
"Les services compétents de l'Etat ont réussi à confondre les instigateurs de cette malheureuse aventure et de mettre un terme à leur sombre dessein", affirme le communiqué.
La situation est sous contrôle et les investigations conduites suivant les procédures de la justice militaire sont en cours pour maîtriser toutes les implications de cette affaire, annonce le porte-parole du CSRD.
Au stade actuel desdites investigations, quatre officiers supérieurs des Forces Armées Nigériennes ont été entendus et sont gardés à vue à la brigade de la gendarmerie de Niamey.
"Le CSRD tient à rassurer nos compatriotes et nos partenaires au développement que le processus d'un retour du Niger à une vie constitutionnelle normale se poursuivra et aboutira, s'il plait à Dieu, dans les délais prescrits et que nous avons acceptés", indique le communiqué.
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