(VOA News 02/08/2010)
Le parti au pouvoir se veut rassurant. « Le CNDD-FDD, c’est vrai, vient de nous démontrer que nous avons une force, une grande force politique dans ce pays ; on ne va pas utiliser cette force pour écraser les autres », a assuré le député Jérémie Ngendakumana, président du CNDD-FDD.
Le climat politique est de plus en plus délétère au Burundi. Suite aux victoires successives du CNDD-FDD, le parti au pouvoir, lors d’élections boycottées par la plupart des partis d’opposition, certains Burundais redoutent l’instauration d’un régime totalitaire dans le pays.
Pour l’ancien président Sylvestre Ntibantunganya, la stabilité politique peut encore être consolidée dans le pays. « Tous ces droits, toutes ces libertés doivent continuer à être respectés, et même l’être davantage, être promus de manière à ce que les espaces de ces droits, de ces libertés soient des espaces qui aillent en se consolidant », a-t-il expliqué.
Le parti au pouvoir se veut rassurant. « Le CNDD-FDD, c’est vrai, vient de nous démontrer que nous avons une force, une grande force politique dans ce pays ; on ne va pas utiliser cette force pour écraser les autres », a promis le député Jérémie Ngendakumana, président du CNDD-FDD
Pour leur part, des dissidents de l’ex-groupe rebelle des FNL ont destitué le chef historique du mouvement, Agathon Rwasa, au cours d’un congrès dit alternatif, dimanche, à Bujumbura. Disant craindre pour sa vie, Agathon Rwasa est entré dans la clandestinité depuis le début du processus électoral en mai, processus qu'il avait boycotté comme la plupart des autres partis d’opposition. Ses partisans ont dénoncé ce congrès comme étant une mascarade commanditée par le pouvoir.
Par Timothee Donangmaye Lundi, 02 Août 2010
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